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Ibbo Mandaza
CODESRIA, 1992, 532 p.
ISBN : 2-86978-003-6 (broché)
Law and justice in a Multicultural Society: The case of Mozambique (Printed)
This book presents the main results of a research project on the systems of justice in Mozambique, undertaken under the auspices of the country’s Supreme Court, in academic partnership with the Center for African Studies at Eduardo Mondlane University, Mozambique and the Centre for Social Studies at the School of Economics, Coimbra University, Portugal. It is dedicated to the memory of the internationally renowned Mozambican economist and Professor of Development Studies, José Guilherme Negrão. Although he died prematurely, Negrão collaborated in this project, and authored the final chapter dealing with the vexed question of land.
Until the onset of Portuguese colonisation towards the end of the nineteenth century, the peoples of Mozambique did not live under a single political entity. Rather, they existed as independent entities with various forms of political and social organisation. The twentieth century saw a consolidation of colonial rule, and important changes in the organisation of power. After independence, new Eurocentric political-legal cultures were added to the existing mix of legal orders. The distinctions between the colonial law and indigenous customary law became increasingly blurred, such that Mozambique now constitutes a heterogeneous state composed of a mosaic of legal hybrids, incorporating local/indigenous customary practices and religious law, as well as state civil law.
Departing from a broad understanding of law in Mozambique, this work analyses the complex network of judicial systems by interrogating the roles of the entities intervening in the system in colonial and postcolonial contexts. The main objective is to promote an empirically sound and dynamic understanding of the relationships between the multiple judicial entities present in the country within the context of cultural transformation in Africa. Overall, the book is intended as a contribution to current debates on the formation of the state in Mozambique from the nineteenth century.
The authors further considers the alternative mechanisms of conflict resolution taking place in the complexity of different legal rationalities: the remains of the Portuguese legal codes, socialist policies, customary law, religious systems and Western constitutionalism.
Les défis du développement local au Sénégal
Le présent ouvrage se veut une analyse sans complaisance de la politique de décentralisation en milieu rural au Sénégal, mettant en exergue son incapacité à promouvoir le développement local qui est pourtant sa principale raison d’être dans un contexte de pauvreté. Pour identifier les raisons des lacunes, l’auteur va au-delà des textes et explore la compatibilité du comportement sociologique des acteurs et du contexte culturel avec la poursuite des objectifs de développement local. Mais il existe bien des solutions à la léthargie des acteurs concernés et à la faible envergure des initiatives entreprises. Elles devraient être recherchées dans la mobilisation méthodique et citoyenne autour d’actions plus ambitieuses, plus adaptées aux terroirs respectifs, quoique ouvertes sur la modernité et parfaitement ancrées dans la culture du résultat.
Depuis l’indépendance, le Sénégal s’est lancé dans un mouvement de décentralisation qui a abouti, en 1996, à la régionalisation. La loi ne définit pas la décentralisation, encore moins la régionalisation. Dans le préambule du code des collectivités locales, néanmoins, il est précisé que les nouveaux textes cherchent à promouvoir « des autorités décentralisées et proches des citoyens, libres de leurs décisions, des représentants de l’État sur le terrain dotés de pouvoirs déconcentrés, un contrôle de légalité adapté et rapproché ». Ainsi les régions, à l’image des communes et communautés rurales, sont-elles érigées en collectivités locales, dirigées par des conseillers élus. De plus, dix domaines de compétence – dont la gestion des ressources naturelles et l’environnement – sont transférés aux régions, communes et communautés rurales (RDS 1996b).
African linguistics and the Development of African Communities / la linguistique africaine et le développement des communautés africaines
This diverse and comprehensive collection of essays embraces the main discourses in the field of African languages and linguistics. Overall, it argues for the absolute necessity of developing African languages as a condition of socio-economic development. The work further advocates the involvement of all sectors of society in language development efforts, language identification, and the imperative of validating African languages as equal to the colonial languages.
This edited collection of papers in both English and French offers a continent-wide approach to matters linguistic, focusing in particular on countries such as: Chad, Nigeria, Gabon and Cameron. It highlights the historic role African languages must play in the realisation of NEPAD to jumpstart social and economic development on the continent. The authors provide in-depth analysis of subjects such as: the development of African languages and their role in African renaissance; the difficulties and controversies around African mother tongue education; and endangered minority languages threatened with extinction.
Enseignement supérieur en Afrique Francophone: crises, réformes et transformations – Étude comparative entre le Congo, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso (Printed)
L’enseignement supérieur en Afrique en générale – et en Afrique francophone en particulier a connu une forte expansion en termes d’effectifs des étudiants et du nombre de structures depuis son avènement. Trois grands moments marquent son évolution, tant du point de vue de ses objectifs que de son orientation stratégique. Il s’agit de l’ère des universités coloniales, celles instituées par le colon; de celle des universités de l’indépendance, celles qui devaient affirmer la souveraineté nationale au lendemain des indépendances à travers la nationalisation, voire l’autonomisation du champ académique, et enfin celle des universités du développement dont le contenu, défini par les dirigeants nationaux, est censé correspondre aux exigences du développement.
La rupture des grands équilibres macroéconomiques des années 80 a engendré la crise et la fin du développement du secteur éducatif. Cette crise multiforme qui concerne à la fois la pertinence, la qualité, la gestion et le financement de l’enseignement supérieur a engendré ces deux dernières décennies la dégradation des infrastructures et du milieu d’apprentissage, mais aussi l’exode continu des cerveaux, le déclin de la recherche et l’amplification des conflits entre étudiants, syndicats des personnels et l’administration de l’enseignement supérieur. Cette étude contribue à la réflexion que nécessitent les nouvelles formes d’exigences qui remettent en cause les performances des universités africaines dès lors que celles-ci influencent autant le marché du travail que l’évolution des connaissances.
Les matérialités contemporaines du religieux aux frontières du privé
Dans les sociétés ouest-africaines, l’espace public est fortement imprégné de religiosités. Il s’y édicte une kyrielle de conduites à tenir susceptibles d’influencer les croyants. Comprendre ces dynamiques religieuses implique de saisir comment ces normes pénètrent la vie privée des individus, et comment les croyants – chrétiens et musulmans – se saisissent de ces normes, les mettent en scène ou les détournent dans leur quotidien. Fruit d’un travail collectif mené dans l’ANR « Priverel », en partenariat avec les universités de Ouagadougou (Burkina Faso), Abomey Calavi (Bénin) et Gaston Berger (Saint-Louis, Sénégal), cet ouvrage s’appuie sur la notion « d’espace privé religieux » pour analyser l’appropriation par les croyants des normes religieuses au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
Usages et pratiques des TIC dans les situations éducatives et de formation pour la résolution de problèmes complexes (Ebook)
L’université Gaston Berger de St Louis a entrepris depuis quelques années un processus dynamique de diversification de son offre de formation et d’amélioration de ses stratégies pédagogiques. Dans ce cadre, il a été mis en place une UFR des Sciences de l’éducation. Ce travail cherche à voir de quelles manières, les étudiants africains peuvent participer à la réflexion globale sur les défis de nos pays par la mise en oeuvre de curriculum d’enseignement et de formation en technologie éducative cohérent et pragmatique prenant en charge les dynamiques de changement dans lesquelles s’engagent nos états. Il cherche également à réinterroger le rôle des écoles et des institutions d’enseignement supérieur dans la manière de repenser nos défis en termes d’habiletés indispensables. En se fondant sur les approches innovantes en Technologie éducative, qui prennent appui sur les théories socioconstructivistes en sciences de l’apprentissage, des dispositifs numériques seront utilisés pour collaborer (coélaborer) à la résolution de problèmes complexes inhérents aux mutations des sociétés modernes. Et pour cela, il est envisagé une approche méthodologique fondée sur l’approche par les compétences par une mise en application des principes qui encadrent la coélaboration de connaissances (12 Principes de Knowledge Building) et à travers une démarche itérative s’appuyant sur la « Design Based-Research » (Recherche basée sur la conception).
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