This book covers diverse histories of student movements in post-apartheid South Africa, taking note of the historical moment of the 1976 student uprisings and the evolution of student activism since that seminal event. Decolonization and reform of the higher education sector are important themes of the book. The volume aims to understand how student movements comprehend and articulate demands for the process of decolonization and Africanization of the curriculum, their transformative effect on the university and the role that a decolonized and African university should play in South African society’s pursuit of freedom. The book explores transformation of universities specifically with regard to race, gender, patriarchy, sexuality, and people living with disabilities in relation to student experiences. The book also deals with aspects related to institutional racism, funding, class, access, violence, and student services. It explores the nature of contemporary student mobilization as a quest for education as freedom in a democratic country, deconstructing the Rhodes Must Fall and Fees Must Fall movements that have reignited interest in the role of student activism in South African society. This book is timeless and timely: celebrating and critiquing student activism in transforming higher education, society and our times.
CHASING FREEDOM Histories, Analyses and Voices of Student Activism in South Africa
$9 – $15
CHASING FREEDOM Histories, Analyses and Voices of Student Activism in South Africa
Zukiswa Mqolomba is a former SRC President of the University of Cape Town, former Provincial Executive Committee member of SASCO and alumnus student leader. She is a Mandela Rhodes Scholar and Chevening scholar. She has two master’s degrees and also holds an executive leadership training certificate. Mqolomba now works for the Presidency of the Republic of South Africa.
Suntosh R. Pillay is a clinical psychologist and researcher in the public sector in Durban, South Africa, with roots in student journalism, community mobilizing and mental health advocacy. He completed his Masters in Social Sciences degree at the University of KwaZulu-Natal (UKZN), and is affiliated to UKZN’s Department of Clinical Medicine. He is committed to developing critical psychopolitical theory and practices in South Africa.
Book Format / Format du livre | Hard Copy / Format papier, Soft Copy / Format electronique |
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A la 11ème Assemblée générale du CODESRIA qui s’est tenue à Maputo en décembre 2005, Carlos Lopes a prononcé le Discours Cheikh Anta Diop sur ‘L’Afrique face aux enjeux de la citoyenneté et de l’inclusion : l’héritage de Mário de Andrade’ de l’Angola. Il examine la vie et l’époque de Mário Andrade, le nationalisme africain et ses propositions révolutionnaires en plus des triomphes et vicissitudes de la négritude et du panafricanisme. Il analyse les conséquences pour les citoyens de ces pays, l’inclusion et le respect pour les identités. Il conclue son intervention par leurs implications de tous ces facteurs pour les intellectuels africains. A l’instar de Mario de Andrade qui détestait les rites associés au pouvoir et qui avait honte des notions de citoyenneté exclusivistes. Lopes fait une critique sur le nationalisme étroit qui met en danger le panafricanisme. Il fait appel aux intellectuels africains pour la dénonciation de ces pratiques dans l’intérêt des droits universels basés sur le principe que le développement amène plus d’opportunités et de liberté de choix.
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Birago Diop nous rappelait déjà que « les morts ne sont pas morts! » Cette vérité hypothétique est peut-être valable pour le quota. En effet, malgré son élimination juridique, le quota résiste et continue d’exister. Sa « mort » annoncée tarde à se réaliser. La question n’est plus de savoir si le quota doit « mourir ». Sa « mort » est prononcée comme une sentence que le « bourreau » n’ose pas exécuter. La question est plutôt de savoir combien de temps va encore durer la « lutte contre la mort » que le quota a engagée. Le quota est « mort » juridiquement. Mais il a survécu dans la pratique. Aussi, le quota est-il à l’image d’un être « vivant surnaturel ». Il est né, a vécu, est mort et est ressuscité. Si sa naissance a été précipitée et sa vie tumultueuse, sa mort, elle, a été programmée et sa résurrection était prévisible. En fait, en 1996, le Sénégal se dote d’un code des collectivités locales qui prévoit le transfert de compétences de l’État vers les collectivités locales ; parmi ces compétences, la gestion de l’environnement et des ressources naturelles. Le code forestier de 1998 a clairement exprimé la volonté du législateur de consacrer la décentralisation forestière. C’est ainsi que le système du quota devait être supprimé depuis le 21 février 2001. Il devait être remplacé par l’aménagement qui transfère les compétences de gestion de l’exploitation forestière aux élus locaux. Cependant, les plans d’aménagement ont du mal à se concrétiser. Si, le code forestier du Sénégal de 1998 constitue un cadre propice pour réaliser une décentralisation dans le secteur forestier, conformément à la décentralisation politico-administrative, la décentralisation forestière reste inachevée. Elle reste bloquée en large partie par la survivance du système des quotas.
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Le présent ouvrage se veut une analyse sans complaisance de la politique de décentralisation en milieu rural au Sénégal, mettant en exergue son incapacité à promouvoir le développement local qui est pourtant sa principale raison d’être dans un contexte de pauvreté. Pour identifier les raisons des lacunes, l’auteur va au-delà des textes et explore la compatibilité du comportement sociologique des acteurs et du contexte culturel avec la poursuite des objectifs de développement local. Mais il existe bien des solutions à la léthargie des acteurs concernés et à la faible envergure des initiatives entreprises. Elles devraient être recherchées dans la mobilisation méthodique et citoyenne autour d’actions plus ambitieuses, plus adaptées aux terroirs respectifs, quoique ouvertes sur la modernité et parfaitement ancrées dans la culture du résultat.