Capital Goods, Technological Change and Accumulation in Nigeria SC (Printed)
$8
B.U.N. Igwe & A. Fadahunsi
CODESRIA, 1994, 204 p.,
ISBN : 2-86978-032-X (paperback)
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“Lusofonia” em Africa: Historia,Democracia e integraçao Africana (Printed)
This innovative work is the first CODESRIA has published in Portuguese, and the first scholarly work the institution has published on the politics, economics and societies of the Portuguese-speaking African countries, authored by social scientists from those countries. In its engagement with the Portuguese-speaking social science communities in Africa, the publication represents an important milestone for CODESRIA, and a symbolic moment in the development of Lusophone studies on the continent. The collection of essays grew out of CODESRIA’s ‘Lusophonia’ initiative, launched at an international symposium in May 2005 which brought together over 60 academics, mostly from the Lusophone African countries, as well as from African studies institutions in Portugal and Brazil, to reflect on the history, democracy and integration of the Portuguese speaking countries. The objectives of the Lusophonia initiative are to give a voice to social scientists from Portuguese speaking countries; centre debates on the priorities identified by the local academic communities; establish an integrated body of researchers based in the Portuguese speaking countries and integrate these into CODESRIA’s wider research programmes to the benefit of the wider research communities; and to strengthen capacity in the social sciences and comparative studies in the Lusophone environment in Africa.
Frontières de la citoyenneté et violence politique en Côte d’Ivoire (Printed)
Frontières de la citoyenneté et violence politique en Côte d’Ivoire (Printed)
Ce volume est à la recherche d’une explication aux événements survenus depuis 1999 en Côte-d’Ivoire, qu’il est convenu d’appeler la « crise ivoirienne ». Il semble que l’interprétation événementielle des faits apportait des explications insatisfaisantes à cette fracture profonde et que la bonne perspective conduisait obligatoirement à revisiter les catégories théoriques essentialistes que s’obstinent à nous imposer un regard faussé, alourdi par des préjugés ethnocentriques. Une prise de distance avec l’événementiel passe par un questionnement approfondi sur les causes de l’effondrement annoncé du modèle dit ivoirien; le sens historique des choses est appelé pour examiner l’enchaînement et l’interaction des faits dont il faut, à chaque fois, statuer sur le poids historique dans la direction tragique de la dynamique sociale. En cherchant les origines sociales de l’irruption de cette déchirure sociale et politique, les auteurs du volume partent tous d’une question centrale : de quelle manière le poids de la formation de la société ivoirienne moderne intervient-il sur les modalités des actions individuelles et des regroupements collectifs actuels ? La fracture brutale et violente qu’a connue la formation sociale ivoirienne pose de nouveau la question des identités collectives qui dévoile en même temps les enjeux liés au caractère inachevé de la construction des « États-nations » en Afrique. C’est une erreur, en effet, de penser que cette crise s’est spontanément déclarée dans les instances supérieures partisanes et de négliger le fait que derrière les déclarations ostentatoires à propos de l’Unité Nationale, les regroupements précoloniaux ne se sont pas complètement dissouts dans la « Nation » moderne. De plus, dans le processus de fabrication de l’espace social « national », de nouvelles combinaisons sociales s’y engagent en se réinventant continûment. Les racines des crises actuelles sont, nous semble-t-il, à chercher dans la transformation inédite que connaissent les sociétés africaines contemporaines.