$6
Tenkir Bonger
ISBN: 0850-2633
CODESRIA 1996
À partir de quels moments, pour quelles raisons et de quelles manières, la religion et la culture, lorsqu’elles se lient au politique, peuvent-elles être à la fois sources et lieux d’expression des fondamentalismes ? Ce sont les questions centrales qui traversent ce livre. Ce qui est considéré ici, c’est « la religion » lorsqu’elle est idéologie qui fonde la culture et devient outil d’accès au pouvoir moral, au pouvoir social et surtout au pouvoir politique. Les messages culturels et religieux et leurs interprétations sous-tendent souvent les décisions, les lois et les programmes prises par le politique. Ils ont des effets directs sur la société, en général, et sur les femmes et les rapports de genre, en particulier. Les contributions à cet ouvrage analysent les diverses formes du fondamentalisme dans quelques pays africains, leurs contextes d’émergence et la manière dont elles (re)façonnent les identités et les rapports hommes/femmes. Ces fondamentalismes constituent des sources de préoccupations persistantes dans les débats de société, aussi bien des organisations féministes et féminines que des mondes académiques et politiques. Les manipulations des cultures et des religions se font de plus en plus politiques et finissent par occasionner des discriminations sociales, voire des violences physiques, morales et symboliques assurément insoutenables.
Fatou Sow, sociologue, est titulaire d’un Doctorat de 3e cycle (Paris-Sorbonne) et d’une Habilitation à diriger des recherches en sociologie (Paris denis-Diderot). Elle est, depuis 2008, la directrice du Réseau international de solidarité Women Living Under Muslim Laws (Londres, UK).
Usages et pratiques des TIC dans les situations éducatives et de formation pour la résolution de problèmes complexes (Ebook)
L’université Gaston Berger de St Louis a entrepris depuis quelques années un processus dynamique de diversification de son offre de formation et d’amélioration de ses stratégies pédagogiques. Dans ce cadre, il a été mis en place une UFR des Sciences de l’éducation. Ce travail cherche à voir de quelles manières, les étudiants africains peuvent participer à la réflexion globale sur les défis de nos pays par la mise en oeuvre de curriculum d’enseignement et de formation en technologie éducative cohérent et pragmatique prenant en charge les dynamiques de changement dans lesquelles s’engagent nos états. Il cherche également à réinterroger le rôle des écoles et des institutions d’enseignement supérieur dans la manière de repenser nos défis en termes d’habiletés indispensables. En se fondant sur les approches innovantes en Technologie éducative, qui prennent appui sur les théories socioconstructivistes en sciences de l’apprentissage, des dispositifs numériques seront utilisés pour collaborer (coélaborer) à la résolution de problèmes complexes inhérents aux mutations des sociétés modernes. Et pour cela, il est envisagé une approche méthodologique fondée sur l’approche par les compétences par une mise en application des principes qui encadrent la coélaboration de connaissances (12 Principes de Knowledge Building) et à travers une démarche itérative s’appuyant sur la « Design Based-Research » (Recherche basée sur la conception).
Kenya: The Struggle for Democracy (Printed)
« Riveting, compelling, engaging and inspiring… Not only is Kenya : The Struggle for Democracy a book of first-rate scholarship, it is an informative and readable treatise on the everyday expressions of Kenyan citizens’ intense passion for openness, justice and responsible governance ». Lisa Aubrey, Ohio University « A very refreshing, rigorous, informative and multidisciplinary analysis of Kenya’s transition to democratic governance, Kenya : The Struggle for Democracy not only identifies the reasons behind Kenya’s failure to institutionalise democracy, but it also provides possible solutions ». John Mukum Mbaku, Willard L. Eccles Professor of Economics and John S. Hinckley Fellow, Weber State University « A moving and comprehensive analysis of institutions and actors that have shaped Kenya’s future… For Africanists, this is compulsory reading which requires a response ». Winnie Mitullah, University of Nairobi.
The Military and Militarism in Africa (Ebook)
Although all authoritarian regimes in Africa are not military in character, the question of the military has been central to the current issue of democratization on the continent. The contributions in this volume deal neither with the definitive erosion of the military and civil authoritarianism, nor with the inexorable march toward democracy but with what appears in retrospect to be a less clear-cut and more open-ended state of transition, located ambiguously between the crisis of authoritarianism and the prospect for democracy on the continent. The contributors emphasize the uneven patterns and forms of militarisation in Africa but within and between regimes.
Études africaines de géographie par le bas / African Studies in Geography from Below (Printed)
Il est largement admis, aujourd’hui, que les conceptions de l’espace et du temps sont « socialement construites » au sens où chaque société les élabore en fonction de ses modes de production, de son organisation interne et de ses valeurs. Ces conceptions deviennent toutefois si familières. Elles acquièrent une telle force d’évidence qu’elles prennent l’importance de faits objectifs. C’est pourquoi elles orientent ou canalisent les processus de reproduction sociale. C’est aussi pourquoi elles sont si fortement contestées lors des moments de grande transformation : quand changent les modes de production économique, les conceptions de l’espace et du temps doivent elles-mêmes changer pour permettre de nouvelles pratiques matérielles de reproduction sociale. La Géographie par le Bas désigne, en première approche, une critique de la pensée territoriale dominante. L’hypothèse centrale de ce livre est que les manières dont nous sommes éduqués à voir le territoire, à le concevoir et, partant, à l’organiser, déterminent nos capacités à résoudre les problèmes qui s’y posent.
Libéralisation et développement économiques en Afrique (Printed)
Dans son discours délivré à la clôture de la 11ème Assemblée Générale du CODESRIA, à Maputo en 2005, Jomo Kwame Sundaram remarque que plus de trois décennies de stagnation économique, de privation et d’une pauvreté agrandissante ont gravement affecté le tissu économique, social et politique de l’Afrique. Par conséquent, des efforts proactifs sont d’une urgente nécessité pour la création de capacités durables pour le développement. Sundaram défend que l’opinion générale sur le développement de l’Afrique et la pauvreté est souvent erroné et dangereux. Même le FMI a reconnu que la libéralisation financière internationale n’a fait qu’exacerber la volatilité. Encore pire, des preuves tangibles ont été fournies sur le fait que certaines recommandations avancées sur la politique économique et les conditionnalités imposées aux gouvernements africains ont reflété le manque de désintérêt et la préjudice de la part de ceux qui sont supposés aider l’Afrique. C’est en tenant compte du fait que la croissance économique et le développement ne réduisent pas nécessairement la pauvreté et les inégalités que Sundaram appelle à un ‘espace politique’ élargi afin que les gouvernements africains puissent choisir ou mettre sur pied leur propre stratégies de développement, mais aussi développer et mettre en oeuvre des politiques de développement qui sont plus appropriées.
Enseignement supérieur en Afrique Francophone: crises, réformes et transformations – Étude comparative entre le Congo, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso (Printed)
L’enseignement supérieur en Afrique en générale – et en Afrique francophone en particulier a connu une forte expansion en termes d’effectifs des étudiants et du nombre de structures depuis son avènement. Trois grands moments marquent son évolution, tant du point de vue de ses objectifs que de son orientation stratégique. Il s’agit de l’ère des universités coloniales, celles instituées par le colon; de celle des universités de l’indépendance, celles qui devaient affirmer la souveraineté nationale au lendemain des indépendances à travers la nationalisation, voire l’autonomisation du champ académique, et enfin celle des universités du développement dont le contenu, défini par les dirigeants nationaux, est censé correspondre aux exigences du développement.
La rupture des grands équilibres macroéconomiques des années 80 a engendré la crise et la fin du développement du secteur éducatif. Cette crise multiforme qui concerne à la fois la pertinence, la qualité, la gestion et le financement de l’enseignement supérieur a engendré ces deux dernières décennies la dégradation des infrastructures et du milieu d’apprentissage, mais aussi l’exode continu des cerveaux, le déclin de la recherche et l’amplification des conflits entre étudiants, syndicats des personnels et l’administration de l’enseignement supérieur. Cette étude contribue à la réflexion que nécessitent les nouvelles formes d’exigences qui remettent en cause les performances des universités africaines dès lors que celles-ci influencent autant le marché du travail que l’évolution des connaissances.
Saida Yahya-Othman is a retired Associate Professor of the University of Dar es Salaam, where she worked for over 40 years. She trained at the Universities of Dar es Salaam, York and Edinburgh, in English linguistics, and has taught and published largely in that area, particularly discourse analysis and pragmatics. In 1972 she married Haroub Othman, who died in 2009. She lives in Dar es Salaam, where she does pre-publication work.
ISBN 9789987082834
2013
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