Dead-end to Nigerian Development SC (Printed)
Okwudiba Nnoli
CODESRIA, 1993, 264 p.
ISBN : 2-86978-020-6 (paperback)
$8
Dead-end to Nigerian Development SC (Printed)
Okwudiba Nnoli
Dead-end to Nigerian Development SC (Printed)
Okwudiba Nnoli
CODESRIA, 1993, 264 p.
ISBN : 2-86978-020-6 (paperback)
The ‘counter-revolution’ in Development Economics in the 1980s fundamentally altered the way the state ‘thinks’, which is evident in the state’s retrenchment and reconstitution of the state’s relationship to its citizens. The combination of deflationary macroeconomic policies and a residual approach to social policy, broadly, and social provisioning, more specifically, fundamentally altered the post-colonial trajectory of public policy in Africa. Despite the neoliberal ascendance that nurtured the more residual direction of social policy, the contention for an alternative vision of social policy remained and advanced with vigour. Specific contributions range from the deployment of social policy in framing the nation-building project, endogenous mutual support institutions, land and agrarian reform as a social policy instrument, the gender dynamics of social policy, and the mechanism enabling the spread of cash transfer schemes on the continent.
Le présent ouvrage fait suite à un débat sur cette question, au cours d’un colloque co-organisé par l’Unesco et le Centre africain des hautes études de Porto-Novo sur « La rencontre des rationalités » tenu à Porto-Novo, au Bénin, en septembre 2002, à l’occasion de la 26ème assemblée générale du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines (CIPSH). Ont participé à ce débat plusieurs célébrités dont Richard Rorty des États-Unis, Meinrad Hebga du Cameroun, Harris Memel-Fotê de Côte d’Ivoire, et plus de soixante-dix philosophes, historiens, anthropologues, critiques littéraires, psychanalystes provenant de plusieurs pays.
Indigenous Knowledge System and Intellectual Property Rights in the Twenty-first Century:Perspectives from Southern Africa (Printed)
This volume discusses a number of issues on the contested nature of intellectual property rights (IPR) and Indigenous Knowledge Systems (IKS) in the context of Southern Africa. The issues addressed include the protection of folklore, IKS in a digital era, the valuation and safeguard of heritage sites, the need for appropriate IKS legislation, community based control of natural resources and the role played by traditional music in the maintenance of community. It is this extensive exploration of IKS from the vantage points of communication and culture, and explored in terms of policy, cultural survival, international as well as intra-national politics, economics, philosophy and ethics that makes this empirical grounded collection of papers unique, a distinctive contribution to the literature and ’cause’ of IKS. The specific IKS-related issues raised and dealt with in this volume are generic in the sense that the very same issues are being contested in different parts of the world. In this respect, this book highlights the particular as a means of comprehending the universal.
Santé, société et politique en Afrique (Printed)
La fin des années 1990 et le début des années 2000 ont vu se développer une réflexion globale établissant une relation réciproque étroite entre la santé et le développement économique et social (Murray & López 1996 ; Global Forum for Health Research 2000 ; United Nations Millenium Summit 2000 ; Sachs 2001 ; The World Bank 2001). L’étude des rapports de genre et des dynamiques sociales, culturelles et politiques est aussi apparue nécessaire à la compréhension des problèmes de santé ; tout comme le sont l’analyse des contextes de pauvreté, des situations de tensions ou de violences politiques et celle des enjeux économiques et des rapports de pouvoir à l’échelle nationale et internationale (Schoepf 2004). L’analyse de la situation sanitaire en Afrique fait ressortir le poids énorme des pathologies infectieuses (en particulier le paludisme, la tuberculose, les infections sexuellement transmissibles), de la morbidité et de mortalité maternelles et infantiles et leur développement au cours des dernières décennies des années 1990. De par son ampleur et de par ses impacts, le VIH/SIDA est certainement l’épidémie qui a le plus sévèrement touché l’Afrique au cours de ces deux dernières décennies. A ce tableau s’ajoute le poids des maladies non transmissibles dont l’importance parait grandissante, bien que faiblement documentée. La situation sanitaire en Afrique paraît étroitement associée aux crises multiformes qui affectent divers déterminants sociaux, écologiques, politiques ou économiques de la santé (éducation, cadre de vie, nutrition, accès à l’eau potable, niveau de vie…). Elle met à nu la décrépitude des systèmes de santé qui ploient sous les effets conjugués des contrecoups des programmes macroéconomiques, de l’exode des ressources humaines et des politiques de santé inadaptées aux besoins des individus et des communautés les plus pauvres. La crise de la santé est aussi celle des théories et modèles qui prédominent dans l’analyse et la construction des réponses biomédicales ou socio comportementales et qui demeurent lourdement influencées par les concepts culturels occidentaux. Les systèmes de santé en Afrique portent aussi encore le lourd héritage des paradigmes et des rapports politiques qui ont servi de modèle et d’armature théorique à la médecine coloniale. Ils prolongent des approches qui reproduisent des procès d’exclusion des aspects culturels, sociaux et politiques de la maladie dans les sociétés et communautés locales. En conclusion, il s’agit de re-conceptualiser la question de la santé dans des approches qui intègrent l’analyse des problèmes et la construction des réponses dans des processus sociaux, culturels et politiques de transformation sociale. La recherche africaine sur les problèmes de santé devrait, de ce fait, largement remettre en cause les paradigmes dominants dans lesquels elle se trouve, en grande partie, insérée.
Environnement, changement climatique et sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre : Compréhension des enjeux et pistes pour l’avenir (Printed)
Ce volume contient des contributions portant sur les questions environnementales et climatiques traitées à l’aune de critères sociologiques, économiques, politiques, juridiques et éthiques. Chacun des intellectuels, à sa manière, a montré que pour inquiétants qu’ils soient, les enjeux environnementaux et climatiques opèrent comme une opportunité encore faiblement exploitée par les acteurs de la pensée afro optimiste. Nul doute que le lecteur se rendra compte que ce livre témoigne de la façon dont des intellectuels africains du XXIe siècle portent le souci de l’environnement et du changement climatique et comment ils explorent des pistes de réflexion critique pour un sursaut adapté et des réponses durables pour une Afrique moins émettrice de désespoir et plus résiliente.
Ce livre est une compilation d’articles issus de la XIIIe Assemblée générale du CODESRIA, 2011
Ahmadou Makhtar Kanté est diplômé de l’Institut des Sciences de l’Environnement (ISE) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar où il a obtenu un DEA en 1997. Il est aussi titulaire d’un Master en économie solidaire de l’Université Haute Alsace de Mulhouse (UHA) en 2008. Durant son stage professionnel, il a travaillé à la FAO à Rome sur les enjeux de la sécurité alimentaire et du changement climatique. Il est membre du Comité de préparation de la troisième communication du Sénégal sur le changement climatique. En 2007 il a reçu le prix « Guy Mhone » du CODESRIA à travers un essai sur les « Promesses non tenues de la décentralisation ». En 2009, il a publié dans la revue Vertigo éditée au Canada, à comité de lecture, un article sur la gouvernance forestière et la démocratie au Sénégal.
De l’État indépendant du Congo au Zaïre contemporain (1885-1974) : pour une démystification de l’histoire économique et politique (Printed)
Qu’est-il advenu des « richesses » tant vantées du Congo ? Plus précisément, qui a bénéficié du capital accumulé par l’industrie coloniale ? Comment se fait-il que l’économie zaïroise soit restée une économie sous-développée alors que l’économie belge, elle, a prospéré ? Le triomphe actuel des multinationales, avec à leur tête le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, aurait été préparé en fait, par les mécanismes mis en place au temps de la colonisation. Il faudrait seulement substituer « l’ajustement structurel » à la « pacification » coloniale.
En jetant un regard nouveau sur l’histoire économique du Zaïre qui remet en question le « savoir-faire colonial » et propose une interprétation enracinée dans le vécu populaire, J. Depelchin nous offre une contribution importante à l’historiographie africaine. Inciter d’autres chercheurs à s’intéresser aussi aux formes prises par les analyses du passé colonial, telle est l’ambition de l’auteur.
Ce livre s’appuie sur une documentation riche et variée.
J. Depelchin s’emploie à remettre en question les modalités de fonctionnement de l’interprétation historique, tout en procédant à une analyse minutieuse de l’impact des sociétés anonymes belges sur l’économie du Congo/Zaïre.
Jacques Depelchin est un intellectuel, un universitaire et un militant engagé en faveur de la paix, de la démocratie, de la transparence et d’une politique favorable au peuple en République démocratique du Congo.
Il est né au Congo et a étudié à l’Université Lovanium (Kinshasa) en RDC, à l’Université de Londres, à l’Université Johns Hopkins en Italie et à Stanford. Il a enseigné l’histoire de l’Afrique et d’autres sujets connexes à l’Université de Berkeley, à l’Université de Santa Cruz, à l’Université de San Francisco, à l’Université de Stanford, à l’Université de Syracuse et dans des universités de la République démocratique du Congo, du Mozambique et de la Tanzanie.
Challenges to Identifying and Managing Intangible Cultural Heritage in Mauritius, Zanzibar and Seychelles (Printed)
Africa is richly blessed with cultural and natural heritage, key resources for nation building and development. Unfortunately, heritage is not being systematically researched or recognised, denying Africans the chance to learn about and benefit from heritage initiatives. This book offers a preliminary discussion of factors challenging the management of intangible cultural heritage in the African communities of Zanzibar, Mauritius and Seychelles. These islands are part of an overlapping cultural and economic zone influenced by a long history of slavery and colonial rule, a situation that has produced inequalities and underdevelopment. In all of them, heritage management is seriously underfinanced and under-resourced. African descendant heritage is given little attention and this continues to erode identity and sense of belonging to the nation. In Zanzibar tensions between majority and minority political parties affect heritage initiatives on the island. In Mauritius, the need to diversify the economy and tourism sector is encouraging the commercialisation of heritage and the homogenisation of Creole identity. In Seychelles, the legacy of socialist rule affects the conceptualisation and management of heritage, discouraging managers from exploring the island’s widerange of intangible heritages. The author concludes that more funding and attention needs to be given to heritage management in Africa and its diaspora. Rosabelle Boswell is a senior lecturer in the Anthropology Department at Rhodes University, South Africa and a specialist of the southwest Indian Ocean islands. Her research interests include ethnicity, heritage, gender and development. Boswell’s PhD was on poverty and identity among Creoles in Mauritius and her most recent work is onthe role of scent and fragrances in the heritage of the Swahili islands of the Indian Ocean region.
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