$13
B.U.N. Igwe & A. Fadahunsi
CODESRIA, 1994, 204 p.,
ISBN : 1-870784-07-3 (cased)
Saida Yahya-Othman is a retired Associate Professor of the University of Dar es Salaam, where she worked for over 40 years. She trained at the Universities of Dar es Salaam, York and Edinburgh, in English linguistics, and has taught and published largely in that area, particularly discourse analysis and pragmatics. In 1972 she married Haroub Othman, who died in 2009. She lives in Dar es Salaam, where she does pre-publication work.
ISBN 9789987082834
2013
Les défis du développement local au Sénégal
Le présent ouvrage se veut une analyse sans complaisance de la politique de décentralisation en milieu rural au Sénégal, mettant en exergue son incapacité à promouvoir le développement local qui est pourtant sa principale raison d’être dans un contexte de pauvreté. Pour identifier les raisons des lacunes, l’auteur va au-delà des textes et explore la compatibilité du comportement sociologique des acteurs et du contexte culturel avec la poursuite des objectifs de développement local. Mais il existe bien des solutions à la léthargie des acteurs concernés et à la faible envergure des initiatives entreprises. Elles devraient être recherchées dans la mobilisation méthodique et citoyenne autour d’actions plus ambitieuses, plus adaptées aux terroirs respectifs, quoique ouvertes sur la modernité et parfaitement ancrées dans la culture du résultat.
Les rapports sociaux de genre connaissent depuis quelques années des mutations significatives en Afrique et dans le monde. En effet, la vague de démocratisation qui souffle sur le continent depuis le début des années quatre-vingts et les transitions politiques qui en découlent engendrent une participation croissante des femmes dans la sphère publique. Sur le plan économique, les femmes déploient de nombreuses stratégies afin de s’assurer une certaine autonomie financière et, partant une capacité à s’affirmer au sein du ménage qui relèverait du domaine privé. Mais en même temps, les rapports sociaux de genre dans les sphères publique et privée restent encore marquées par la discrimination, l’inégalité, et la violence dont la majorité des victimes seraient des femmes.
Education Financing & Budgetary Reforms in Africa : The Swaziland Case ( Printed)
This book sets out the Swaziland educational model and policies, and in the context of the management of the national economy. It shows that the proportion of the annual government budget devoted to education in Swaziland ranks amoungst the highest in Africa and many of the goals set at the world summit for children in 1990 are being achieved. There is universal access of primary education, gender equality of access across almost all levels of education. The study also shows however that less positively, the system is increasingly under financial pressure particularly to fund the growing demand for higher education, comparatively very expensive. The co-authors advocate comprehensive budgetary and financial reforms drawing up a model in line with current policy directions to increase funding for tertiary education, and so release more funds for improving quality at lower levels.
Cet ouvrage propose une ethnographie de l’institution carcérale dans trois pays africains et rend compte de ses évolutions/appropriations dans le temps. En décrivant les acteurs avec leurs interactions/transactions, les productions de légitimités et constructions identitaires qui y ont cours, la perméabilité des frontières entre le dedans et dehors, il lève le voile sur la structuration des espaces carcéraux et de l’économie des valeurs qui y circulent et la confrontation des logiques formelles et informelles qui gouvernent leur quotidien. L’approche comparée de cette question sur plusieurs terrains avec diverses approches disciplinaires permet de sortir de l’image d’une prison « africaine » réifiée comme un espace clos, et de l’envisager comme un système de transactions sociales (valeurs, biens, services), de circulations de pouvoirs, de production de statuts, de rapports de domination, dans différents contextes socio-politiques africains. La question de la prison ouvre aussi à la réflexion sur les rapports entre le local et le global. Si les formes diversifiées d’expériences de la prison traduisent des héritages singuliers, elles s’articulent aussi à des cultures politiques contemporaines, avec des modèles de « bonnes pratiques » et des principes gestionnaires « voyageurs » qui participent ainsi à façonner le paysage des systèmes pénitentiaires et à construire les États africains.
Reforming the African Public Sector, Retrospect and Prospects (Printed)
Reforming the African Public Sector: Retrospect and Prospects is an in-depth and wide-ranging review of the available literature on African public sector reforms. It illustrates several differing country experiences to buttress the main observations and conclusions. It adopts a structural/institutional approach which underpins most of the reform efforts on the continent. To contextualize reform of the public sector and understand its processes, dynamics and intricacies, the book examines the state and state capacity building in Africa, especially when there can be no state without an efficient public sector. In addition, the book addresses a number of theories such as the new institutional economics, public choice and new public management, which have in one way or another influenced most of the initiatives implemented under public sector reform in Africa. There is also a survey of the three phases of public sector reform which have emerged and the balance sheet of reform strategies, namely, decentralization, privatization, deregulation, agencification, co-production and public-private partnerships. It concludes by identifying possible alternative approaches such as developing a vigorous public sector ethos and sustained capacity building to promote and enhance the renewal and reconstruction of the African public sector within the context of the New Partnerships for Africa’s Development (NEPAD), good governance and the Millennium Development Goals (MDGs).
This collection of essays interrogates the repositioning of Africa and its diasporas in the unfolding disruptive transformations of the early twenty-first century. It is divided into five parts focusing on America’s racial dysfunctions, navigating global turbulence, Africa’s political dramas, the continent’s persistent mythologisation and disruptions in higher education. It closes with tributes to two towering African public intellectuals, Ali Mazrui and Thandika Mkandawire, who have since joined the ancestors.
Décentralisation sans représentation: Le charbon de bois entre les collectivités locales et l’Etat
La présente étude porte sur deux villages d’une collectivité locale du Sénégal. Elle consiste en une analyse de la problématique de la représentation politique locale, à travers la production de charbon de bois dans une forêt dont la gestion est dévolue aux élus locaux depuis la loi de la décentralisation, en 1996, par le biais des compétences transférées. Cette étude montre que si l’on retient comme critère l’obligation des élus de rendre compte aux administrés villageois et de répondre à leurs aspirations, en matière d’exploitation forestière, l’effet politique de la décentralisation est plutôt faible en termes de promotion de la démocratie locale. D’autre part, la répartition déséquilibrée des pouvoirs et ressources entre l’État et la collectivité locale explique, dans une certaine mesure, la faible efficacité des élus locaux en matière forestière, ainsi que les dysfonctionnements du couple déconcentration/- décentralisation. En matière d’exploitation forestière, l’action publique locale reste limitée par le poids des intérêts partisans, le manque de transparence et de répartition claire des rôles et responsabilités au sein du conseil rural. Le document se termine par un certain nombre de recommandations dont la mise en application devrait aider à améliorer la GRN au niveau des communautés rurales, notamment en rendant les conseillers ruraux plus responsables vis-à-vis de ceux qui les ont élus.
In a brilliant study of the rise of contemporary political Islam, distinguished political scientist Mahmood Mamdani brings his expertise to bear on a question many Americans have been asking since 9/11 : how did this happen ?
Mahmood Mamdani’s conclusions are as incontrovertible as they are highly provocative. He dispels the idea of “good” (secular, westernized) Muslims, and “bad” (primitive, fanatical) Muslims, underlining the fact that Islam is not a politically based religion. Focusing on the reasons Islam has become politicized, Mamdani shows how the American government’s indirect, post–Vietnam-era sponsorship of terrorist leaders in Indochina and Africa began as a way of dealing with the perceived threat of spreading Soviet influence in these regions. He reminds us how President Reagan openly supported the contras in Nicaragua—calling them the “moral equivalents” of the Founding Fathers—and eagerly embraced the mujahideen of Afghanistan. He explains how America’s rigidly supportive policies toward Israel have fuelled the problems in the Middle East. Finally, he makes clear how the West’s distorted political analysis of Islam and its activities continue to dangerously skew its response to them.
The issues that this volume addresses relate to the ways in which, first, Africans negotiated the terms of this modernity during the colonial period and, then, how today they are coming to terms with it in the post-colonial period. The contributors argue both that the African experience of modernity is unique and, at the same time, relevant for social theory more widely. Not only is it important to describe this experience, but also to acknowledge that such a description may provide African Studies with valuable analytical insights into African social reality. In the course of so doing, cases are presented and issues raised covering new forms of labour, changing notions and norms relating to land rights, religious conversion, internal migration, and even emigration. Indeed, one particularly significant, but often underplayed, feature that has characterised both the colonial and post-colonial periods, and which this book deals with extensively, is the variegated linkages and interactions between Africans in the diaspora and within the continent
Le post modernisme et le nouvel esprit du capitalisme sur une philosophie globale d’Empire (printed)
L’idée de ce livre est née d’une controverse avec une certaine jeunesse africaine fascinée par la civilisation du virtuel. L’auteur a voulu ici faire douter cette génération en mettant en évidence les desseins secrets du postmodernisme qu’il décrit comme une idéologie de la mondialisation ou du libre jeu des marchés. Le livre montre que l’ère postmoderne continue et accomplit l’époque structurale, et qu’à ce titre, il constitue une philosophie des contraintes. Tous affichent leurs desseins totalitaires, tout en feignant de critiquer l’idée de totalité. Détruisant le mythe universaliste qui accompagne la postmodernité, le livre se prononce en faveur d’un universalisme démocratique, fondé sur la réhabilitation de la valeur d’usage. Il se conclut par une réflexion générale sur le problème de la faillite de la modernité, que ce livre situe au niveau de la contradiction entre la modernité économique et la modernité sociale; le refus de cette dernière expliquant les nostalgies anti et pré-modernes d’une doctrine conservatrice au service de la polarisation du monde.
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