Higher Education in Africa:Crises, Reforms and Transformation/ Enseignement supérieur en afrique francophone: crises, reformes et transformations (Printed)
Higher Education in Africa:Crises, Reforms and Transformation/ Enseignement supérieur en afrique francophone: crises, reformes et transformations (Printed)
This book provides theoretical tools for analysing contemporary African higher education systems and institutions. It also examines policy challenges and the prospects for social progress. It points to critical areas of investigation for the CODESRIA Multinational Working Group (MWG) research network on higher education. Conceived as a background text for this network, the book traces the historical roots and the global factors of the African higher education crises and the search for transformation to address issues of legitimacy and relevance. It analyses the origins, nature, and mission of African higher education, the problems associated with cultural colonization and the dependency trap, the local/global nexus in the crises with a special attention to the structural adjustment programmes (SAPs), and the various waves of reforms and innovations. Furthermore, the book presents a synopsis of studies that were conducted on the crises, highlighting both their findings and recommendations.
Education Financing & Budgetary Reforms in Africa : The Swaziland Case (Printed)
Education Financing & Budgetary Reforms in Africa : The Swaziland Case ( Printed)
This book sets out the Swaziland educational model and policies, and in the context of the management of the national economy. It shows that the proportion of the annual government budget devoted to education in Swaziland ranks amoungst the highest in Africa and many of the goals set at the world summit for children in 1990 are being achieved. There is universal access of primary education, gender equality of access across almost all levels of education. The study also shows however that less positively, the system is increasingly under financial pressure particularly to fund the growing demand for higher education, comparatively very expensive. The co-authors advocate comprehensive budgetary and financial reforms drawing up a model in line with current policy directions to increase funding for tertiary education, and so release more funds for improving quality at lower levels.
Education and Financing in Africa : The Kenyan Case Study (Printed)
Education and Financing in Africa : The Kenyan Case Study
The Kenya study, part of a series of case studies by the Education and Finance Working Group, explores ways of reinforcing the capacity and competence of the Ministry of Education in Kenya in building a framework for collaboration, information exchange and the optimal use of financial resources. The series analyses the best practices used in managing and allocating resources, and evaluating the education sector.
The study further highlights challenges in determining who should finance what in the cost-sharing scheme, how to counter the imbalance in allocations between personnel and non personnel salaries, poor management of resources and lack of accountability, and effectively handle centralised budgeting and management systems and the weaknesses in the harmonisation of policy, planning and budgeting. The study is rich in detail and offers original directions for a comparison with other African experiences.
Décentralisation, pluralisme institutionnel et démocratie locale: Etude de cas de la gestion du massif forestier Missirah/Kothiary (print
Décentralisation, pluralisme institutionnel et démocratie locale: Etude de cas de la gestion du massif forestier Missirah/Kothiary
La décentralisation de la gestion des ressources forestières a conduit à un foisonnement d’institutions locales dû à l’intervention dite « participative « d’un projet forestier au Sénégal. Aux institutions traditionnelles se sont ajoutées les institutions déconcentrées et les services techniques de l’État, les collectivités locales et les institutions mises en place par les projets forestiers, notamment le Programme de gestion durable et participative des énergies traditionnelle et de substitution (PROGEDE). Cette étude a cherché à comprendre l’effet de ce pluralisme institutionnel – ce foisonnement de nouvelles institutions – sur la décentralisation et sur la démocratisation de la gestion forestière décentralisée. La décentralisation a connu des avancées significatives depuis la promulgation des textes de loi sur les transferts de compétences vers les collectivités locales (RDS 1996).Cependant, le pluralisme institutionnel ne semble pas vrai- ment être favorable à la démocratisation au niveau local, car la confrontation des diverses institutions locales issues de logiques et de systèmes sociopolitiques divers (décentralisation, déconcentration, coutumes et traditions, intervention des projets ou des Organisations non gouvernementales (ONG) s’est soldée par l’émergence de nouvelles formes de hiérarchies socio-politico-administratives au niveau local. L’intervention du PROGEDE dans le cadre de la gestion décentralisée des forêts communautaires a permis, tant soit peu, l’intégration de certaines populations autochtones (directement ou par la contractualisation) à l’activité de production du charbon de bois et a contribué à ouvrir leur accès aux recettes relevant de l’exploitation commerciale de ce produit forestier. Cependant, le Comité intervillageois de gestion et de développement (CIVGD) est apparu comme une institution communautaire autonome disposant de son propre territoire : la Zone aménagée (ZA). Son autonomie face aux organes de la communauté rurale est grandissante, même si l’esprit de la décentralisation voudrait que toutes les institutions qui interviennent dans l’« espace public » local soient subordonnées aux collectivités locales. Le pluralisme institutionnel s’est également traduit par la récupération des pouvoirs de gestion transférés aux institutions du PROGEDE par les institutions coutumières, singulièrement les chefs de village au détriment de l’institution décentralisée, le conseil rural. Cependant, on peut se demander si l’État sénégalais n’est pas favorable à la création de ces situations de renforcement d’autres institutions locales au détriment de la collectivité locale. En effet, certains responsables des institutions déconcentrées (agents forestiers et sous-préfets) exercent des pressions sur les élus locaux pour faire triompher les politiques nationales de gestion forestière sur les demandes et les besoins locaux. C’est le cas dans l’exploitation du charbon de bois où l’approvisionnement des centres urbains sert de justification pour la subordination, par certaines autorités déconcentrées, des priorités et des besoins locaux à la politique de l’État sénégalais. Cette étude, menée dans plusieurs localités, cherche à définir dans quelle mesure l’État et ses services déconcentrés ne devraient pas améliorer la démarche qu’ils ont adoptée vis-à-vis des collectivités locales pour mieux concilier les options du « local » et celles du « national », et propose des recommandations dans ce sens.
ISBN : 2-86978-188-1
CODESRIA 2006
Décentralisation sans représentation: Le charbon de bois entre les collectivités locales et l’Etat (Printed)
Décentralisation sans représentation: Le charbon de bois entre les collectivités locales et l’Etat
La présente étude porte sur deux villages d’une collectivité locale du Sénégal. Elle consiste en une analyse de la problématique de la représentation politique locale, à travers la production de charbon de bois dans une forêt dont la gestion est dévolue aux élus locaux depuis la loi de la décentralisation, en 1996, par le biais des compétences transférées. Cette étude montre que si l’on retient comme critère l’obligation des élus de rendre compte aux administrés villageois et de répondre à leurs aspirations, en matière d’exploitation forestière, l’effet politique de la décentralisation est plutôt faible en termes de promotion de la démocratie locale. D’autre part, la répartition déséquilibrée des pouvoirs et ressources entre l’État et la collectivité locale explique, dans une certaine mesure, la faible efficacité des élus locaux en matière forestière, ainsi que les dysfonctionnements du couple déconcentration/- décentralisation. En matière d’exploitation forestière, l’action publique locale reste limitée par le poids des intérêts partisans, le manque de transparence et de répartition claire des rôles et responsabilités au sein du conseil rural. Le document se termine par un certain nombre de recommandations dont la mise en application devrait aider à améliorer la GRN au niveau des communautés rurales, notamment en rendant les conseillers ruraux plus responsables vis-à-vis de ceux qui les ont élus.
African linguistics and the Development of African Communities / la linguistique africaine et le développement des communautés africaines (Printed)
African linguistics and the Development of African Communities / la linguistique africaine et le développement des communautés africaines
This diverse and comprehensive collection of essays embraces the main discourses in the field of African languages and linguistics. Overall, it argues for the absolute necessity of developing African languages as a condition of socio-economic development. The work further advocates the involvement of all sectors of society in language development efforts, language identification, and the imperative of validating African languages as equal to the colonial languages.
This edited collection of papers in both English and French offers a continent-wide approach to matters linguistic, focusing in particular on countries such as: Chad, Nigeria, Gabon and Cameron. It highlights the historic role African languages must play in the realisation of NEPAD to jumpstart social and economic development on the continent. The authors provide in-depth analysis of subjects such as: the development of African languages and their role in African renaissance; the difficulties and controversies around African mother tongue education; and endangered minority languages threatened with extinction.
West Africa’s Trouble Spots and the Imperative for Peace -Building (Printed)
West Africa’s Trouble Spots and the Imperative for Peace -Building
This monograph highlights the necessity for taking preventive measures in the form of peace-building as a sustainable and long-term solution to conflicts in West Africa, with a special focus on the Mano River Union countries. Apart from the Mano River Union countries, efforts at resolving other conflicts in say, Guinea Bissau, Senegal, C?te d’Ivoire and Nigeria, have suffered from a lack of attention on the post-conflict imperatives of building peace in order to ensure that sustainable peace is achieved. Given the often intractable and inter-related nature of conflicts in this region, it argues for the need to revisit the existing mechanisms of conflict resolution in the sub-region with a view to canvassing a stronger case for stakeholders towards adopting the peace-building strategy as a more practical and sustainable way of avoiding wars in the sub-region. Peace-building in consonance with its infrastructure is a more sustainable approach to ensuring regional peace and stability and, therefore, ensuring development for the peoples of West Africa. Dr Osita Agbu is currently a Senior Research Fellow at the Nigerian Institute of International Affairs, Lagos. His areas of specialization include Peace and Conflict studies, Governance and Democratization and Technology and Development. He was until recently, a Visiting Research Fellow at the Institute of Developing Economies, Chiba, Japan.
Nationalisme, panafricanisme et reconstruction africaine (Printed)
Nationalisme, panafricanisme et reconstruction africaine (Printed)
Quel sens donner au nationalisme et au panafricanisme? Comment ces idéaux pourraient-ils servir la reconstruction africaine? Quelles seraient les permanences et les bifurcations du sentiment nationaliste? Comment réconcilier le patriotisme, le panafricanisme, l’idéal panafricain et le phénomène de « fuite des cerveaux » ou avec la mondialisation capitaliste? Le panafricanisme peut-il aider l’entrepreneuriat africain et vice versa? Quelle aura été la contribution des intellectuels à la lutte pour l’indépendance africaine, la démocratie, et le développement qui sont si intimement liés? Est-il possible de refonder l’idéal panafricaniste à l’aune de l’intellectualité symbolique musicale? Cet ouvrage tente de répondre à ces questions et constitue une contribution majeure à la réflexion sur la reconstruction africaine qui requiert un réveil du nationalisme et du panafricanisme, ainsi qu’un plus grand engagement des intellectuels et peuples africains. Critique et autocritique, cet ouvrage devrait interpeller les intellectuels africains de tous bords au sujet de leur rôle individuel et collectif dans la lutte de notre peuple pour sa libération totale et la reconstruction africaine à l’ère de la mondialisation. Il est d’abord destiné aux Africains, aux entrepreneurs politiques, économiques, sociaux et culturels africains et à tous ceux qui se préoccupent de la reconstruction africaine.
Let the people speak : Tanzania Down the Road to Neo-liberalism (Printed)
Let the people speak : Tanzania Down the Road to Neo-liberalism
The African national project has been defeated, and the imperial/globalisation project is on the offensive. And yet, as Issa Shivji, one of Africa’s most distinguished public intellectuals, argues in this collection of essays, there is bound to be a backlash – witness Latin America. African scholars are already debating the resurgence of nationalism and Pan-Africanism, and searching for alternative paths of development and democracy.
The ninety essays contained in this book are selected by the author from his writings published in newspaper columns during the period 1990-2005, a critical time in Tanzania that witnessed the rise and fall of nationalism, and transition to and consolidation of neo-liberalism. The essays give an overview of the intellectual history and traditions in Tanzania, one of the few countries in Africa which can still boast of political stability and reasonable openness. The writings reflect the hopes and fears of the progressive intellectual community, and project a strong sense of the enduring ideas and values in the period. The author’s aims are to recover the history of the recent past in Tanzania, build a narrative of where the country is coming from, and provide a historical understanding of the events and climate of the present.
The essays give an overview of the intellectual history and traditions in Tanzania, one of the few countries in Africa which can still boast of political stability and reasonable openness. The writings reflect the hopes and fears of the progressive intellectual community, and project a strong sense of the enduring ideas and values in the period. The author’s aims are to recover the history of the recent past in Tanzania, build a narrative of where the country is coming from, and provide a historical understanding of the events and climate of the present.
Les identités régionales et la dialectique Sud-Sud en question (Printed)
Les identités régionales et la dialectique Sud-Sud en question
Cet ouvrage s’attache à l’importance du panafricanisme dans une perspective de reconquête, pouvant jouer un grand rôle dans l’intégration économique du continent. L’aspiration à un regroupement dynamique et sociétal est une nécessité fondamentale, car les africains ont besoin, pour vivre ensemble, de s’accorder sur un même sens par rapport à leurs histoires et leurs projets. Les contributions analysent les identités régionales résultant d’un syncrétisme observé entre la culture traditionnelle, la religion islamique et la modernité. L’exemple des relations interrégionales est la preuve tangible de la difficile négociation des contraintes axiologiques internationales imposées. Le nouveau partenariat entre le nord et le sud doit désormais être l’ouvre de chacun, en tant qu’acteur social ou étatique capable de communiquer et de soumettre ses multiples raisons à la discussion. Ce faisant, la dialectique sud-sud trouvera sa place : la régionalisation passera alors par une solidarité entre les peuples et la réinvention des grandes valeurs démocratiques.
Le quota est mort, vive le quota! Ou les vicissitudes de la réglementation de l’exploitation du charbon de bois au Sénégal (Printed)
Le quota est mort, vive le quota! Ou les vicissitudes de la réglementation de l’exploitation du charbon de bois au Sénégal (Printed)
Birago Diop nous rappelait déjà que « les morts ne sont pas morts! » Cette vérité hypothétique est peut-être valable pour le quota. En effet, malgré son élimination juridique, le quota résiste et continue d’exister. Sa « mort » annoncée tarde à se réaliser. La question n’est plus de savoir si le quota doit « mourir ». Sa « mort » est prononcée comme une sentence que le « bourreau » n’ose pas exécuter. La question est plutôt de savoir combien de temps va encore durer la « lutte contre la mort » que le quota a engagée. Le quota est « mort » juridiquement. Mais il a survécu dans la pratique. Aussi, le quota est-il à l’image d’un être « vivant surnaturel ». Il est né, a vécu, est mort et est ressuscité. Si sa naissance a été précipitée et sa vie tumultueuse, sa mort, elle, a été programmée et sa résurrection était prévisible. En fait, en 1996, le Sénégal se dote d’un code des collectivités locales qui prévoit le transfert de compétences de l’État vers les collectivités locales ; parmi ces compétences, la gestion de l’environnement et des ressources naturelles. Le code forestier de 1998 a clairement exprimé la volonté du législateur de consacrer la décentralisation forestière. C’est ainsi que le système du quota devait être supprimé depuis le 21 février 2001. Il devait être remplacé par l’aménagement qui transfère les compétences de gestion de l’exploitation forestière aux élus locaux. Cependant, les plans d’aménagement ont du mal à se concrétiser. Si, le code forestier du Sénégal de 1998 constitue un cadre propice pour réaliser une décentralisation dans le secteur forestier, conformément à la décentralisation politico-administrative, la décentralisation forestière reste inachevée. Elle reste bloquée en large partie par la survivance du système des quotas.
Le financement de l’éducation au Burundi (Printed)
Cette étude du Burundi réalisée par le Groupe de travail sur les finances et l’éducation fait un survol du système éducatif tout en analysant le contexte social, politique et économique du pays. Elle met en exergue la formulation et la mise en ouvre de la politique éducative passée et actuelle avant d’aborder les mécanismes de financement de l’éducation. Elle fait un examen approfondi de l’élaboration, de l’exécution et du contrôle du budget, ainsi que l’intégration de la planification, de la programmation et de la budgétisation à un niveau opérationnel. Elle aborde l’allocation et la gestion optimale des ressources de façon directe et fait l’étiologie et l’analyse de la problématique du financement de l’éducation. Elle propose une série de suggestions pour la recherche de solutions et de recommandations en vue de l’amélioration de la gestion financière du système éducatif, présente une analyse détaillée de la problématique de développement des collèges communaux, et retrace l’historique de l’implantation d’un nouvel établissement scolaire.