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B.U.N. Igwe & A. Fadahunsi
CODESRIA, 1994, 204 p.,
ISBN : 1-870784-07-3 (cased)
Academic Freedom and the Social Responsibilities of Academics in Tanzania (Printed)
When the Dar es Salaam Declaration on Academic Freedom and Social Responsibility of Academics came up in the early 1990s, African higher-education systems were in a serious, multi-dimensional and long-standing crisis. Hand-in-hand with the imbalances and troubles that rocked and ruined African economies, the crisis in the academia was characterised by the collapse of infrastructures, inadequate teaching personnel and poor staff development and motivation. It was against this background that the questions of academic freedom and the responsibilities and autonomy of institutions of higher-learning were raised in the Dar es Salaam Declaration. In February 2005, the University of Dar es Salaam Staff Association (UDASA), in cooperation with CODESRIA, organised a workshop to bring together the staff associations of some public and private universities in Tanzania, in order to renew their commitment to the basic principles of the Dar es Salaam Declaration and its sister document – the Kampala Declaration on Intellectual Freedom and Social Responsibility. The workshop was also aimed at re-invigorating the social commitment of African intellectuals. The papers included in this volume reflect the depth and potentials of the debates that took place during the workshop. The volume is published in honour of Chachage Seithy L. Chachage, who was an active part of the workshop but unfortunately passed away in 2006.
Les rapports sociaux de genre connaissent depuis quelques années des mutations significatives en Afrique et dans le monde. En effet, la vague de démocratisation qui souffle sur le continent depuis le début des années quatre-vingts et les transitions politiques qui en découlent engendrent une participation croissante des femmes dans la sphère publique. Sur le plan économique, les femmes déploient de nombreuses stratégies afin de s’assurer une certaine autonomie financière et, partant une capacité à s’affirmer au sein du ménage qui relèverait du domaine privé. Mais en même temps, les rapports sociaux de genre dans les sphères publique et privée restent encore marquées par la discrimination, l’inégalité, et la violence dont la majorité des victimes seraient des femmes.
Enseignement supérieur en Afrique Francophone: crises, réformes et transformations – Étude comparative entre le Congo, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso (Printed)
L’enseignement supérieur en Afrique en générale – et en Afrique francophone en particulier a connu une forte expansion en termes d’effectifs des étudiants et du nombre de structures depuis son avènement. Trois grands moments marquent son évolution, tant du point de vue de ses objectifs que de son orientation stratégique. Il s’agit de l’ère des universités coloniales, celles instituées par le colon; de celle des universités de l’indépendance, celles qui devaient affirmer la souveraineté nationale au lendemain des indépendances à travers la nationalisation, voire l’autonomisation du champ académique, et enfin celle des universités du développement dont le contenu, défini par les dirigeants nationaux, est censé correspondre aux exigences du développement.
La rupture des grands équilibres macroéconomiques des années 80 a engendré la crise et la fin du développement du secteur éducatif. Cette crise multiforme qui concerne à la fois la pertinence, la qualité, la gestion et le financement de l’enseignement supérieur a engendré ces deux dernières décennies la dégradation des infrastructures et du milieu d’apprentissage, mais aussi l’exode continu des cerveaux, le déclin de la recherche et l’amplification des conflits entre étudiants, syndicats des personnels et l’administration de l’enseignement supérieur. Cette étude contribue à la réflexion que nécessitent les nouvelles formes d’exigences qui remettent en cause les performances des universités africaines dès lors que celles-ci influencent autant le marché du travail que l’évolution des connaissances.
Usages et pratiques des TIC dans les situations éducatives et de formation pour la résolution de problèmes complexes (Ebook)
L’université Gaston Berger de St Louis a entrepris depuis quelques années un processus dynamique de diversification de son offre de formation et d’amélioration de ses stratégies pédagogiques. Dans ce cadre, il a été mis en place une UFR des Sciences de l’éducation. Ce travail cherche à voir de quelles manières, les étudiants africains peuvent participer à la réflexion globale sur les défis de nos pays par la mise en oeuvre de curriculum d’enseignement et de formation en technologie éducative cohérent et pragmatique prenant en charge les dynamiques de changement dans lesquelles s’engagent nos états. Il cherche également à réinterroger le rôle des écoles et des institutions d’enseignement supérieur dans la manière de repenser nos défis en termes d’habiletés indispensables. En se fondant sur les approches innovantes en Technologie éducative, qui prennent appui sur les théories socioconstructivistes en sciences de l’apprentissage, des dispositifs numériques seront utilisés pour collaborer (coélaborer) à la résolution de problèmes complexes inhérents aux mutations des sociétés modernes. Et pour cela, il est envisagé une approche méthodologique fondée sur l’approche par les compétences par une mise en application des principes qui encadrent la coélaboration de connaissances (12 Principes de Knowledge Building) et à travers une démarche itérative s’appuyant sur la « Design Based-Research » (Recherche basée sur la conception).
Le développement synonyme de modernité, la modernité synonyme de développement (Printed)
Cet ouvrage analyse l’impact de l’idée occidentale de la « modernité » sur le développement et le sous-développement en Afrique. Il retrace la généalogie de l’idée occidentale de la modernité depuis les concepts européens des Lumières sur la nature universelle de l’histoire humaine et du développement. L’ouvrage montre comment cette idée a été utilisée pour justifier l’exploitation et l’oppression de l’Afrique par l’Occident. Il soutient que le développement contemporain en théorie et en pratique est une continuation du projet des Lumières, et que l’Afrique ne peut atteindre un véritable développement qu’en rejetant la modernité occidentale et en inventant ses propres formes de modernité.
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