$2
Abdelali Doumou
CODESRIA, 1987, 172 p
ISBN 2-86978-001-x
À partir de quels moments, pour quelles raisons et de quelles manières, la religion et la culture, lorsqu’elles se lient au politique, peuvent-elles être à la fois sources et lieux d’expression des fondamentalismes ? Ce sont les questions centrales qui traversent ce livre. Ce qui est considéré ici, c’est « la religion » lorsqu’elle est idéologie qui fonde la culture et devient outil d’accès au pouvoir moral, au pouvoir social et surtout au pouvoir politique. Les messages culturels et religieux et leurs interprétations sous-tendent souvent les décisions, les lois et les programmes prises par le politique. Ils ont des effets directs sur la société, en général, et sur les femmes et les rapports de genre, en particulier. Les contributions à cet ouvrage analysent les diverses formes du fondamentalisme dans quelques pays africains, leurs contextes d’émergence et la manière dont elles (re)façonnent les identités et les rapports hommes/femmes. Ces fondamentalismes constituent des sources de préoccupations persistantes dans les débats de société, aussi bien des organisations féministes et féminines que des mondes académiques et politiques. Les manipulations des cultures et des religions se font de plus en plus politiques et finissent par occasionner des discriminations sociales, voire des violences physiques, morales et symboliques assurément insoutenables.
Fatou Sow, sociologue, est titulaire d’un Doctorat de 3e cycle (Paris-Sorbonne) et d’une Habilitation à diriger des recherches en sociologie (Paris denis-Diderot). Elle est, depuis 2008, la directrice du Réseau international de solidarité Women Living Under Muslim Laws (Londres, UK).
Les matérialités contemporaines du religieux aux frontières du privé
Dans les sociétés ouest-africaines, l’espace public est fortement imprégné de religiosités. Il s’y édicte une kyrielle de conduites à tenir susceptibles d’influencer les croyants. Comprendre ces dynamiques religieuses implique de saisir comment ces normes pénètrent la vie privée des individus, et comment les croyants – chrétiens et musulmans – se saisissent de ces normes, les mettent en scène ou les détournent dans leur quotidien. Fruit d’un travail collectif mené dans l’ANR « Priverel », en partenariat avec les universités de Ouagadougou (Burkina Faso), Abomey Calavi (Bénin) et Gaston Berger (Saint-Louis, Sénégal), cet ouvrage s’appuie sur la notion « d’espace privé religieux » pour analyser l’appropriation par les croyants des normes religieuses au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
Indigenous Knowledge System and Intellectual Property Rights in the Twenty-first Century:Perspectives from Southern Africa (Printed)
This volume discusses a number of issues on the contested nature of intellectual property rights (IPR) and Indigenous Knowledge Systems (IKS) in the context of Southern Africa. The issues addressed include the protection of folklore, IKS in a digital era, the valuation and safeguard of heritage sites, the need for appropriate IKS legislation, community based control of natural resources and the role played by traditional music in the maintenance of community. It is this extensive exploration of IKS from the vantage points of communication and culture, and explored in terms of policy, cultural survival, international as well as intra-national politics, economics, philosophy and ethics that makes this empirical grounded collection of papers unique, a distinctive contribution to the literature and ’cause’ of IKS. The specific IKS-related issues raised and dealt with in this volume are generic in the sense that the very same issues are being contested in different parts of the world. In this respect, this book highlights the particular as a means of comprehending the universal.
Le présent ouvrage fait suite à un débat sur cette question, au cours d’un colloque co-organisé par l’Unesco et le Centre africain des hautes études de Porto-Novo sur « La rencontre des rationalités » tenu à Porto-Novo, au Bénin, en septembre 2002, à l’occasion de la 26ème assemblée générale du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines (CIPSH). Ont participé à ce débat plusieurs célébrités dont Richard Rorty des États-Unis, Meinrad Hebga du Cameroun, Harris Memel-Fotê de Côte d’Ivoire, et plus de soixante-dix philosophes, historiens, anthropologues, critiques littéraires, psychanalystes provenant de plusieurs pays.
EDUCATION FINANCING AND BUDGETARY REFORMS IN AFRICA – The Swaziland Case Study (Printed)
This book sets out the Swaziland educational model and policies, and in the context of the management of the national economy. It shows that the proportion of the annual government budget devoted to education in Swaziland ranks amoungst the highest in Africa and many of the goals set at the world summit for children in 1990 are being achieved. There is universal access of primary education, gender equality of access across almost all levels of education. The study also shows however that less positively, the system is increasingly under financial pressure particularly to fund the growing demand for higher education, comparatively very expensive. The co-authors advocate comprehensive budgetary and financial reforms drawing up a model in line with current policy directions to increase funding for tertiary education, and so release more funds for improving quality at lower levels.
Reforming the African Public Sector, Retrospect and Prospects (Printed)
Reforming the African Public Sector: Retrospect and Prospects is an in-depth and wide-ranging review of the available literature on African public sector reforms. It illustrates several differing country experiences to buttress the main observations and conclusions. It adopts a structural/institutional approach which underpins most of the reform efforts on the continent. To contextualize reform of the public sector and understand its processes, dynamics and intricacies, the book examines the state and state capacity building in Africa, especially when there can be no state without an efficient public sector. In addition, the book addresses a number of theories such as the new institutional economics, public choice and new public management, which have in one way or another influenced most of the initiatives implemented under public sector reform in Africa. There is also a survey of the three phases of public sector reform which have emerged and the balance sheet of reform strategies, namely, decentralization, privatization, deregulation, agencification, co-production and public-private partnerships. It concludes by identifying possible alternative approaches such as developing a vigorous public sector ethos and sustained capacity building to promote and enhance the renewal and reconstruction of the African public sector within the context of the New Partnerships for Africa’s Development (NEPAD), good governance and the Millennium Development Goals (MDGs).
Depuis l’indépendance, le Sénégal s’est lancé dans un mouvement de décentralisation qui a abouti, en 1996, à la régionalisation. La loi ne définit pas la décentralisation, encore moins la régionalisation. Dans le préambule du code des collectivités locales, néanmoins, il est précisé que les nouveaux textes cherchent à promouvoir « des autorités décentralisées et proches des citoyens, libres de leurs décisions, des représentants de l’État sur le terrain dotés de pouvoirs déconcentrés, un contrôle de légalité adapté et rapproché ». Ainsi les régions, à l’image des communes et communautés rurales, sont-elles érigées en collectivités locales, dirigées par des conseillers élus. De plus, dix domaines de compétence – dont la gestion des ressources naturelles et l’environnement – sont transférés aux régions, communes et communautés rurales (RDS 1996b).
Get access to your Orders, Wishlist and Recommendations.
Shopping cart is empty!