$13
B.U.N. Igwe & A. Fadahunsi
CODESRIA, 1994, 204 p.,
ISBN : 1-870784-07-3 (cased)
Les rapports sociaux de genre connaissent depuis quelques années des mutations significatives en Afrique et dans le monde. En effet, la vague de démocratisation qui souffle sur le continent depuis le début des années quatre-vingts et les transitions politiques qui en découlent engendrent une participation croissante des femmes dans la sphère publique. Sur le plan économique, les femmes déploient de nombreuses stratégies afin de s’assurer une certaine autonomie financière et, partant une capacité à s’affirmer au sein du ménage qui relèverait du domaine privé. Mais en même temps, les rapports sociaux de genre dans les sphères publique et privée restent encore marquées par la discrimination, l’inégalité, et la violence dont la majorité des victimes seraient des femmes.
Academic Freedom and the Social Responsibilities of Academics in Tanzania (Printed)
When the Dar es Salaam Declaration on Academic Freedom and Social Responsibility of Academics came up in the early 1990s, African higher-education systems were in a serious, multi-dimensional and long-standing crisis. Hand-in-hand with the imbalances and troubles that rocked and ruined African economies, the crisis in the academia was characterised by the collapse of infrastructures, inadequate teaching personnel and poor staff development and motivation. It was against this background that the questions of academic freedom and the responsibilities and autonomy of institutions of higher-learning were raised in the Dar es Salaam Declaration. In February 2005, the University of Dar es Salaam Staff Association (UDASA), in cooperation with CODESRIA, organised a workshop to bring together the staff associations of some public and private universities in Tanzania, in order to renew their commitment to the basic principles of the Dar es Salaam Declaration and its sister document – the Kampala Declaration on Intellectual Freedom and Social Responsibility. The workshop was also aimed at re-invigorating the social commitment of African intellectuals. The papers included in this volume reflect the depth and potentials of the debates that took place during the workshop. The volume is published in honour of Chachage Seithy L. Chachage, who was an active part of the workshop but unfortunately passed away in 2006.
Les défis du développement local au Sénégal
Le présent ouvrage se veut une analyse sans complaisance de la politique de décentralisation en milieu rural au Sénégal, mettant en exergue son incapacité à promouvoir le développement local qui est pourtant sa principale raison d’être dans un contexte de pauvreté. Pour identifier les raisons des lacunes, l’auteur va au-delà des textes et explore la compatibilité du comportement sociologique des acteurs et du contexte culturel avec la poursuite des objectifs de développement local. Mais il existe bien des solutions à la léthargie des acteurs concernés et à la faible envergure des initiatives entreprises. Elles devraient être recherchées dans la mobilisation méthodique et citoyenne autour d’actions plus ambitieuses, plus adaptées aux terroirs respectifs, quoique ouvertes sur la modernité et parfaitement ancrées dans la culture du résultat.
Saida Yahya-Othman is a retired Associate Professor of the University of Dar es Salaam, where she worked for over 40 years. She trained at the Universities of Dar es Salaam, York and Edinburgh, in English linguistics, and has taught and published largely in that area, particularly discourse analysis and pragmatics. In 1972 she married Haroub Othman, who died in 2009. She lives in Dar es Salaam, where she does pre-publication work.
ISBN 9789987082834
2013
Le développement synonyme de modernité, la modernité synonyme de développement (Printed)
Cet ouvrage analyse l’impact de l’idée occidentale de la « modernité » sur le développement et le sous-développement en Afrique. Il retrace la généalogie de l’idée occidentale de la modernité depuis les concepts européens des Lumières sur la nature universelle de l’histoire humaine et du développement. L’ouvrage montre comment cette idée a été utilisée pour justifier l’exploitation et l’oppression de l’Afrique par l’Occident. Il soutient que le développement contemporain en théorie et en pratique est une continuation du projet des Lumières, et que l’Afrique ne peut atteindre un véritable développement qu’en rejetant la modernité occidentale et en inventant ses propres formes de modernité.
Enseignement supérieur en Afrique Francophone: crises, réformes et transformations – Étude comparative entre le Congo, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso (Printed)
L’enseignement supérieur en Afrique en générale – et en Afrique francophone en particulier a connu une forte expansion en termes d’effectifs des étudiants et du nombre de structures depuis son avènement. Trois grands moments marquent son évolution, tant du point de vue de ses objectifs que de son orientation stratégique. Il s’agit de l’ère des universités coloniales, celles instituées par le colon; de celle des universités de l’indépendance, celles qui devaient affirmer la souveraineté nationale au lendemain des indépendances à travers la nationalisation, voire l’autonomisation du champ académique, et enfin celle des universités du développement dont le contenu, défini par les dirigeants nationaux, est censé correspondre aux exigences du développement.
La rupture des grands équilibres macroéconomiques des années 80 a engendré la crise et la fin du développement du secteur éducatif. Cette crise multiforme qui concerne à la fois la pertinence, la qualité, la gestion et le financement de l’enseignement supérieur a engendré ces deux dernières décennies la dégradation des infrastructures et du milieu d’apprentissage, mais aussi l’exode continu des cerveaux, le déclin de la recherche et l’amplification des conflits entre étudiants, syndicats des personnels et l’administration de l’enseignement supérieur. Cette étude contribue à la réflexion que nécessitent les nouvelles formes d’exigences qui remettent en cause les performances des universités africaines dès lors que celles-ci influencent autant le marché du travail que l’évolution des connaissances.
Environnement, changement climatique et sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre : Compréhension des enjeux et pistes pour l’avenir (Printed)
Ce volume contient des contributions portant sur les questions environnementales et climatiques traitées à l’aune de critères sociologiques, économiques, politiques, juridiques et éthiques. Chacun des intellectuels, à sa manière, a montré que pour inquiétants qu’ils soient, les enjeux environnementaux et climatiques opèrent comme une opportunité encore faiblement exploitée par les acteurs de la pensée afro optimiste. Nul doute que le lecteur se rendra compte que ce livre témoigne de la façon dont des intellectuels africains du XXIe siècle portent le souci de l’environnement et du changement climatique et comment ils explorent des pistes de réflexion critique pour un sursaut adapté et des réponses durables pour une Afrique moins émettrice de désespoir et plus résiliente.
Ce livre est une compilation d’articles issus de la XIIIe Assemblée générale du CODESRIA, 2011
Ahmadou Makhtar Kanté est diplômé de l’Institut des Sciences de l’Environnement (ISE) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar où il a obtenu un DEA en 1997. Il est aussi titulaire d’un Master en économie solidaire de l’Université Haute Alsace de Mulhouse (UHA) en 2008. Durant son stage professionnel, il a travaillé à la FAO à Rome sur les enjeux de la sécurité alimentaire et du changement climatique. Il est membre du Comité de préparation de la troisième communication du Sénégal sur le changement climatique. En 2007 il a reçu le prix « Guy Mhone » du CODESRIA à travers un essai sur les « Promesses non tenues de la décentralisation ». En 2009, il a publié dans la revue Vertigo éditée au Canada, à comité de lecture, un article sur la gouvernance forestière et la démocratie au Sénégal.
Abdelali Doumou
CODESRIA, 1987, 172 p
ISBN 2-86978-001-x
Dead-end to Nigerian Development SC (Printed)
Okwudiba Nnoli
Governing Health Systems in Africa (Printed)
Drawing on various disciplinary perspectives, this book re-focuses the debate on what makes a good health system, with a view to clarifying the uses of social science research in thinking about health care issues in Africa. The explosion of the HIV/AIDS pandemic, the persistence of malaria as a major killer, and the resurgence of diseases like tuberculosis which were previously under control, have brought about changes in the health system, with implications for its governance, especially in view of the diminished capacity of the public health facilities to cope with a complex range of expanded needs. Government responsibilities and objectives in the health sector have been redefined, with private sector entities (both for profit and not-for profit) playing an increasingly visible role in health care provisions. The reasons for collaborative patterns vary, but chronic under-funding of publicly financed health services is often an important factor. Processes of decentralisation and health sector reforms have had mixed effects on health care system performance; while private health insurance markets and private clinics are pointers to a growing stratification of the health market, in line with the intensified income and social differentiation that has occurred over the last two decades.These developments call for health sector reforms.
Civil Society and the Search for Development Alternatives in Cameroon (Printed)
Recent developments have witnessed the emergence of civil society as a major development actor whose potentials and capacity, especially in Africa, are often taken for granted and treated as limitless.
A critical assessment of some of their structures (NGOs, religious organisations, trade unions, home-based associations, women’s mobilisation structures, local community organisations, and the youth) and the legal and political context of the operation of civil society in Cameroon shows a popular effervescence that is visible in social development initiatives; Although this would complement the state and free enterprise, it is however often frustrated by the state’s suspicion in a context of rising social awareness and protest that is assimilated with political opposition or attempts at manipulation along partisans lines.
This book is a call to reform the framework and civil society to assess its components and roles in shaping the future of Africa.
This book brings together multidisciplinary research on the historical, linguistic, anthropological and religious dimensions of ethnicity in Madagascar. The majority of Madagascans are born, live and die within their narrowly defined ethnic groups, and yet most tend to view these sterile and stereotyped identities negatively. But rather than forming definitive conclusions about ethnicities on the island, this work intends to open up the debates on collective identities, as they are expressed and embodied day to day. The study thus constitutes an indispensable preamble to an examination of the construction of the Madagascan nation state.
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