Le financement de l’éducation et réformes budgétaires au Bénin (Printed)
$5
Joseph Ahanhanzo, Prudencia Zinsou, Yacinthe Gbaye, Joseph Prince Agbodgan & Arcadius Odjia
CODESRIA, 2001.- viii-106 p. (Série Groupe de travail Education et Finance)
ISBN : 2-86978-096-6
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Les matérialités contemporaines du religieux aux frontières du privé
Les matérialités contemporaines du religieux aux frontières du privé
Dans les sociétés ouest-africaines, l’espace public est fortement imprégné de religiosités. Il s’y édicte une kyrielle de conduites à tenir susceptibles d’influencer les croyants. Comprendre ces dynamiques religieuses implique de saisir comment ces normes pénètrent la vie privée des individus, et comment les croyants – chrétiens et musulmans – se saisissent de ces normes, les mettent en scène ou les détournent dans leur quotidien. Fruit d’un travail collectif mené dans l’ANR « Priverel », en partenariat avec les universités de Ouagadougou (Burkina Faso), Abomey Calavi (Bénin) et Gaston Berger (Saint-Louis, Sénégal), cet ouvrage s’appuie sur la notion « d’espace privé religieux » pour analyser l’appropriation par les croyants des normes religieuses au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
Genre et fondamentalismes/Gender and Fundamentalisms
À partir de quels moments, pour quelles raisons et de quelles manières, la religion et la culture, lorsqu’elles se lient au politique, peuvent-elles être à la fois sources et lieux d’expression des fondamentalismes ? Ce sont les questions centrales qui traversent ce livre. Ce qui est considéré ici, c’est « la religion » lorsqu’elle est idéologie qui fonde la culture et devient outil d’accès au pouvoir moral, au pouvoir social et surtout au pouvoir politique. Les messages culturels et religieux et leurs interprétations sous-tendent souvent les décisions, les lois et les programmes prises par le politique. Ils ont des effets directs sur la société, en général, et sur les femmes et les rapports de genre, en particulier. Les contributions à cet ouvrage analysent les diverses formes du fondamentalisme dans quelques pays africains, leurs contextes d’émergence et la manière dont elles (re)façonnent les identités et les rapports hommes/femmes. Ces fondamentalismes constituent des sources de préoccupations persistantes dans les débats de société, aussi bien des organisations féministes et féminines que des mondes académiques et politiques. Les manipulations des cultures et des religions se font de plus en plus politiques et finissent par occasionner des discriminations sociales, voire des violences physiques, morales et symboliques assurément insoutenables.
Fatou Sow, sociologue, est titulaire d’un Doctorat de 3e cycle (Paris-Sorbonne) et d’une Habilitation à diriger des recherches en sociologie (Paris denis-Diderot). Elle est, depuis 2008, la directrice du Réseau international de solidarité Women Living Under Muslim Laws (Londres, UK).
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African Universities in the Twenty-First Century, Volume I: Liberalisation and Internationalisation (Printed)
As the twenty first century unfolds, African universities are undergoing change and confronting challenges which are unprecedented. The effects of globalisation, and political and economic pressures of liberalisation and privatisation, both internal and external, are reconfiguring all aspects of university life: teaching, research, and their public service functions; such that the need to redefine the roles of the African universities, and to defend their importance have become paramount. At the same time, the universities must themselves balance demands of autonomy and accountability, expansion and excellence, diversification and differentiation, and internationalisation and indigenisation. In a climate in which scholarship and production are increasingly dependent on ICTs, and are becoming globalised, the universities must address the challenges of knowledge production and dissemination. The need to indigenise global scholarship, to their own requirements, meanwhile is ever- pressing.
Kenya: The Struggle for Democracy (Printed)
Kenya: The Struggle for Democracy (Printed)
« Riveting, compelling, engaging and inspiring… Not only is Kenya : The Struggle for Democracy a book of first-rate scholarship, it is an informative and readable treatise on the everyday expressions of Kenyan citizens’ intense passion for openness, justice and responsible governance ». Lisa Aubrey, Ohio University « A very refreshing, rigorous, informative and multidisciplinary analysis of Kenya’s transition to democratic governance, Kenya : The Struggle for Democracy not only identifies the reasons behind Kenya’s failure to institutionalise democracy, but it also provides possible solutions ». John Mukum Mbaku, Willard L. Eccles Professor of Economics and John S. Hinckley Fellow, Weber State University « A moving and comprehensive analysis of institutions and actors that have shaped Kenya’s future… For Africanists, this is compulsory reading which requires a response ». Winnie Mitullah, University of Nairobi.
Ghana: One Decade of the Liberal State (Printed)
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« This is a ground-breaking, nuanced and comprehensive book that grapples with how developing countries in general and Ghana in particular have endured and responded to a decade of neo-liberal ascendancy. Based on astute research, experiences and analysis, the book offers penetrating commentaries on recent socio-economic and political developments in Ghana. A « must-read » collection of excellent and stimulating ideas. » Mohamed Salih, Professor of Politics of Development, University of Leiden and the Institute of Social Studies, The Netherlands « This, the first book-length assessment of the latest experiment in liberal democracy in Ghana, is a timely study. It shows in an admirable way both the progress and the still existing shortcomings in the institutionalization of liberal democracy and will undoubtedly attract a wide readership in academic and policy-making circles. » Ghana has witnessed a « revolution through the ballot box » since its return to constitutional rule in 1993. Yet this period of sustained democratic government in an era of globalization and liberal triumphalism has brought with it new demands. How has Ghana faced up to the problems of institution-building, state-market relations and democratic leadership? Can it deal with the challenges posed by security, human rights and foreign policy in the twenty-first century? This unique collection interrogates all these issues and assesses the future of the democratic experiment in one of sub-Saharan Africa’s rare « islands of peace ». In doing so, it provides an invaluable guide to Ghana’s political past, present and future.
Social Policy in the African Context (HardCopy)
The ‘counter-revolution’ in Development Economics in the 1980s fundamentally altered the way the state ‘thinks’, which is evident in the state’s retrenchment and reconstitution of the state’s relationship to its citizens. The combination of deflationary macroeconomic policies and a residual approach to social policy, broadly, and social provisioning, more specifically, fundamentally altered the post-colonial trajectory of public policy in Africa. Despite the neoliberal ascendance that nurtured the more residual direction of social policy, the contention for an alternative vision of social policy remained and advanced with vigour. Specific contributions range from the deployment of social policy in framing the nation-building project, endogenous mutual support institutions, land and agrarian reform as a social policy instrument, the gender dynamics of social policy, and the mechanism enabling the spread of cash transfer schemes on the continent.
Frontières de la citoyenneté et violence politique en Côte d’Ivoire (Printed)
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Ce volume est à la recherche d’une explication aux événements survenus depuis 1999 en Côte-d’Ivoire, qu’il est convenu d’appeler la « crise ivoirienne ». Il semble que l’interprétation événementielle des faits apportait des explications insatisfaisantes à cette fracture profonde et que la bonne perspective conduisait obligatoirement à revisiter les catégories théoriques essentialistes que s’obstinent à nous imposer un regard faussé, alourdi par des préjugés ethnocentriques. Une prise de distance avec l’événementiel passe par un questionnement approfondi sur les causes de l’effondrement annoncé du modèle dit ivoirien; le sens historique des choses est appelé pour examiner l’enchaînement et l’interaction des faits dont il faut, à chaque fois, statuer sur le poids historique dans la direction tragique de la dynamique sociale. En cherchant les origines sociales de l’irruption de cette déchirure sociale et politique, les auteurs du volume partent tous d’une question centrale : de quelle manière le poids de la formation de la société ivoirienne moderne intervient-il sur les modalités des actions individuelles et des regroupements collectifs actuels ? La fracture brutale et violente qu’a connue la formation sociale ivoirienne pose de nouveau la question des identités collectives qui dévoile en même temps les enjeux liés au caractère inachevé de la construction des « États-nations » en Afrique. C’est une erreur, en effet, de penser que cette crise s’est spontanément déclarée dans les instances supérieures partisanes et de négliger le fait que derrière les déclarations ostentatoires à propos de l’Unité Nationale, les regroupements précoloniaux ne se sont pas complètement dissouts dans la « Nation » moderne. De plus, dans le processus de fabrication de l’espace social « national », de nouvelles combinaisons sociales s’y engagent en se réinventant continûment. Les racines des crises actuelles sont, nous semble-t-il, à chercher dans la transformation inédite que connaissent les sociétés africaines contemporaines.
Le quota est mort, vive le quota! Ou les vicissitudes de la réglementation de l’exploitation du charbon de bois au Sénégal (Printed)
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Birago Diop nous rappelait déjà que « les morts ne sont pas morts! » Cette vérité hypothétique est peut-être valable pour le quota. En effet, malgré son élimination juridique, le quota résiste et continue d’exister. Sa « mort » annoncée tarde à se réaliser. La question n’est plus de savoir si le quota doit « mourir ». Sa « mort » est prononcée comme une sentence que le « bourreau » n’ose pas exécuter. La question est plutôt de savoir combien de temps va encore durer la « lutte contre la mort » que le quota a engagée. Le quota est « mort » juridiquement. Mais il a survécu dans la pratique. Aussi, le quota est-il à l’image d’un être « vivant surnaturel ». Il est né, a vécu, est mort et est ressuscité. Si sa naissance a été précipitée et sa vie tumultueuse, sa mort, elle, a été programmée et sa résurrection était prévisible. En fait, en 1996, le Sénégal se dote d’un code des collectivités locales qui prévoit le transfert de compétences de l’État vers les collectivités locales ; parmi ces compétences, la gestion de l’environnement et des ressources naturelles. Le code forestier de 1998 a clairement exprimé la volonté du législateur de consacrer la décentralisation forestière. C’est ainsi que le système du quota devait être supprimé depuis le 21 février 2001. Il devait être remplacé par l’aménagement qui transfère les compétences de gestion de l’exploitation forestière aux élus locaux. Cependant, les plans d’aménagement ont du mal à se concrétiser. Si, le code forestier du Sénégal de 1998 constitue un cadre propice pour réaliser une décentralisation dans le secteur forestier, conformément à la décentralisation politico-administrative, la décentralisation forestière reste inachevée. Elle reste bloquée en large partie par la survivance du système des quotas.