Dead-end to Nigerian Development SC (Printed)
Okwudiba Nnoli
CODESRIA, 1993, 264 p.
ISBN : 2-86978-020-6 (paperback)
$8
Dead-end to Nigerian Development SC (Printed)
Okwudiba Nnoli
Dead-end to Nigerian Development SC (Printed)
Okwudiba Nnoli
CODESRIA, 1993, 264 p.
ISBN : 2-86978-020-6 (paperback)
À partir de quels moments, pour quelles raisons et de quelles manières, la religion et la culture, lorsqu’elles se lient au politique, peuvent-elles être à la fois sources et lieux d’expression des fondamentalismes ? Ce sont les questions centrales qui traversent ce livre. Ce qui est considéré ici, c’est « la religion » lorsqu’elle est idéologie qui fonde la culture et devient outil d’accès au pouvoir moral, au pouvoir social et surtout au pouvoir politique. Les messages culturels et religieux et leurs interprétations sous-tendent souvent les décisions, les lois et les programmes prises par le politique. Ils ont des effets directs sur la société, en général, et sur les femmes et les rapports de genre, en particulier. Les contributions à cet ouvrage analysent les diverses formes du fondamentalisme dans quelques pays africains, leurs contextes d’émergence et la manière dont elles (re)façonnent les identités et les rapports hommes/femmes. Ces fondamentalismes constituent des sources de préoccupations persistantes dans les débats de société, aussi bien des organisations féministes et féminines que des mondes académiques et politiques. Les manipulations des cultures et des religions se font de plus en plus politiques et finissent par occasionner des discriminations sociales, voire des violences physiques, morales et symboliques assurément insoutenables.
Fatou Sow, sociologue, est titulaire d’un Doctorat de 3e cycle (Paris-Sorbonne) et d’une Habilitation à diriger des recherches en sociologie (Paris denis-Diderot). Elle est, depuis 2008, la directrice du Réseau international de solidarité Women Living Under Muslim Laws (Londres, UK).
Les matérialités contemporaines du religieux aux frontières du privé
Dans les sociétés ouest-africaines, l’espace public est fortement imprégné de religiosités. Il s’y édicte une kyrielle de conduites à tenir susceptibles d’influencer les croyants. Comprendre ces dynamiques religieuses implique de saisir comment ces normes pénètrent la vie privée des individus, et comment les croyants – chrétiens et musulmans – se saisissent de ces normes, les mettent en scène ou les détournent dans leur quotidien. Fruit d’un travail collectif mené dans l’ANR « Priverel », en partenariat avec les universités de Ouagadougou (Burkina Faso), Abomey Calavi (Bénin) et Gaston Berger (Saint-Louis, Sénégal), cet ouvrage s’appuie sur la notion « d’espace privé religieux » pour analyser l’appropriation par les croyants des normes religieuses au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
Africa and the Challenges of Citizenry and Inclusion: The Legacy of Mario de Andrade (Printed)
At the 11th General Assembly of CODESRIA, held in Maputo in December 2005, Carlos Lopes presented the Cheikh Anta Diop Lecture on “Africa and the Challenges of Citizenry and Inclusion”, through the legacy of Mario de Andrade of Angola.
He discusses the life and times of Mário Andrade; African nationalism and its revolutionary proposals; and the triumphs and vicissitudes of Negritude and Pan-Africanism. He analyses the consequences for a country’s citizenry, inclusion and respect for identities, and concludes with implications for African intellectuals. Like Mário Andrade, who abhorred the rites associated with power and despaired at exclusionary notions of citizenship, Lopes is critical of narrow nationalism that jeopardises pan-Africanism, and calls on African intellectuals to denounce these practices in the interest of universal identity rights, based on the principle that development brings with it greater opportunities and freedom of choice.
West Africa’s Trouble Spots and the Imperative for Peace -Building
This monograph highlights the necessity for taking preventive measures in the form of peace-building as a sustainable and long-term solution to conflicts in West Africa, with a special focus on the Mano River Union countries. Apart from the Mano River Union countries, efforts at resolving other conflicts in say, Guinea Bissau, Senegal, C?te d’Ivoire and Nigeria, have suffered from a lack of attention on the post-conflict imperatives of building peace in order to ensure that sustainable peace is achieved. Given the often intractable and inter-related nature of conflicts in this region, it argues for the need to revisit the existing mechanisms of conflict resolution in the sub-region with a view to canvassing a stronger case for stakeholders towards adopting the peace-building strategy as a more practical and sustainable way of avoiding wars in the sub-region. Peace-building in consonance with its infrastructure is a more sustainable approach to ensuring regional peace and stability and, therefore, ensuring development for the peoples of West Africa. Dr Osita Agbu is currently a Senior Research Fellow at the Nigerian Institute of International Affairs, Lagos. His areas of specialization include Peace and Conflict studies, Governance and Democratization and Technology and Development. He was until recently, a Visiting Research Fellow at the Institute of Developing Economies, Chiba, Japan.
As the twenty first century unfolds, African universities are undergoing change and confronting challenges which are unprecedented. The effects of globalisation, and political and economic pressures of liberalisation and privatisation, both internal and external, are reconfiguring all aspects of university life: teaching, research, and their public service functions; such that the need to redefine the roles of the African universities, and to defend their importance have become paramount. At the same time, the universities must themselves balance demands of autonomy and accountability, expansion and excellence, diversification and differentiation, and internationalisation and indigenisation. In a climate in which scholarship and production are increasingly dependent on ICTs, and are becoming globalised, the universities must address the challenges of knowledge production and dissemination. The need to indigenise global scholarship, to their own requirements, meanwhile is ever- pressing.
Nationalisme, panafricanisme et reconstruction africaine (Printed)
Quel sens donner au nationalisme et au panafricanisme? Comment ces idéaux pourraient-ils servir la reconstruction africaine? Quelles seraient les permanences et les bifurcations du sentiment nationaliste? Comment réconcilier le patriotisme, le panafricanisme, l’idéal panafricain et le phénomène de « fuite des cerveaux » ou avec la mondialisation capitaliste? Le panafricanisme peut-il aider l’entrepreneuriat africain et vice versa? Quelle aura été la contribution des intellectuels à la lutte pour l’indépendance africaine, la démocratie, et le développement qui sont si intimement liés? Est-il possible de refonder l’idéal panafricaniste à l’aune de l’intellectualité symbolique musicale? Cet ouvrage tente de répondre à ces questions et constitue une contribution majeure à la réflexion sur la reconstruction africaine qui requiert un réveil du nationalisme et du panafricanisme, ainsi qu’un plus grand engagement des intellectuels et peuples africains. Critique et autocritique, cet ouvrage devrait interpeller les intellectuels africains de tous bords au sujet de leur rôle individuel et collectif dans la lutte de notre peuple pour sa libération totale et la reconstruction africaine à l’ère de la mondialisation. Il est d’abord destiné aux Africains, aux entrepreneurs politiques, économiques, sociaux et culturels africains et à tous ceux qui se préoccupent de la reconstruction africaine.
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