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Abdelali Doumou
CODESRIA, 1987, 172 p
ISBN 2-86978-001-x
The ‘counter-revolution’ in Development Economics in the 1980s fundamentally altered the way the state ‘thinks’, which is evident in the state’s retrenchment and reconstitution of the state’s relationship to its citizens. The combination of deflationary macroeconomic policies and a residual approach to social policy, broadly, and social provisioning, more specifically, fundamentally altered the post-colonial trajectory of public policy in Africa. Despite the neoliberal ascendance that nurtured the more residual direction of social policy, the contention for an alternative vision of social policy remained and advanced with vigour. Specific contributions range from the deployment of social policy in framing the nation-building project, endogenous mutual support institutions, land and agrarian reform as a social policy instrument, the gender dynamics of social policy, and the mechanism enabling the spread of cash transfer schemes on the continent.
À partir de quels moments, pour quelles raisons et de quelles manières, la religion et la culture, lorsqu’elles se lient au politique, peuvent-elles être à la fois sources et lieux d’expression des fondamentalismes ? Ce sont les questions centrales qui traversent ce livre. Ce qui est considéré ici, c’est « la religion » lorsqu’elle est idéologie qui fonde la culture et devient outil d’accès au pouvoir moral, au pouvoir social et surtout au pouvoir politique. Les messages culturels et religieux et leurs interprétations sous-tendent souvent les décisions, les lois et les programmes prises par le politique. Ils ont des effets directs sur la société, en général, et sur les femmes et les rapports de genre, en particulier. Les contributions à cet ouvrage analysent les diverses formes du fondamentalisme dans quelques pays africains, leurs contextes d’émergence et la manière dont elles (re)façonnent les identités et les rapports hommes/femmes. Ces fondamentalismes constituent des sources de préoccupations persistantes dans les débats de société, aussi bien des organisations féministes et féminines que des mondes académiques et politiques. Les manipulations des cultures et des religions se font de plus en plus politiques et finissent par occasionner des discriminations sociales, voire des violences physiques, morales et symboliques assurément insoutenables.
Fatou Sow, sociologue, est titulaire d’un Doctorat de 3e cycle (Paris-Sorbonne) et d’une Habilitation à diriger des recherches en sociologie (Paris denis-Diderot). Elle est, depuis 2008, la directrice du Réseau international de solidarité Women Living Under Muslim Laws (Londres, UK).
Les matérialités contemporaines du religieux aux frontières du privé
Dans les sociétés ouest-africaines, l’espace public est fortement imprégné de religiosités. Il s’y édicte une kyrielle de conduites à tenir susceptibles d’influencer les croyants. Comprendre ces dynamiques religieuses implique de saisir comment ces normes pénètrent la vie privée des individus, et comment les croyants – chrétiens et musulmans – se saisissent de ces normes, les mettent en scène ou les détournent dans leur quotidien. Fruit d’un travail collectif mené dans l’ANR « Priverel », en partenariat avec les universités de Ouagadougou (Burkina Faso), Abomey Calavi (Bénin) et Gaston Berger (Saint-Louis, Sénégal), cet ouvrage s’appuie sur la notion « d’espace privé religieux » pour analyser l’appropriation par les croyants des normes religieuses au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
Cette étude du Burundi réalisée par le Groupe de travail sur les finances et l’éducation fait un survol du système éducatif tout en analysant le contexte social, politique et économique du pays. Elle met en exergue la formulation et la mise en ouvre de la politique éducative passée et actuelle avant d’aborder les mécanismes de financement de l’éducation. Elle fait un examen approfondi de l’élaboration, de l’exécution et du contrôle du budget, ainsi que l’intégration de la planification, de la programmation et de la budgétisation à un niveau opérationnel. Elle aborde l’allocation et la gestion optimale des ressources de façon directe et fait l’étiologie et l’analyse de la problématique du financement de l’éducation. Elle propose une série de suggestions pour la recherche de solutions et de recommandations en vue de l’amélioration de la gestion financière du système éducatif, présente une analyse détaillée de la problématique de développement des collèges communaux, et retrace l’historique de l’implantation d’un nouvel établissement scolaire.
This innovative work is the first CODESRIA has published in Portuguese, and the first scholarly work the institution has published on the politics, economics and societies of the Portuguese-speaking African countries, authored by social scientists from those countries. In its engagement with the Portuguese-speaking social science communities in Africa, the publication represents an important milestone for CODESRIA, and a symbolic moment in the development of Lusophone studies on the continent. The collection of essays grew out of CODESRIA’s ‘Lusophonia’ initiative, launched at an international symposium in May 2005 which brought together over 60 academics, mostly from the Lusophone African countries, as well as from African studies institutions in Portugal and Brazil, to reflect on the history, democracy and integration of the Portuguese speaking countries. The objectives of the Lusophonia initiative are to give a voice to social scientists from Portuguese speaking countries; centre debates on the priorities identified by the local academic communities; establish an integrated body of researchers based in the Portuguese speaking countries and integrate these into CODESRIA’s wider research programmes to the benefit of the wider research communities; and to strengthen capacity in the social sciences and comparative studies in the Lusophone environment in Africa.
Masculinities in Contemporary Africa (Printed)
Although gender and non-gender scholars have studied men, such an academic exercise requires a critical and focused study of masculine subjects in particular social contexts, which is what this book attempts to do. This empirically rich collection of essays, the seventh of the CODESRIA Gender Series, deals with critical examinations of various shades and ramifications of Africa’s masculinities and what these portend for the peoples of Africa and for gender relations in the continent. So much has changed in terms of notions and expressions of masculinities in Africa since ancient times, but many aspects of contemporary masculinities were fashioned during and since the colonial period.
The papers in this volume were initially discussed at the 2005 month-long CODESRIA Gender Institute in Dakar. The contributors are gender scholars drawn from various disciplines in the wide fields of the humanities and the social sciences with research interests in the critical study of men and masculinities in Africa.
The CODESRIA Gender Series aims at keeping alive and nourishing the African social science knowledge base with insightful research and debates that challenge conventional wisdom, structures and ideologies that are narrowly informed by caricatures of gender realities. The series strives to showcase the best in African gender research and provide a platform for emerging new talents to flower.
Cet ouvrage est fascinant à lire pour tous ceux qui souhaitent percer l’aura de mystère et de légende qui s’est construit autour de Tombouctou. Tombouctou : pour une histoire de l’érudition en Afrique de l’Ouest s’efforce de contextualiser et de clarifier l’importance pour, le Mali, l’Afrique et le reste du monde, des efforts déployés en vue de préserver les manuscrits de Tombouctou.
The ‘counter-revolution’ in Development Economics in the 1980s fundamentally altered the way the state ‘thinks’, which is evident in the state’s retrenchment and reconstitution of the state’s relationship to its citizens. The combination of deflationary macroeconomic policies and a residual approach to social policy, broadly, and social provisioning, more specifically, fundamentally altered the post-colonial trajectory of public policy in Africa. Despite the neoliberal ascendance that nurtured the more residual direction of social policy, the contention for an alternative vision of social policy remained and advanced with vigour. Specific contributions range from the deployment of social policy in framing the nation-building project, endogenous mutual support institutions, land and agrarian reform as a social policy instrument, the gender dynamics of social policy, and the mechanism enabling the spread of cash transfer schemes on the continent.
Enseignement supérieur en Afrique Francophone: crises, réformes et transformations – Étude comparative entre le Congo, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso (Printed)
L’enseignement supérieur en Afrique en générale – et en Afrique francophone en particulier a connu une forte expansion en termes d’effectifs des étudiants et du nombre de structures depuis son avènement. Trois grands moments marquent son évolution, tant du point de vue de ses objectifs que de son orientation stratégique. Il s’agit de l’ère des universités coloniales, celles instituées par le colon; de celle des universités de l’indépendance, celles qui devaient affirmer la souveraineté nationale au lendemain des indépendances à travers la nationalisation, voire l’autonomisation du champ académique, et enfin celle des universités du développement dont le contenu, défini par les dirigeants nationaux, est censé correspondre aux exigences du développement.
La rupture des grands équilibres macroéconomiques des années 80 a engendré la crise et la fin du développement du secteur éducatif. Cette crise multiforme qui concerne à la fois la pertinence, la qualité, la gestion et le financement de l’enseignement supérieur a engendré ces deux dernières décennies la dégradation des infrastructures et du milieu d’apprentissage, mais aussi l’exode continu des cerveaux, le déclin de la recherche et l’amplification des conflits entre étudiants, syndicats des personnels et l’administration de l’enseignement supérieur. Cette étude contribue à la réflexion que nécessitent les nouvelles formes d’exigences qui remettent en cause les performances des universités africaines dès lors que celles-ci influencent autant le marché du travail que l’évolution des connaissances.
Cet ouvrage propose une ethnographie de l’institution carcérale dans trois pays africains et rend compte de ses évolutions/appropriations dans le temps. En décrivant les acteurs avec leurs interactions/transactions, les productions de légitimités et constructions identitaires qui y ont cours, la perméabilité des frontières entre le dedans et dehors, il lève le voile sur la structuration des espaces carcéraux et de l’économie des valeurs qui y circulent et la confrontation des logiques formelles et informelles qui gouvernent leur quotidien. L’approche comparée de cette question sur plusieurs terrains avec diverses approches disciplinaires permet de sortir de l’image d’une prison « africaine » réifiée comme un espace clos, et de l’envisager comme un système de transactions sociales (valeurs, biens, services), de circulations de pouvoirs, de production de statuts, de rapports de domination, dans différents contextes socio-politiques africains. La question de la prison ouvre aussi à la réflexion sur les rapports entre le local et le global. Si les formes diversifiées d’expériences de la prison traduisent des héritages singuliers, elles s’articulent aussi à des cultures politiques contemporaines, avec des modèles de « bonnes pratiques » et des principes gestionnaires « voyageurs » qui participent ainsi à façonner le paysage des systèmes pénitentiaires et à construire les États africains.
Les défis du développement local au Sénégal
Le présent ouvrage se veut une analyse sans complaisance de la politique de décentralisation en milieu rural au Sénégal, mettant en exergue son incapacité à promouvoir le développement local qui est pourtant sa principale raison d’être dans un contexte de pauvreté. Pour identifier les raisons des lacunes, l’auteur va au-delà des textes et explore la compatibilité du comportement sociologique des acteurs et du contexte culturel avec la poursuite des objectifs de développement local. Mais il existe bien des solutions à la léthargie des acteurs concernés et à la faible envergure des initiatives entreprises. Elles devraient être recherchées dans la mobilisation méthodique et citoyenne autour d’actions plus ambitieuses, plus adaptées aux terroirs respectifs, quoique ouvertes sur la modernité et parfaitement ancrées dans la culture du résultat.
African linguistics and the Development of African Communities / la linguistique africaine et le développement des communautés africaines
This diverse and comprehensive collection of essays embraces the main discourses in the field of African languages and linguistics. Overall, it argues for the absolute necessity of developing African languages as a condition of socio-economic development. The work further advocates the involvement of all sectors of society in language development efforts, language identification, and the imperative of validating African languages as equal to the colonial languages.
This edited collection of papers in both English and French offers a continent-wide approach to matters linguistic, focusing in particular on countries such as: Chad, Nigeria, Gabon and Cameron. It highlights the historic role African languages must play in the realisation of NEPAD to jumpstart social and economic development on the continent. The authors provide in-depth analysis of subjects such as: the development of African languages and their role in African renaissance; the difficulties and controversies around African mother tongue education; and endangered minority languages threatened with extinction.
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