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Ibbo Mandaza
CODESRIA, 1992, 532 p.
ISBN : 2-86978-003-6 (broché)
The ‘counter-revolution’ in Development Economics in the 1980s fundamentally altered the way the state ‘thinks’, which is evident in the state’s retrenchment and reconstitution of the state’s relationship to its citizens. The combination of deflationary macroeconomic policies and a residual approach to social policy, broadly, and social provisioning, more specifically, fundamentally altered the post-colonial trajectory of public policy in Africa. Despite the neoliberal ascendance that nurtured the more residual direction of social policy, the contention for an alternative vision of social policy remained and advanced with vigour. Specific contributions range from the deployment of social policy in framing the nation-building project, endogenous mutual support institutions, land and agrarian reform as a social policy instrument, the gender dynamics of social policy, and the mechanism enabling the spread of cash transfer schemes on the continent.
Décentralisation sans représentation: Le charbon de bois entre les collectivités locales et l’Etat
La présente étude porte sur deux villages d’une collectivité locale du Sénégal. Elle consiste en une analyse de la problématique de la représentation politique locale, à travers la production de charbon de bois dans une forêt dont la gestion est dévolue aux élus locaux depuis la loi de la décentralisation, en 1996, par le biais des compétences transférées. Cette étude montre que si l’on retient comme critère l’obligation des élus de rendre compte aux administrés villageois et de répondre à leurs aspirations, en matière d’exploitation forestière, l’effet politique de la décentralisation est plutôt faible en termes de promotion de la démocratie locale. D’autre part, la répartition déséquilibrée des pouvoirs et ressources entre l’État et la collectivité locale explique, dans une certaine mesure, la faible efficacité des élus locaux en matière forestière, ainsi que les dysfonctionnements du couple déconcentration/- décentralisation. En matière d’exploitation forestière, l’action publique locale reste limitée par le poids des intérêts partisans, le manque de transparence et de répartition claire des rôles et responsabilités au sein du conseil rural. Le document se termine par un certain nombre de recommandations dont la mise en application devrait aider à améliorer la GRN au niveau des communautés rurales, notamment en rendant les conseillers ruraux plus responsables vis-à-vis de ceux qui les ont élus.
Libéralisation et développement économiques en Afrique (Printed)
Dans son discours délivré à la clôture de la 11ème Assemblée Générale du CODESRIA, à Maputo en 2005, Jomo Kwame Sundaram remarque que plus de trois décennies de stagnation économique, de privation et d’une pauvreté agrandissante ont gravement affecté le tissu économique, social et politique de l’Afrique. Par conséquent, des efforts proactifs sont d’une urgente nécessité pour la création de capacités durables pour le développement. Sundaram défend que l’opinion générale sur le développement de l’Afrique et la pauvreté est souvent erroné et dangereux. Même le FMI a reconnu que la libéralisation financière internationale n’a fait qu’exacerber la volatilité. Encore pire, des preuves tangibles ont été fournies sur le fait que certaines recommandations avancées sur la politique économique et les conditionnalités imposées aux gouvernements africains ont reflété le manque de désintérêt et la préjudice de la part de ceux qui sont supposés aider l’Afrique. C’est en tenant compte du fait que la croissance économique et le développement ne réduisent pas nécessairement la pauvreté et les inégalités que Sundaram appelle à un ‘espace politique’ élargi afin que les gouvernements africains puissent choisir ou mettre sur pied leur propre stratégies de développement, mais aussi développer et mettre en oeuvre des politiques de développement qui sont plus appropriées.
Nationalisme, panafricanisme et reconstruction africaine (Printed)
Quel sens donner au nationalisme et au panafricanisme? Comment ces idéaux pourraient-ils servir la reconstruction africaine? Quelles seraient les permanences et les bifurcations du sentiment nationaliste? Comment réconcilier le patriotisme, le panafricanisme, l’idéal panafricain et le phénomène de « fuite des cerveaux » ou avec la mondialisation capitaliste? Le panafricanisme peut-il aider l’entrepreneuriat africain et vice versa? Quelle aura été la contribution des intellectuels à la lutte pour l’indépendance africaine, la démocratie, et le développement qui sont si intimement liés? Est-il possible de refonder l’idéal panafricaniste à l’aune de l’intellectualité symbolique musicale? Cet ouvrage tente de répondre à ces questions et constitue une contribution majeure à la réflexion sur la reconstruction africaine qui requiert un réveil du nationalisme et du panafricanisme, ainsi qu’un plus grand engagement des intellectuels et peuples africains. Critique et autocritique, cet ouvrage devrait interpeller les intellectuels africains de tous bords au sujet de leur rôle individuel et collectif dans la lutte de notre peuple pour sa libération totale et la reconstruction africaine à l’ère de la mondialisation. Il est d’abord destiné aux Africains, aux entrepreneurs politiques, économiques, sociaux et culturels africains et à tous ceux qui se préoccupent de la reconstruction africaine.
Ce volume sur les perspectives africaines sur la mondialisation, le terrorisme et le développement réunit trois conférences de grande qualité délivrées par des universitaires de renommée. Ces conférences ont constitué un des moments forts de la 10e Assemblée générale du CODESRIA qui s’est tenue en 2002, à Kampala, Ouganda. Les conférences, qui sont parties intégrantes de l’Assemblée générale triennale du CODESRIA, sont présentées par d’éminents universitaires, dont le travail a largement contribué à façonner le paysage intellectuel africain. La Conférence Claude Ake, traditionnellement réservée au président sortant du Comité exécutif, a été livrée par Mahmood Mamdani. L’auteur a, entre autres, développé une perspective africaine du 11 septembre, en faisant remarquer que les racines du terrorisme sont à rechercher en Amérique, et dans l’épisode de la guerre froide. Il a également souligné le rôle du « culture talk » dans l’émergence du terrorisme. Ce même thème est également celui de la Conférence Cheikh Anta Diop délivrée par Samir Amin. Celui-ci nous en donne un aperçu critique, ainsi qu’une exploration des diverses alternatives à la mondialisation néolibérale et au militarisme. La Conférence Léopold Sédar Senghor a été honorée par la présence de Fatou Sow, qui a souligné le besoin de redéfinition du développement africain selon une perspective qui tient compte du genre. Elle a également regretté la lenteur de la procédure d’intégration des femmes dans les différentes sphères d’activités, malgré le fait que les femmes ont acquis le droit de cité ; « les femmes ont le droit d’avoir des droits », dit-elle.
This innovative work is the first CODESRIA has published in Portuguese, and the first scholarly work the institution has published on the politics, economics and societies of the Portuguese-speaking African countries, authored by social scientists from those countries. In its engagement with the Portuguese-speaking social science communities in Africa, the publication represents an important milestone for CODESRIA, and a symbolic moment in the development of Lusophone studies on the continent. The collection of essays grew out of CODESRIA’s ‘Lusophonia’ initiative, launched at an international symposium in May 2005 which brought together over 60 academics, mostly from the Lusophone African countries, as well as from African studies institutions in Portugal and Brazil, to reflect on the history, democracy and integration of the Portuguese speaking countries. The objectives of the Lusophonia initiative are to give a voice to social scientists from Portuguese speaking countries; centre debates on the priorities identified by the local academic communities; establish an integrated body of researchers based in the Portuguese speaking countries and integrate these into CODESRIA’s wider research programmes to the benefit of the wider research communities; and to strengthen capacity in the social sciences and comparative studies in the Lusophone environment in Africa.
Education Financing & Budgetary Reforms in Africa : The Swaziland Case ( Printed)
This book sets out the Swaziland educational model and policies, and in the context of the management of the national economy. It shows that the proportion of the annual government budget devoted to education in Swaziland ranks amoungst the highest in Africa and many of the goals set at the world summit for children in 1990 are being achieved. There is universal access of primary education, gender equality of access across almost all levels of education. The study also shows however that less positively, the system is increasingly under financial pressure particularly to fund the growing demand for higher education, comparatively very expensive. The co-authors advocate comprehensive budgetary and financial reforms drawing up a model in line with current policy directions to increase funding for tertiary education, and so release more funds for improving quality at lower levels.
Dead-end to Nigerian Development SC (Printed)
Okwudiba Nnoli
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