Le financement de l’éducation et réformes budgétaires au Bénin (Printed)
$5
Joseph Ahanhanzo, Prudencia Zinsou, Yacinthe Gbaye, Joseph Prince Agbodgan & Arcadius Odjia
CODESRIA, 2001.- viii-106 p. (Série Groupe de travail Education et Finance)
ISBN : 2-86978-096-6
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Social Policy in the African Context (Ebook)
The ‘counter-revolution’ in Development Economics in the 1980s fundamentally altered the way the state ‘thinks’, which is evident in the state’s retrenchment and reconstitution of the state’s relationship to its citizens. The combination of deflationary macroeconomic policies and a residual approach to social policy, broadly, and social provisioning, more specifically, fundamentally altered the post-colonial trajectory of public policy in Africa. Despite the neoliberal ascendance that nurtured the more residual direction of social policy, the contention for an alternative vision of social policy remained and advanced with vigour. Specific contributions range from the deployment of social policy in framing the nation-building project, endogenous mutual support institutions, land and agrarian reform as a social policy instrument, the gender dynamics of social policy, and the mechanism enabling the spread of cash transfer schemes on the continent.
Genre et fondamentalismes/Gender and Fundamentalisms
À partir de quels moments, pour quelles raisons et de quelles manières, la religion et la culture, lorsqu’elles se lient au politique, peuvent-elles être à la fois sources et lieux d’expression des fondamentalismes ? Ce sont les questions centrales qui traversent ce livre. Ce qui est considéré ici, c’est « la religion » lorsqu’elle est idéologie qui fonde la culture et devient outil d’accès au pouvoir moral, au pouvoir social et surtout au pouvoir politique. Les messages culturels et religieux et leurs interprétations sous-tendent souvent les décisions, les lois et les programmes prises par le politique. Ils ont des effets directs sur la société, en général, et sur les femmes et les rapports de genre, en particulier. Les contributions à cet ouvrage analysent les diverses formes du fondamentalisme dans quelques pays africains, leurs contextes d’émergence et la manière dont elles (re)façonnent les identités et les rapports hommes/femmes. Ces fondamentalismes constituent des sources de préoccupations persistantes dans les débats de société, aussi bien des organisations féministes et féminines que des mondes académiques et politiques. Les manipulations des cultures et des religions se font de plus en plus politiques et finissent par occasionner des discriminations sociales, voire des violences physiques, morales et symboliques assurément insoutenables.
Fatou Sow, sociologue, est titulaire d’un Doctorat de 3e cycle (Paris-Sorbonne) et d’une Habilitation à diriger des recherches en sociologie (Paris denis-Diderot). Elle est, depuis 2008, la directrice du Réseau international de solidarité Women Living Under Muslim Laws (Londres, UK).
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Le post modernisme et le nouvel esprit du capitalisme sur une philosophie globale d’Empire (printed)
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L’idée de ce livre est née d’une controverse avec une certaine jeunesse africaine fascinée par la civilisation du virtuel. L’auteur a voulu ici faire douter cette génération en mettant en évidence les desseins secrets du postmodernisme qu’il décrit comme une idéologie de la mondialisation ou du libre jeu des marchés. Le livre montre que l’ère postmoderne continue et accomplit l’époque structurale, et qu’à ce titre, il constitue une philosophie des contraintes. Tous affichent leurs desseins totalitaires, tout en feignant de critiquer l’idée de totalité. Détruisant le mythe universaliste qui accompagne la postmodernité, le livre se prononce en faveur d’un universalisme démocratique, fondé sur la réhabilitation de la valeur d’usage. Il se conclut par une réflexion générale sur le problème de la faillite de la modernité, que ce livre situe au niveau de la contradiction entre la modernité économique et la modernité sociale; le refus de cette dernière expliquant les nostalgies anti et pré-modernes d’une doctrine conservatrice au service de la polarisation du monde.
Le quota est mort, vive le quota! Ou les vicissitudes de la réglementation de l’exploitation du charbon de bois au Sénégal (Printed)
Le quota est mort, vive le quota! Ou les vicissitudes de la réglementation de l’exploitation du charbon de bois au Sénégal (Printed)
Birago Diop nous rappelait déjà que « les morts ne sont pas morts! » Cette vérité hypothétique est peut-être valable pour le quota. En effet, malgré son élimination juridique, le quota résiste et continue d’exister. Sa « mort » annoncée tarde à se réaliser. La question n’est plus de savoir si le quota doit « mourir ». Sa « mort » est prononcée comme une sentence que le « bourreau » n’ose pas exécuter. La question est plutôt de savoir combien de temps va encore durer la « lutte contre la mort » que le quota a engagée. Le quota est « mort » juridiquement. Mais il a survécu dans la pratique. Aussi, le quota est-il à l’image d’un être « vivant surnaturel ». Il est né, a vécu, est mort et est ressuscité. Si sa naissance a été précipitée et sa vie tumultueuse, sa mort, elle, a été programmée et sa résurrection était prévisible. En fait, en 1996, le Sénégal se dote d’un code des collectivités locales qui prévoit le transfert de compétences de l’État vers les collectivités locales ; parmi ces compétences, la gestion de l’environnement et des ressources naturelles. Le code forestier de 1998 a clairement exprimé la volonté du législateur de consacrer la décentralisation forestière. C’est ainsi que le système du quota devait être supprimé depuis le 21 février 2001. Il devait être remplacé par l’aménagement qui transfère les compétences de gestion de l’exploitation forestière aux élus locaux. Cependant, les plans d’aménagement ont du mal à se concrétiser. Si, le code forestier du Sénégal de 1998 constitue un cadre propice pour réaliser une décentralisation dans le secteur forestier, conformément à la décentralisation politico-administrative, la décentralisation forestière reste inachevée. Elle reste bloquée en large partie par la survivance du système des quotas.
Santé, société et politique en Afrique (Printed)
Santé, société et politique en Afrique (Printed)
La fin des années 1990 et le début des années 2000 ont vu se développer une réflexion globale établissant une relation réciproque étroite entre la santé et le développement économique et social (Murray & López 1996 ; Global Forum for Health Research 2000 ; United Nations Millenium Summit 2000 ; Sachs 2001 ; The World Bank 2001). L’étude des rapports de genre et des dynamiques sociales, culturelles et politiques est aussi apparue nécessaire à la compréhension des problèmes de santé ; tout comme le sont l’analyse des contextes de pauvreté, des situations de tensions ou de violences politiques et celle des enjeux économiques et des rapports de pouvoir à l’échelle nationale et internationale (Schoepf 2004). L’analyse de la situation sanitaire en Afrique fait ressortir le poids énorme des pathologies infectieuses (en particulier le paludisme, la tuberculose, les infections sexuellement transmissibles), de la morbidité et de mortalité maternelles et infantiles et leur développement au cours des dernières décennies des années 1990. De par son ampleur et de par ses impacts, le VIH/SIDA est certainement l’épidémie qui a le plus sévèrement touché l’Afrique au cours de ces deux dernières décennies. A ce tableau s’ajoute le poids des maladies non transmissibles dont l’importance parait grandissante, bien que faiblement documentée. La situation sanitaire en Afrique paraît étroitement associée aux crises multiformes qui affectent divers déterminants sociaux, écologiques, politiques ou économiques de la santé (éducation, cadre de vie, nutrition, accès à l’eau potable, niveau de vie…). Elle met à nu la décrépitude des systèmes de santé qui ploient sous les effets conjugués des contrecoups des programmes macroéconomiques, de l’exode des ressources humaines et des politiques de santé inadaptées aux besoins des individus et des communautés les plus pauvres. La crise de la santé est aussi celle des théories et modèles qui prédominent dans l’analyse et la construction des réponses biomédicales ou socio comportementales et qui demeurent lourdement influencées par les concepts culturels occidentaux. Les systèmes de santé en Afrique portent aussi encore le lourd héritage des paradigmes et des rapports politiques qui ont servi de modèle et d’armature théorique à la médecine coloniale. Ils prolongent des approches qui reproduisent des procès d’exclusion des aspects culturels, sociaux et politiques de la maladie dans les sociétés et communautés locales. En conclusion, il s’agit de re-conceptualiser la question de la santé dans des approches qui intègrent l’analyse des problèmes et la construction des réponses dans des processus sociaux, culturels et politiques de transformation sociale. La recherche africaine sur les problèmes de santé devrait, de ce fait, largement remettre en cause les paradigmes dominants dans lesquels elle se trouve, en grande partie, insérée.
Developing a Sustainable Economy in Cameroon (Printed)
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Developing a Sustainable Economy in Cameroon is an ambitious effort as the authors try to set a blue print for Cameroon’s economy. In the 1980s facing economic crisis, and as dictated by the structural adjustment programme, Cameroon sharply cut public investment expenditures before later cutting government consumption which were followed by privatisation, liquidation of public companies and reduction in the size of the public sector. All these measures are believed to have had devastating effects on the economy. Given the performance of the economy so far the authors suggest that much more effort, with a strong commitment of the main stakeholders, is required to guarantee sustainable economic development in Cameroon. Truly, very few countries in Africa possess such enormous human and natural resources as Cameroon does. This volume brings out the challenges Cameroon faces in its quest for development as well as for designing appropriate strategies for addressing those development challenges.
Good Muslim, Bad Muslim : America, the Cold War, and the Roots of Terror (Printed)
In a brilliant study of the rise of contemporary political Islam, distinguished political scientist Mahmood Mamdani brings his expertise to bear on a question many Americans have been asking since 9/11 : how did this happen ?
Mahmood Mamdani’s conclusions are as incontrovertible as they are highly provocative. He dispels the idea of “good” (secular, westernized) Muslims, and “bad” (primitive, fanatical) Muslims, underlining the fact that Islam is not a politically based religion. Focusing on the reasons Islam has become politicized, Mamdani shows how the American government’s indirect, post–Vietnam-era sponsorship of terrorist leaders in Indochina and Africa began as a way of dealing with the perceived threat of spreading Soviet influence in these regions. He reminds us how President Reagan openly supported the contras in Nicaragua—calling them the “moral equivalents” of the Founding Fathers—and eagerly embraced the mujahideen of Afghanistan. He explains how America’s rigidly supportive policies toward Israel have fuelled the problems in the Middle East. Finally, he makes clear how the West’s distorted political analysis of Islam and its activities continue to dangerously skew its response to them.
From the Congo Free State to Zaïre (1885-1974): Towards a Demystification of Economic and Political History
From the Congo Free State to Zaire (1885-1974). Towards a Demystification of Economic and Political History Paperback
La réglementation de la filière du charbon de bois à l’épreuve de la décentralisation: entre discours, lois et pratiques (Printed)
La réglementation de la filière du charbon de bois à l’épreuve de la décentralisation: entre discours, lois et pratiques
Depuis l’indépendance, le Sénégal s’est lancé dans un mouvement de décentralisation qui a abouti, en 1996, à la régionalisation. La loi ne définit pas la décentralisation, encore moins la régionalisation. Dans le préambule du code des collectivités locales, néanmoins, il est précisé que les nouveaux textes cherchent à promouvoir « des autorités décentralisées et proches des citoyens, libres de leurs décisions, des représentants de l’État sur le terrain dotés de pouvoirs déconcentrés, un contrôle de légalité adapté et rapproché ». Ainsi les régions, à l’image des communes et communautés rurales, sont-elles érigées en collectivités locales, dirigées par des conseillers élus. De plus, dix domaines de compétence – dont la gestion des ressources naturelles et l’environnement – sont transférés aux régions, communes et communautés rurales (RDS 1996b).