$6
Tenkir Bonger
ISBN: 0850-2633
CODESRIA 1996
Les matérialités contemporaines du religieux aux frontières du privé
Dans les sociétés ouest-africaines, l’espace public est fortement imprégné de religiosités. Il s’y édicte une kyrielle de conduites à tenir susceptibles d’influencer les croyants. Comprendre ces dynamiques religieuses implique de saisir comment ces normes pénètrent la vie privée des individus, et comment les croyants – chrétiens et musulmans – se saisissent de ces normes, les mettent en scène ou les détournent dans leur quotidien. Fruit d’un travail collectif mené dans l’ANR « Priverel », en partenariat avec les universités de Ouagadougou (Burkina Faso), Abomey Calavi (Bénin) et Gaston Berger (Saint-Louis, Sénégal), cet ouvrage s’appuie sur la notion « d’espace privé religieux » pour analyser l’appropriation par les croyants des normes religieuses au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
EDUCATION FINANCING AND BUDGETARY REFORMS IN AFRICA – The Swaziland Case Study (Printed)
This book sets out the Swaziland educational model and policies, and in the context of the management of the national economy. It shows that the proportion of the annual government budget devoted to education in Swaziland ranks amoungst the highest in Africa and many of the goals set at the world summit for children in 1990 are being achieved. There is universal access of primary education, gender equality of access across almost all levels of education. The study also shows however that less positively, the system is increasingly under financial pressure particularly to fund the growing demand for higher education, comparatively very expensive. The co-authors advocate comprehensive budgetary and financial reforms drawing up a model in line with current policy directions to increase funding for tertiary education, and so release more funds for improving quality at lower levels.
Les tendances de gouvernance en Afrique de l’Ouest en 2006 : Un rapport de synthèse / Governance Trends in West Africa, 2006 : A Synthesis Report (Printed)
D’un point de vue historique, la région de l’Afrique de l’Ouest se distingue comme l’une des régions les plus dynamiques du continent africain. Elle est le résultat d’un long processus souvent contradictoire et toujours contesté de formation, de dissolution et de recomposition d’un État. Ce processus ayant été accompagné, à différentes étapes, de larges mouvements des populations, la sous-région a dû résoudre un certain nombre de préoccupations tenaces et centrales liées à la gouvernance. À des degrés divers, celles-ci ont contribué à forger et à caractériser les systèmes d’État contemporains ainsi que les cultures politiques qui les sous-ten- dent. Elles vont des règles de base pour la constitution des communautés politiques aux modes d’administration des territoires politiquement constitués, en passant par les processus d’intégration des nouvelles populations et d’obtention de leur adhésion. Ces préoccupations se sont étendues aux systèmes d’équilibre des pouvoirs dans l’exercice du pouvoir politique, à l’articulation des droits et obligations des citoyens ainsi qu’à la définition et l’opérationnalisation des règles de succession politique. À bien des égards, la sous-région, depuis le début de l’histoire des formations politiques de l’Afrique de l’Ouest à nos jours, a été régulièrement confrontée à ces questions cruciales, simplement articulées sur le temps, dans des contextes locaux ou mondiaux (qualitativement) différents. Les chercheurs ont, depuis de nombreuses années, cherché à trouver les cadres interprétatifs appropriés pour comprendre la dynamique de la gouvernance en Afrique de l’Ouest – et ailleurs dans le monde en développement. Force est de constater que ces efforts sont, dans la plupart des cas, des tentatives de voir l’Afrique de l’Ouest à travers le regard des autres et non d’analyser les processus complexes qui s’y déroulent comme des résultats contradictoires du contexte et de l’histoire qui doivent être compris en tant que tels et dans ces circonstances spécifiques. Même si le rapport, objet de cette publication n’est pas de critiquer les principaux concepts et théories de la gouvernance, il faut d’ores et déjà avouer qu’il remet indirectement en question les approches qui, pour faire comprendre la gouvernance en Afrique de l’Ouest, procèdent exclusivement ou en premier lieu, en établissant des analogies avec les expériences historiques vécues par d’autres – en particulier, l’Europe et les États-Unis – ou en modélisant ces expériences pour en faire des normes internationales dont on voudrait se servir pour valider ou invalider toute autre expérience de gouvernance.
À partir de quels moments, pour quelles raisons et de quelles manières, la religion et la culture, lorsqu’elles se lient au politique, peuvent-elles être à la fois sources et lieux d’expression des fondamentalismes ? Ce sont les questions centrales qui traversent ce livre. Ce qui est considéré ici, c’est « la religion » lorsqu’elle est idéologie qui fonde la culture et devient outil d’accès au pouvoir moral, au pouvoir social et surtout au pouvoir politique. Les messages culturels et religieux et leurs interprétations sous-tendent souvent les décisions, les lois et les programmes prises par le politique. Ils ont des effets directs sur la société, en général, et sur les femmes et les rapports de genre, en particulier. Les contributions à cet ouvrage analysent les diverses formes du fondamentalisme dans quelques pays africains, leurs contextes d’émergence et la manière dont elles (re)façonnent les identités et les rapports hommes/femmes. Ces fondamentalismes constituent des sources de préoccupations persistantes dans les débats de société, aussi bien des organisations féministes et féminines que des mondes académiques et politiques. Les manipulations des cultures et des religions se font de plus en plus politiques et finissent par occasionner des discriminations sociales, voire des violences physiques, morales et symboliques assurément insoutenables.
Fatou Sow, sociologue, est titulaire d’un Doctorat de 3e cycle (Paris-Sorbonne) et d’une Habilitation à diriger des recherches en sociologie (Paris denis-Diderot). Elle est, depuis 2008, la directrice du Réseau international de solidarité Women Living Under Muslim Laws (Londres, UK).
Gender, Science and Technology: Perspectives from Africa (Printed)
This sixth volume of the CODESRIA Gender Series is a collection of discourses, perspectives, practices and policies on the role of the female gender in science and technology, particularly in the African context. Although widely advocated as the indisputable foundation for political and economic power in the modern world, science and technology remains marked by various layers and dimensions of gender inequality that work to the disadvantage of girls and women. Despite the fact that a lot of awareness has been created, and gender issues are now more readily acknowledged by various development initiatives in Africa, participation in science and technology still remains a hurdle as far as girls and women are concerned. A common theme that runs through the book is how feminine identities, ideologies of domesticity and gender stereotypes, and the inadequacy or lack of clear policies facilitate the invisibility of women in science and technology. This notwithstanding, women have never ceased devising clever and ingenious ways that would enable them to master nature, from the margins. The book provides a window onto the current state of female participation in science and technology in Africa, along with an analysis of the historical backgrounds, current educational and professional contexts, and prospects for the future. While it is evident that more research needs to be done, with more groups in different regions, this volume brings together a rich and inspiring collection of qualitative insights on gender, science and technology in Africa. The CODESRIA Gender Series acknowledges the need to challenge the masculinities underpinning the structures of repression that target women. The series aims to keep alive and nourish African social science research with insightful research and debates that challenge conventional wisdom, structures and ideologies that are narrowly informed by caricatures of gender realities. It strives to showcase the best in African gender research and provide a platform for emerging new talents to flower.
Le post modernisme et le nouvel esprit du capitalisme sur une philosophie globale d’Empire (printed)
L’idée de ce livre est née d’une controverse avec une certaine jeunesse africaine fascinée par la civilisation du virtuel. L’auteur a voulu ici faire douter cette génération en mettant en évidence les desseins secrets du postmodernisme qu’il décrit comme une idéologie de la mondialisation ou du libre jeu des marchés. Le livre montre que l’ère postmoderne continue et accomplit l’époque structurale, et qu’à ce titre, il constitue une philosophie des contraintes. Tous affichent leurs desseins totalitaires, tout en feignant de critiquer l’idée de totalité. Détruisant le mythe universaliste qui accompagne la postmodernité, le livre se prononce en faveur d’un universalisme démocratique, fondé sur la réhabilitation de la valeur d’usage. Il se conclut par une réflexion générale sur le problème de la faillite de la modernité, que ce livre situe au niveau de la contradiction entre la modernité économique et la modernité sociale; le refus de cette dernière expliquant les nostalgies anti et pré-modernes d’une doctrine conservatrice au service de la polarisation du monde.
Adebayo Olukoshi
Jean Bernard Ouédraogo
Ebrima Sall
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