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Abdelali Doumou
CODESRIA, 1987, 172 p
ISBN 2-86978-001-x
The ‘counter-revolution’ in Development Economics in the 1980s fundamentally altered the way the state ‘thinks’, which is evident in the state’s retrenchment and reconstitution of the state’s relationship to its citizens. The combination of deflationary macroeconomic policies and a residual approach to social policy, broadly, and social provisioning, more specifically, fundamentally altered the post-colonial trajectory of public policy in Africa. Despite the neoliberal ascendance that nurtured the more residual direction of social policy, the contention for an alternative vision of social policy remained and advanced with vigour. Specific contributions range from the deployment of social policy in framing the nation-building project, endogenous mutual support institutions, land and agrarian reform as a social policy instrument, the gender dynamics of social policy, and the mechanism enabling the spread of cash transfer schemes on the continent.
Les matérialités contemporaines du religieux aux frontières du privé
Dans les sociétés ouest-africaines, l’espace public est fortement imprégné de religiosités. Il s’y édicte une kyrielle de conduites à tenir susceptibles d’influencer les croyants. Comprendre ces dynamiques religieuses implique de saisir comment ces normes pénètrent la vie privée des individus, et comment les croyants – chrétiens et musulmans – se saisissent de ces normes, les mettent en scène ou les détournent dans leur quotidien. Fruit d’un travail collectif mené dans l’ANR « Priverel », en partenariat avec les universités de Ouagadougou (Burkina Faso), Abomey Calavi (Bénin) et Gaston Berger (Saint-Louis, Sénégal), cet ouvrage s’appuie sur la notion « d’espace privé religieux » pour analyser l’appropriation par les croyants des normes religieuses au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
Décentralisation, pluralisme institutionnel et démocratie locale: Etude de cas de la gestion du massif forestier Missirah/Kothiary
La décentralisation de la gestion des ressources forestières a conduit à un foisonnement d’institutions locales dû à l’intervention dite « participative « d’un projet forestier au Sénégal. Aux institutions traditionnelles se sont ajoutées les institutions déconcentrées et les services techniques de l’État, les collectivités locales et les institutions mises en place par les projets forestiers, notamment le Programme de gestion durable et participative des énergies traditionnelle et de substitution (PROGEDE). Cette étude a cherché à comprendre l’effet de ce pluralisme institutionnel – ce foisonnement de nouvelles institutions – sur la décentralisation et sur la démocratisation de la gestion forestière décentralisée. La décentralisation a connu des avancées significatives depuis la promulgation des textes de loi sur les transferts de compétences vers les collectivités locales (RDS 1996).Cependant, le pluralisme institutionnel ne semble pas vrai- ment être favorable à la démocratisation au niveau local, car la confrontation des diverses institutions locales issues de logiques et de systèmes sociopolitiques divers (décentralisation, déconcentration, coutumes et traditions, intervention des projets ou des Organisations non gouvernementales (ONG) s’est soldée par l’émergence de nouvelles formes de hiérarchies socio-politico-administratives au niveau local. L’intervention du PROGEDE dans le cadre de la gestion décentralisée des forêts communautaires a permis, tant soit peu, l’intégration de certaines populations autochtones (directement ou par la contractualisation) à l’activité de production du charbon de bois et a contribué à ouvrir leur accès aux recettes relevant de l’exploitation commerciale de ce produit forestier. Cependant, le Comité intervillageois de gestion et de développement (CIVGD) est apparu comme une institution communautaire autonome disposant de son propre territoire : la Zone aménagée (ZA). Son autonomie face aux organes de la communauté rurale est grandissante, même si l’esprit de la décentralisation voudrait que toutes les institutions qui interviennent dans l’« espace public » local soient subordonnées aux collectivités locales. Le pluralisme institutionnel s’est également traduit par la récupération des pouvoirs de gestion transférés aux institutions du PROGEDE par les institutions coutumières, singulièrement les chefs de village au détriment de l’institution décentralisée, le conseil rural. Cependant, on peut se demander si l’État sénégalais n’est pas favorable à la création de ces situations de renforcement d’autres institutions locales au détriment de la collectivité locale. En effet, certains responsables des institutions déconcentrées (agents forestiers et sous-préfets) exercent des pressions sur les élus locaux pour faire triompher les politiques nationales de gestion forestière sur les demandes et les besoins locaux. C’est le cas dans l’exploitation du charbon de bois où l’approvisionnement des centres urbains sert de justification pour la subordination, par certaines autorités déconcentrées, des priorités et des besoins locaux à la politique de l’État sénégalais. Cette étude, menée dans plusieurs localités, cherche à définir dans quelle mesure l’État et ses services déconcentrés ne devraient pas améliorer la démarche qu’ils ont adoptée vis-à-vis des collectivités locales pour mieux concilier les options du « local » et celles du « national », et propose des recommandations dans ce sens.
ISBN : 2-86978-188-1
CODESRIA 2006
LA DIPLOMATIE DE LA REPUBLIQUE DE GUINEE
Passé, présent et avenir
La République de Guinée est devenue indépendante le 2 octobre 1958. En matière de politique étrangère, l’on constate des continuités ? travers tous les régimes en ce qui concerne certains fondements. Mais si la première République (1958-1984) a mis l’accent sur les considérations d’ordre idéologique, les régimes successifs depuis 1984 se sont concentrés plutôt sur les aspects économiques. Cet ouvrage présente les contextes géopolitiques de la diplomatie guinéenne depuis l’indépendance et porte un regard critique sur les moyens humains et les infrastructures à l’aide desquels elle s’est déployée. Il analyse la nature et les facteurs explicatifs des relations bilatérales entre la Guinée et certains des pays avec lesquels elle a entretenu des relations particulières. Il s’intéresse aussi aux actions multilatérales du pays dans les cadres notamment de la CEDEAO, de l’OUA/UA et de l’ONU. Le dernier chapitre porte un regard prospectif sur l’avenir de la diplomatie guinéenne à l’ère du numérique. Il s’appuie sur un solide rappel des théories de relations internationales dans la première partie, et une riche littérature en français et en anglais, y compris des documents officiels sur les différents aspects du livre. Il a bénéficié de beaucoup d’entretiens avec de nombreux diplomates guinéens.
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