$6
Tenkir Bonger
ISBN: 0850-2633
CODESRIA 1996
Les matérialités contemporaines du religieux aux frontières du privé
Dans les sociétés ouest-africaines, l’espace public est fortement imprégné de religiosités. Il s’y édicte une kyrielle de conduites à tenir susceptibles d’influencer les croyants. Comprendre ces dynamiques religieuses implique de saisir comment ces normes pénètrent la vie privée des individus, et comment les croyants – chrétiens et musulmans – se saisissent de ces normes, les mettent en scène ou les détournent dans leur quotidien. Fruit d’un travail collectif mené dans l’ANR « Priverel », en partenariat avec les universités de Ouagadougou (Burkina Faso), Abomey Calavi (Bénin) et Gaston Berger (Saint-Louis, Sénégal), cet ouvrage s’appuie sur la notion « d’espace privé religieux » pour analyser l’appropriation par les croyants des normes religieuses au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
Libéralisation et développement économiques en Afrique (Printed)
Dans son discours délivré à la clôture de la 11ème Assemblée Générale du CODESRIA, à Maputo en 2005, Jomo Kwame Sundaram remarque que plus de trois décennies de stagnation économique, de privation et d’une pauvreté agrandissante ont gravement affecté le tissu économique, social et politique de l’Afrique. Par conséquent, des efforts proactifs sont d’une urgente nécessité pour la création de capacités durables pour le développement. Sundaram défend que l’opinion générale sur le développement de l’Afrique et la pauvreté est souvent erroné et dangereux. Même le FMI a reconnu que la libéralisation financière internationale n’a fait qu’exacerber la volatilité. Encore pire, des preuves tangibles ont été fournies sur le fait que certaines recommandations avancées sur la politique économique et les conditionnalités imposées aux gouvernements africains ont reflété le manque de désintérêt et la préjudice de la part de ceux qui sont supposés aider l’Afrique. C’est en tenant compte du fait que la croissance économique et le développement ne réduisent pas nécessairement la pauvreté et les inégalités que Sundaram appelle à un ‘espace politique’ élargi afin que les gouvernements africains puissent choisir ou mettre sur pied leur propre stratégies de développement, mais aussi développer et mettre en oeuvre des politiques de développement qui sont plus appropriées.
Ibbo Mandaza
CODESRIA, 1992, 532 p.
ISBN : 2-86978-003-6 (broché)
Ghana: One Decade of the Liberal State (Printed)
« This is a ground-breaking, nuanced and comprehensive book that grapples with how developing countries in general and Ghana in particular have endured and responded to a decade of neo-liberal ascendancy. Based on astute research, experiences and analysis, the book offers penetrating commentaries on recent socio-economic and political developments in Ghana. A « must-read » collection of excellent and stimulating ideas. » Mohamed Salih, Professor of Politics of Development, University of Leiden and the Institute of Social Studies, The Netherlands « This, the first book-length assessment of the latest experiment in liberal democracy in Ghana, is a timely study. It shows in an admirable way both the progress and the still existing shortcomings in the institutionalization of liberal democracy and will undoubtedly attract a wide readership in academic and policy-making circles. » Ghana has witnessed a « revolution through the ballot box » since its return to constitutional rule in 1993. Yet this period of sustained democratic government in an era of globalization and liberal triumphalism has brought with it new demands. How has Ghana faced up to the problems of institution-building, state-market relations and democratic leadership? Can it deal with the challenges posed by security, human rights and foreign policy in the twenty-first century? This unique collection interrogates all these issues and assesses the future of the democratic experiment in one of sub-Saharan Africa’s rare « islands of peace ». In doing so, it provides an invaluable guide to Ghana’s political past, present and future.
Santé, société et politique en Afrique (Printed)
La fin des années 1990 et le début des années 2000 ont vu se développer une réflexion globale établissant une relation réciproque étroite entre la santé et le développement économique et social (Murray & López 1996 ; Global Forum for Health Research 2000 ; United Nations Millenium Summit 2000 ; Sachs 2001 ; The World Bank 2001). L’étude des rapports de genre et des dynamiques sociales, culturelles et politiques est aussi apparue nécessaire à la compréhension des problèmes de santé ; tout comme le sont l’analyse des contextes de pauvreté, des situations de tensions ou de violences politiques et celle des enjeux économiques et des rapports de pouvoir à l’échelle nationale et internationale (Schoepf 2004). L’analyse de la situation sanitaire en Afrique fait ressortir le poids énorme des pathologies infectieuses (en particulier le paludisme, la tuberculose, les infections sexuellement transmissibles), de la morbidité et de mortalité maternelles et infantiles et leur développement au cours des dernières décennies des années 1990. De par son ampleur et de par ses impacts, le VIH/SIDA est certainement l’épidémie qui a le plus sévèrement touché l’Afrique au cours de ces deux dernières décennies. A ce tableau s’ajoute le poids des maladies non transmissibles dont l’importance parait grandissante, bien que faiblement documentée. La situation sanitaire en Afrique paraît étroitement associée aux crises multiformes qui affectent divers déterminants sociaux, écologiques, politiques ou économiques de la santé (éducation, cadre de vie, nutrition, accès à l’eau potable, niveau de vie…). Elle met à nu la décrépitude des systèmes de santé qui ploient sous les effets conjugués des contrecoups des programmes macroéconomiques, de l’exode des ressources humaines et des politiques de santé inadaptées aux besoins des individus et des communautés les plus pauvres. La crise de la santé est aussi celle des théories et modèles qui prédominent dans l’analyse et la construction des réponses biomédicales ou socio comportementales et qui demeurent lourdement influencées par les concepts culturels occidentaux. Les systèmes de santé en Afrique portent aussi encore le lourd héritage des paradigmes et des rapports politiques qui ont servi de modèle et d’armature théorique à la médecine coloniale. Ils prolongent des approches qui reproduisent des procès d’exclusion des aspects culturels, sociaux et politiques de la maladie dans les sociétés et communautés locales. En conclusion, il s’agit de re-conceptualiser la question de la santé dans des approches qui intègrent l’analyse des problèmes et la construction des réponses dans des processus sociaux, culturels et politiques de transformation sociale. La recherche africaine sur les problèmes de santé devrait, de ce fait, largement remettre en cause les paradigmes dominants dans lesquels elle se trouve, en grande partie, insérée.
Human Rights, Regionalism and democracy in Africa (Printed)
It has often been argued that the concept of human rights is an artefact of modern Western civilisation, that human rights in the South are privileges conferred. These approaches have taken little cognisance of the place accorded to the societal rights held in such esteem as complementary to individual rights in traditional African society. In contrast, this study argues that human rights in Africa are as much about the dignity of Africans as about the commitments of others towards them. It argues for a critical defence of universal human rights within a multicultural framework. From historical perspectives, it illustrates how the slave trade, and then colonialism undermined the traditional balance of individual and societal rights.
The work further traces the rise and fall and rise again of the human rights agenda in the post-independence period. It discusses the achievements of the African Commission and the African Union, and suggests ways of strengthening the human rights framework on the continent. The book came out of a conference that took place in Uppsala, Sweden in 2004 involving practitioners, scholars and activists in the field of human tights in Africa.
History, Democracy, Values: New Lines of Reflection (Printed)
At the 11th General Assembly of CODESRIA, which was held in Maputo in December 2005, Adame Ba Konaré presented the Leopold Sedar Senghor Lecture, casting her historian eye on democracy and its values. Konaré calls for the enshrinement of democracy in Africa, where citizens are free to participate responsibly in decision-making on matters of common interest, and in ways that simply do not mimic externally induced notions or reflect unquestioningly the will of Heads of State.
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