Capital Goods, Technological Change and Accumulation in Nigeria SC (Printed)
$8
B.U.N. Igwe & A. Fadahunsi
CODESRIA, 1994, 204 p.,
ISBN : 2-86978-032-X (paperback)
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Genre et fondamentalismes/Gender and Fundamentalisms
À partir de quels moments, pour quelles raisons et de quelles manières, la religion et la culture, lorsqu’elles se lient au politique, peuvent-elles être à la fois sources et lieux d’expression des fondamentalismes ? Ce sont les questions centrales qui traversent ce livre. Ce qui est considéré ici, c’est « la religion » lorsqu’elle est idéologie qui fonde la culture et devient outil d’accès au pouvoir moral, au pouvoir social et surtout au pouvoir politique. Les messages culturels et religieux et leurs interprétations sous-tendent souvent les décisions, les lois et les programmes prises par le politique. Ils ont des effets directs sur la société, en général, et sur les femmes et les rapports de genre, en particulier. Les contributions à cet ouvrage analysent les diverses formes du fondamentalisme dans quelques pays africains, leurs contextes d’émergence et la manière dont elles (re)façonnent les identités et les rapports hommes/femmes. Ces fondamentalismes constituent des sources de préoccupations persistantes dans les débats de société, aussi bien des organisations féministes et féminines que des mondes académiques et politiques. Les manipulations des cultures et des religions se font de plus en plus politiques et finissent par occasionner des discriminations sociales, voire des violences physiques, morales et symboliques assurément insoutenables.
Fatou Sow, sociologue, est titulaire d’un Doctorat de 3e cycle (Paris-Sorbonne) et d’une Habilitation à diriger des recherches en sociologie (Paris denis-Diderot). Elle est, depuis 2008, la directrice du Réseau international de solidarité Women Living Under Muslim Laws (Londres, UK).
Les matérialités contemporaines du religieux aux frontières du privé
Les matérialités contemporaines du religieux aux frontières du privé
Dans les sociétés ouest-africaines, l’espace public est fortement imprégné de religiosités. Il s’y édicte une kyrielle de conduites à tenir susceptibles d’influencer les croyants. Comprendre ces dynamiques religieuses implique de saisir comment ces normes pénètrent la vie privée des individus, et comment les croyants – chrétiens et musulmans – se saisissent de ces normes, les mettent en scène ou les détournent dans leur quotidien. Fruit d’un travail collectif mené dans l’ANR « Priverel », en partenariat avec les universités de Ouagadougou (Burkina Faso), Abomey Calavi (Bénin) et Gaston Berger (Saint-Louis, Sénégal), cet ouvrage s’appuie sur la notion « d’espace privé religieux » pour analyser l’appropriation par les croyants des normes religieuses au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
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Santé, société et politique en Afrique (Printed)
Santé, société et politique en Afrique (Printed)
La fin des années 1990 et le début des années 2000 ont vu se développer une réflexion globale établissant une relation réciproque étroite entre la santé et le développement économique et social (Murray & López 1996 ; Global Forum for Health Research 2000 ; United Nations Millenium Summit 2000 ; Sachs 2001 ; The World Bank 2001). L’étude des rapports de genre et des dynamiques sociales, culturelles et politiques est aussi apparue nécessaire à la compréhension des problèmes de santé ; tout comme le sont l’analyse des contextes de pauvreté, des situations de tensions ou de violences politiques et celle des enjeux économiques et des rapports de pouvoir à l’échelle nationale et internationale (Schoepf 2004). L’analyse de la situation sanitaire en Afrique fait ressortir le poids énorme des pathologies infectieuses (en particulier le paludisme, la tuberculose, les infections sexuellement transmissibles), de la morbidité et de mortalité maternelles et infantiles et leur développement au cours des dernières décennies des années 1990. De par son ampleur et de par ses impacts, le VIH/SIDA est certainement l’épidémie qui a le plus sévèrement touché l’Afrique au cours de ces deux dernières décennies. A ce tableau s’ajoute le poids des maladies non transmissibles dont l’importance parait grandissante, bien que faiblement documentée. La situation sanitaire en Afrique paraît étroitement associée aux crises multiformes qui affectent divers déterminants sociaux, écologiques, politiques ou économiques de la santé (éducation, cadre de vie, nutrition, accès à l’eau potable, niveau de vie…). Elle met à nu la décrépitude des systèmes de santé qui ploient sous les effets conjugués des contrecoups des programmes macroéconomiques, de l’exode des ressources humaines et des politiques de santé inadaptées aux besoins des individus et des communautés les plus pauvres. La crise de la santé est aussi celle des théories et modèles qui prédominent dans l’analyse et la construction des réponses biomédicales ou socio comportementales et qui demeurent lourdement influencées par les concepts culturels occidentaux. Les systèmes de santé en Afrique portent aussi encore le lourd héritage des paradigmes et des rapports politiques qui ont servi de modèle et d’armature théorique à la médecine coloniale. Ils prolongent des approches qui reproduisent des procès d’exclusion des aspects culturels, sociaux et politiques de la maladie dans les sociétés et communautés locales. En conclusion, il s’agit de re-conceptualiser la question de la santé dans des approches qui intègrent l’analyse des problèmes et la construction des réponses dans des processus sociaux, culturels et politiques de transformation sociale. La recherche africaine sur les problèmes de santé devrait, de ce fait, largement remettre en cause les paradigmes dominants dans lesquels elle se trouve, en grande partie, insérée.
African futures and Childhood Studies in Africa” / ”Futurs africains et les études sur l’enfance en Afrique
African futures and Childhood Studies in Africa” / ”Futurs africains et les études sur l’enfance en Afrique
L’idée centrale de ce livre est que les enfants africains sont des créateurs d’avenir. L’ouvrage explore les liens entre l’évolution de l’enfance et les versions de l’avenir de l’Afrique afin de comprendre comment les enfants sont des incarnations vivantes de l’histoire et des agents prospectifs du changement social. S’appuyant sur des recherches menées dans diverses écologies culturelles, les auteurs des dix chapitres discutent des résultats liés à l’apprentissage, à la formation, au travail, aux droits, aux écoles, à la paix, à l’éducation, aux aspirations, aux conflits et à l’intégration des réfugiés – et de la manière dont les enfants les appréhendent dans leur vie quotidienne. Ils décrivent des études menées au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Éthiopie, au Kenya, en Afrique du Sud et au Zimbabwe. L’ouvrage va au-delà des notions hégémoniques sur les enfants africains, en leur donnant la capacité d’aspirer, en élargissant leur imagination créative de manière à approfondir notre connaissance des enfances passées et présentes. Tout en retraçant les problèmes de l’enfance dans les exigences de la société, les enfants ne sont conceptualisés ni comme des victimes ni comme des héros. Au contraire, ils sont des participants sociaux dont les expériences, les valeurs, les désirs, les pratiques et les espoirs créent un terrain analytique fertile à partir duquel nous pouvons théoriser l’avenir et la temporalité de manière plus complète.
Tatek Abebe est professeur d’études sur l’enfance et le développement à l’Université norvégienne des sciences et de la technologie (NTNU), à Trondheim, en Norvège. Il a fondé et a été le coordinateur du réseau nordique de recherche sur les enfants et les jeunes africains (2011-2016). En 2017, il a été directeur de l’Institut de l’enfance et de la jeunesse du CODESRIA. Il fait partie du comité de rédaction de plusieurs revues, notamment Childhood, Children’s Geographies et l’Ethiopian Journal of Environment and Development.
Law and justice in a Multicultural Society: The case of Mozambique (Printed)
Law and justice in a Multicultural Society: The case of Mozambique (Printed)
This book presents the main results of a research project on the systems of justice in Mozambique, undertaken under the auspices of the country’s Supreme Court, in academic partnership with the Center for African Studies at Eduardo Mondlane University, Mozambique and the Centre for Social Studies at the School of Economics, Coimbra University, Portugal. It is dedicated to the memory of the internationally renowned Mozambican economist and Professor of Development Studies, José Guilherme Negrão. Although he died prematurely, Negrão collaborated in this project, and authored the final chapter dealing with the vexed question of land.
Until the onset of Portuguese colonisation towards the end of the nineteenth century, the peoples of Mozambique did not live under a single political entity. Rather, they existed as independent entities with various forms of political and social organisation. The twentieth century saw a consolidation of colonial rule, and important changes in the organisation of power. After independence, new Eurocentric political-legal cultures were added to the existing mix of legal orders. The distinctions between the colonial law and indigenous customary law became increasingly blurred, such that Mozambique now constitutes a heterogeneous state composed of a mosaic of legal hybrids, incorporating local/indigenous customary practices and religious law, as well as state civil law.
Departing from a broad understanding of law in Mozambique, this work analyses the complex network of judicial systems by interrogating the roles of the entities intervening in the system in colonial and postcolonial contexts. The main objective is to promote an empirically sound and dynamic understanding of the relationships between the multiple judicial entities present in the country within the context of cultural transformation in Africa. Overall, the book is intended as a contribution to current debates on the formation of the state in Mozambique from the nineteenth century.
The authors further considers the alternative mechanisms of conflict resolution taking place in the complexity of different legal rationalities: the remains of the Portuguese legal codes, socialist policies, customary law, religious systems and Western constitutionalism.
Education Financing & Budgetary Reforms in Africa : The Swaziland Case (Printed)
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This book sets out the Swaziland educational model and policies, and in the context of the management of the national economy. It shows that the proportion of the annual government budget devoted to education in Swaziland ranks amoungst the highest in Africa and many of the goals set at the world summit for children in 1990 are being achieved. There is universal access of primary education, gender equality of access across almost all levels of education. The study also shows however that less positively, the system is increasingly under financial pressure particularly to fund the growing demand for higher education, comparatively very expensive. The co-authors advocate comprehensive budgetary and financial reforms drawing up a model in line with current policy directions to increase funding for tertiary education, and so release more funds for improving quality at lower levels.