Africa and the Disruptions of the Twenty-first Century
$18 – $30
This collection of essays interrogates the repositioning of Africa and its diasporas in the unfolding disruptive transformations of the early twenty-first century. It is divided into five parts focusing on America’s racial dysfunctions, navigating global turbulence, Africa’s political dramas, the continent’s persistent mythologisation and disruptions in higher education. It closes with tributes to two towering African public intellectuals, Ali Mazrui and Thandika Mkandawire, who have since joined the ancestors.
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Les matérialités contemporaines du religieux aux frontières du privé
Les matérialités contemporaines du religieux aux frontières du privé
Dans les sociétés ouest-africaines, l’espace public est fortement imprégné de religiosités. Il s’y édicte une kyrielle de conduites à tenir susceptibles d’influencer les croyants. Comprendre ces dynamiques religieuses implique de saisir comment ces normes pénètrent la vie privée des individus, et comment les croyants – chrétiens et musulmans – se saisissent de ces normes, les mettent en scène ou les détournent dans leur quotidien. Fruit d’un travail collectif mené dans l’ANR « Priverel », en partenariat avec les universités de Ouagadougou (Burkina Faso), Abomey Calavi (Bénin) et Gaston Berger (Saint-Louis, Sénégal), cet ouvrage s’appuie sur la notion « d’espace privé religieux » pour analyser l’appropriation par les croyants des normes religieuses au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
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Genre et fondamentalismes/Gender and Fundamentalisms
À partir de quels moments, pour quelles raisons et de quelles manières, la religion et la culture, lorsqu’elles se lient au politique, peuvent-elles être à la fois sources et lieux d’expression des fondamentalismes ? Ce sont les questions centrales qui traversent ce livre. Ce qui est considéré ici, c’est « la religion » lorsqu’elle est idéologie qui fonde la culture et devient outil d’accès au pouvoir moral, au pouvoir social et surtout au pouvoir politique. Les messages culturels et religieux et leurs interprétations sous-tendent souvent les décisions, les lois et les programmes prises par le politique. Ils ont des effets directs sur la société, en général, et sur les femmes et les rapports de genre, en particulier. Les contributions à cet ouvrage analysent les diverses formes du fondamentalisme dans quelques pays africains, leurs contextes d’émergence et la manière dont elles (re)façonnent les identités et les rapports hommes/femmes. Ces fondamentalismes constituent des sources de préoccupations persistantes dans les débats de société, aussi bien des organisations féministes et féminines que des mondes académiques et politiques. Les manipulations des cultures et des religions se font de plus en plus politiques et finissent par occasionner des discriminations sociales, voire des violences physiques, morales et symboliques assurément insoutenables.
Fatou Sow, sociologue, est titulaire d’un Doctorat de 3e cycle (Paris-Sorbonne) et d’une Habilitation à diriger des recherches en sociologie (Paris denis-Diderot). Elle est, depuis 2008, la directrice du Réseau international de solidarité Women Living Under Muslim Laws (Londres, UK).
De l’État indépendant du Congo au Zaïre contemporain (1885-1974) : pour une démystification de l’histoire économique et politique
De l’État indépendant du Congo au Zaïre contemporain (1885-1974) : pour une démystification de l’histoire économique et politique (Printed)
Qu’est-il advenu des « richesses » tant vantées du Congo ? Plus précisément, qui a bénéficié du capital accumulé par l’industrie coloniale ? Comment se fait-il que l’économie zaïroise soit restée une économie sous-développée alors que l’économie belge, elle, a prospéré ? Le triomphe actuel des multinationales, avec à leur tête le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, aurait été préparé en fait, par les mécanismes mis en place au temps de la colonisation. Il faudrait seulement substituer « l’ajustement structurel » à la « pacification » coloniale.
En jetant un regard nouveau sur l’histoire économique du Zaïre qui remet en question le « savoir-faire colonial » et propose une interprétation enracinée dans le vécu populaire, J. Depelchin nous offre une contribution importante à l’historiographie africaine. Inciter d’autres chercheurs à s’intéresser aussi aux formes prises par les analyses du passé colonial, telle est l’ambition de l’auteur.
Ce livre s’appuie sur une documentation riche et variée.
J. Depelchin s’emploie à remettre en question les modalités de fonctionnement de l’interprétation historique, tout en procédant à une analyse minutieuse de l’impact des sociétés anonymes belges sur l’économie du Congo/Zaïre.
Jacques Depelchin est un intellectuel, un universitaire et un militant engagé en faveur de la paix, de la démocratie, de la transparence et d’une politique favorable au peuple en République démocratique du Congo.
Il est né au Congo et a étudié à l’Université Lovanium (Kinshasa) en RDC, à l’Université de Londres, à l’Université Johns Hopkins en Italie et à Stanford. Il a enseigné l’histoire de l’Afrique et d’autres sujets connexes à l’Université de Berkeley, à l’Université de Santa Cruz, à l’Université de San Francisco, à l’Université de Stanford, à l’Université de Syracuse et dans des universités de la République démocratique du Congo, du Mozambique et de la Tanzanie.
Le financement de l’éducation et réformes budgétaires au Bénin (Printed)
Joseph Ahanhanzo, Prudencia Zinsou, Yacinthe Gbaye, Joseph Prince Agbodgan & Arcadius Odjia
CODESRIA, 2001.- viii-106 p. (Série Groupe de travail Education et Finance)
ISBN : 2-86978-096-6
African futures and Childhood Studies in Africa” / ”Futurs africains et les études sur l’enfance en Afrique
African futures and Childhood Studies in Africa” / ”Futurs africains et les études sur l’enfance en Afrique
L’idée centrale de ce livre est que les enfants africains sont des créateurs d’avenir. L’ouvrage explore les liens entre l’évolution de l’enfance et les versions de l’avenir de l’Afrique afin de comprendre comment les enfants sont des incarnations vivantes de l’histoire et des agents prospectifs du changement social. S’appuyant sur des recherches menées dans diverses écologies culturelles, les auteurs des dix chapitres discutent des résultats liés à l’apprentissage, à la formation, au travail, aux droits, aux écoles, à la paix, à l’éducation, aux aspirations, aux conflits et à l’intégration des réfugiés – et de la manière dont les enfants les appréhendent dans leur vie quotidienne. Ils décrivent des études menées au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Éthiopie, au Kenya, en Afrique du Sud et au Zimbabwe. L’ouvrage va au-delà des notions hégémoniques sur les enfants africains, en leur donnant la capacité d’aspirer, en élargissant leur imagination créative de manière à approfondir notre connaissance des enfances passées et présentes. Tout en retraçant les problèmes de l’enfance dans les exigences de la société, les enfants ne sont conceptualisés ni comme des victimes ni comme des héros. Au contraire, ils sont des participants sociaux dont les expériences, les valeurs, les désirs, les pratiques et les espoirs créent un terrain analytique fertile à partir duquel nous pouvons théoriser l’avenir et la temporalité de manière plus complète.
Tatek Abebe est professeur d’études sur l’enfance et le développement à l’Université norvégienne des sciences et de la technologie (NTNU), à Trondheim, en Norvège. Il a fondé et a été le coordinateur du réseau nordique de recherche sur les enfants et les jeunes africains (2011-2016). En 2017, il a été directeur de l’Institut de l’enfance et de la jeunesse du CODESRIA. Il fait partie du comité de rédaction de plusieurs revues, notamment Childhood, Children’s Geographies et l’Ethiopian Journal of Environment and Development.
African Anthropologies: History, Critique and Practice (Printed)
African Anthropologies: History, Critique and Practice (Printed)
This overview of the history, application and teaching of anthropology in post-colonial Africa shows how the continent’s anthropologists are redefining the historical legacy of European and American disciplinary hegemony, and developing distinctively African contributions to anthropological theory and practice. The contributors illustrate the diverse national traditions of anthropological practice that have developed in sub-Saharan Africa since decolonisation and exemplify the diversity of professional work carried out by the discipline’s practitioners. Their commitment to a common disciplinary identity demonstrates the place that exists for a critical anthropology that is reflective about both its potentials and limitations.
Santé, société et politique en Afrique (Printed)
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La fin des années 1990 et le début des années 2000 ont vu se développer une réflexion globale établissant une relation réciproque étroite entre la santé et le développement économique et social (Murray & López 1996 ; Global Forum for Health Research 2000 ; United Nations Millenium Summit 2000 ; Sachs 2001 ; The World Bank 2001). L’étude des rapports de genre et des dynamiques sociales, culturelles et politiques est aussi apparue nécessaire à la compréhension des problèmes de santé ; tout comme le sont l’analyse des contextes de pauvreté, des situations de tensions ou de violences politiques et celle des enjeux économiques et des rapports de pouvoir à l’échelle nationale et internationale (Schoepf 2004). L’analyse de la situation sanitaire en Afrique fait ressortir le poids énorme des pathologies infectieuses (en particulier le paludisme, la tuberculose, les infections sexuellement transmissibles), de la morbidité et de mortalité maternelles et infantiles et leur développement au cours des dernières décennies des années 1990. De par son ampleur et de par ses impacts, le VIH/SIDA est certainement l’épidémie qui a le plus sévèrement touché l’Afrique au cours de ces deux dernières décennies. A ce tableau s’ajoute le poids des maladies non transmissibles dont l’importance parait grandissante, bien que faiblement documentée. La situation sanitaire en Afrique paraît étroitement associée aux crises multiformes qui affectent divers déterminants sociaux, écologiques, politiques ou économiques de la santé (éducation, cadre de vie, nutrition, accès à l’eau potable, niveau de vie…). Elle met à nu la décrépitude des systèmes de santé qui ploient sous les effets conjugués des contrecoups des programmes macroéconomiques, de l’exode des ressources humaines et des politiques de santé inadaptées aux besoins des individus et des communautés les plus pauvres. La crise de la santé est aussi celle des théories et modèles qui prédominent dans l’analyse et la construction des réponses biomédicales ou socio comportementales et qui demeurent lourdement influencées par les concepts culturels occidentaux. Les systèmes de santé en Afrique portent aussi encore le lourd héritage des paradigmes et des rapports politiques qui ont servi de modèle et d’armature théorique à la médecine coloniale. Ils prolongent des approches qui reproduisent des procès d’exclusion des aspects culturels, sociaux et politiques de la maladie dans les sociétés et communautés locales. En conclusion, il s’agit de re-conceptualiser la question de la santé dans des approches qui intègrent l’analyse des problèmes et la construction des réponses dans des processus sociaux, culturels et politiques de transformation sociale. La recherche africaine sur les problèmes de santé devrait, de ce fait, largement remettre en cause les paradigmes dominants dans lesquels elle se trouve, en grande partie, insérée.
Libéralisation et développement économiques en Afrique (Printed)
Libéralisation et développement économiques en Afrique (Printed)
Dans son discours délivré à la clôture de la 11ème Assemblée Générale du CODESRIA, à Maputo en 2005, Jomo Kwame Sundaram remarque que plus de trois décennies de stagnation économique, de privation et d’une pauvreté agrandissante ont gravement affecté le tissu économique, social et politique de l’Afrique. Par conséquent, des efforts proactifs sont d’une urgente nécessité pour la création de capacités durables pour le développement. Sundaram défend que l’opinion générale sur le développement de l’Afrique et la pauvreté est souvent erroné et dangereux. Même le FMI a reconnu que la libéralisation financière internationale n’a fait qu’exacerber la volatilité. Encore pire, des preuves tangibles ont été fournies sur le fait que certaines recommandations avancées sur la politique économique et les conditionnalités imposées aux gouvernements africains ont reflété le manque de désintérêt et la préjudice de la part de ceux qui sont supposés aider l’Afrique. C’est en tenant compte du fait que la croissance économique et le développement ne réduisent pas nécessairement la pauvreté et les inégalités que Sundaram appelle à un ‘espace politique’ élargi afin que les gouvernements africains puissent choisir ou mettre sur pied leur propre stratégies de développement, mais aussi développer et mettre en oeuvre des politiques de développement qui sont plus appropriées.
Zimbabwe : Économie politique de la transition
Ibbo Mandaza
CODESRIA, 1992, 532 p.
ISBN : 2-86978-003-6 (broché)