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Ibbo Mandaza
CODESRIA, 1992, 532 p.
ISBN : 2-86978-003-6 (broché)
The ‘counter-revolution’ in Development Economics in the 1980s fundamentally altered the way the state ‘thinks’, which is evident in the state’s retrenchment and reconstitution of the state’s relationship to its citizens. The combination of deflationary macroeconomic policies and a residual approach to social policy, broadly, and social provisioning, more specifically, fundamentally altered the post-colonial trajectory of public policy in Africa. Despite the neoliberal ascendance that nurtured the more residual direction of social policy, the contention for an alternative vision of social policy remained and advanced with vigour. Specific contributions range from the deployment of social policy in framing the nation-building project, endogenous mutual support institutions, land and agrarian reform as a social policy instrument, the gender dynamics of social policy, and the mechanism enabling the spread of cash transfer schemes on the continent.
The Study of Africa, Volume 1: Disciplinary and Interdisciplinary Encounters (Printed)
This is the first of a two-volume work which takes stock of the study of Africa in the twenty-first century: its status, research agenda and approaches, and place. It is divided into two parts, the first on the academic disciplines and African Studies, the second on interdisciplinary studies.
Topics addressed in part one include: anthropology, race, ethnography and sociology in relation to area studies; African historiography, and the research and teaching of history in Africa in an era of institutional crisis and ‘global history’; and the need to rethink Africanist political sciences.
This overarching economic and sociological study of to the Zimbabwean situation in the wider context of global capitalism offers refreshing contextual analysis, challenging the more common approaches to the crisis from perspectives of human rights, racial identities and local political conflicts.
Love and Desire : Concepts, Narratives and Practices of sex Amongst Youths in Maputo City (Printed)
This monograph analyses the perceptions and practices of sexuality among young people in post-colonial and post-socialist Maputo city. Using a combination of various methods, it compares sexuality in two different generation and describes two diverse kinds of relationships : the occasional and steady.
Occasional relationships tend to show a new pattern of condom use that corroborates the discourse advocated in the prevention of HIV/AIDS ; and the steady where sex is proposition of commitment on the part of young men, and where, there are major possibilities of HIV/AIDS infection. In both kinds of relationships, sex, described by informants in terms of a model of heterosexual penetration, is perceived as a factor that permits transition from childhood to adulthood, by passing parental and other senior kin control.
Volume I brings together essays by some of the leading names on gender studies in Africa, as a major contribution to these concerns. Situating themselves variously in relation to claims and counter claims on the universalisms and particularisms in African feminism and gender studies, the authors de-bate the relative (de)-merits of Eurocentrism, African epistemologies and cultures, colonial legacies, postcolonial realities, and other current dilemmas and challenges in understanding and articulating African feminism and gender research. Practiced and budding scholars should find this a fascinating read.
Les tendances de gouvernance en Afrique de l’Ouest en 2006 : Un rapport de synthèse / Governance Trends in West Africa, 2006 : A Synthesis Report (Printed)
D’un point de vue historique, la région de l’Afrique de l’Ouest se distingue comme l’une des régions les plus dynamiques du continent africain. Elle est le résultat d’un long processus souvent contradictoire et toujours contesté de formation, de dissolution et de recomposition d’un État. Ce processus ayant été accompagné, à différentes étapes, de larges mouvements des populations, la sous-région a dû résoudre un certain nombre de préoccupations tenaces et centrales liées à la gouvernance. À des degrés divers, celles-ci ont contribué à forger et à caractériser les systèmes d’État contemporains ainsi que les cultures politiques qui les sous-ten- dent. Elles vont des règles de base pour la constitution des communautés politiques aux modes d’administration des territoires politiquement constitués, en passant par les processus d’intégration des nouvelles populations et d’obtention de leur adhésion. Ces préoccupations se sont étendues aux systèmes d’équilibre des pouvoirs dans l’exercice du pouvoir politique, à l’articulation des droits et obligations des citoyens ainsi qu’à la définition et l’opérationnalisation des règles de succession politique. À bien des égards, la sous-région, depuis le début de l’histoire des formations politiques de l’Afrique de l’Ouest à nos jours, a été régulièrement confrontée à ces questions cruciales, simplement articulées sur le temps, dans des contextes locaux ou mondiaux (qualitativement) différents. Les chercheurs ont, depuis de nombreuses années, cherché à trouver les cadres interprétatifs appropriés pour comprendre la dynamique de la gouvernance en Afrique de l’Ouest – et ailleurs dans le monde en développement. Force est de constater que ces efforts sont, dans la plupart des cas, des tentatives de voir l’Afrique de l’Ouest à travers le regard des autres et non d’analyser les processus complexes qui s’y déroulent comme des résultats contradictoires du contexte et de l’histoire qui doivent être compris en tant que tels et dans ces circonstances spécifiques. Même si le rapport, objet de cette publication n’est pas de critiquer les principaux concepts et théories de la gouvernance, il faut d’ores et déjà avouer qu’il remet indirectement en question les approches qui, pour faire comprendre la gouvernance en Afrique de l’Ouest, procèdent exclusivement ou en premier lieu, en établissant des analogies avec les expériences historiques vécues par d’autres – en particulier, l’Europe et les États-Unis – ou en modélisant ces expériences pour en faire des normes internationales dont on voudrait se servir pour valider ou invalider toute autre expérience de gouvernance.
“This is a major intellectual intervention since the neo-liberalisation of our universities which has had devastating effect on intellectual freedom, critical thought and creativity. It is my hope that the essays in this book will rekindle the debate on the University as a public space and reignite the struggle to reclaim education as the commons and not a commodity for sale.”
Issa Shivji, Professor Emeritus, University of Dar es Salaam, Tanzania
“The essays composing this book are an excellent illustration of how, through an exercise of interdisciplinarity, it is possible to combine theory and practice in the analysis of the context of knowledge production on the continent, addressing themes that are fundamental to African academics. The questions raised become more important in the context of an uncertain future generated by the threats
from COVID-19, which force us to rethink our institutions and their role, but also to permanently find alternatives to produce scientific knowledge from within.”
Professor Teresa Cruz e Silva, Centro de Estudos Africanos,
Universidade Eduardo Mondlane, Maputo, Mozambique
Le quota est mort, vive le quota! Ou les vicissitudes de la réglementation de l’exploitation du charbon de bois au Sénégal (Printed)
Birago Diop nous rappelait déjà que « les morts ne sont pas morts! » Cette vérité hypothétique est peut-être valable pour le quota. En effet, malgré son élimination juridique, le quota résiste et continue d’exister. Sa « mort » annoncée tarde à se réaliser. La question n’est plus de savoir si le quota doit « mourir ». Sa « mort » est prononcée comme une sentence que le « bourreau » n’ose pas exécuter. La question est plutôt de savoir combien de temps va encore durer la « lutte contre la mort » que le quota a engagée. Le quota est « mort » juridiquement. Mais il a survécu dans la pratique. Aussi, le quota est-il à l’image d’un être « vivant surnaturel ». Il est né, a vécu, est mort et est ressuscité. Si sa naissance a été précipitée et sa vie tumultueuse, sa mort, elle, a été programmée et sa résurrection était prévisible. En fait, en 1996, le Sénégal se dote d’un code des collectivités locales qui prévoit le transfert de compétences de l’État vers les collectivités locales ; parmi ces compétences, la gestion de l’environnement et des ressources naturelles. Le code forestier de 1998 a clairement exprimé la volonté du législateur de consacrer la décentralisation forestière. C’est ainsi que le système du quota devait être supprimé depuis le 21 février 2001. Il devait être remplacé par l’aménagement qui transfère les compétences de gestion de l’exploitation forestière aux élus locaux. Cependant, les plans d’aménagement ont du mal à se concrétiser. Si, le code forestier du Sénégal de 1998 constitue un cadre propice pour réaliser une décentralisation dans le secteur forestier, conformément à la décentralisation politico-administrative, la décentralisation forestière reste inachevée. Elle reste bloquée en large partie par la survivance du système des quotas.
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