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Tenkir Bonger
ISBN: 0850-2633
CODESRIA 1996
Décentralisation sans représentation: Le charbon de bois entre les collectivités locales et l’Etat
La présente étude porte sur deux villages d’une collectivité locale du Sénégal. Elle consiste en une analyse de la problématique de la représentation politique locale, à travers la production de charbon de bois dans une forêt dont la gestion est dévolue aux élus locaux depuis la loi de la décentralisation, en 1996, par le biais des compétences transférées. Cette étude montre que si l’on retient comme critère l’obligation des élus de rendre compte aux administrés villageois et de répondre à leurs aspirations, en matière d’exploitation forestière, l’effet politique de la décentralisation est plutôt faible en termes de promotion de la démocratie locale. D’autre part, la répartition déséquilibrée des pouvoirs et ressources entre l’État et la collectivité locale explique, dans une certaine mesure, la faible efficacité des élus locaux en matière forestière, ainsi que les dysfonctionnements du couple déconcentration/- décentralisation. En matière d’exploitation forestière, l’action publique locale reste limitée par le poids des intérêts partisans, le manque de transparence et de répartition claire des rôles et responsabilités au sein du conseil rural. Le document se termine par un certain nombre de recommandations dont la mise en application devrait aider à améliorer la GRN au niveau des communautés rurales, notamment en rendant les conseillers ruraux plus responsables vis-à-vis de ceux qui les ont élus.
Histoire, démocratie, valeurs : nouvelles pistes de réflexion (Printed)
Jetant son coup d’oeil d’historienne sur la démocratie et ses valeurs, Adame Ba Konaré a fait le discours de Léopold Sedar Senghor lors de la 11ème Assemblée Générale du CODESRIA à Maputo en Décembre 2005. Konaré a appelé à l’enracinement de la démocratie dans une Afrique où les citoyens sont libres de participer à part entière au processus de prise de décisions qui répondent à l’intérêt général; ceci d’une manière qui ne constituerait pas une simple imitation de notions inoculées de l’extérieur ou qui refléterait sans questionnement le désir des Chefs d’État. Selon Konaré, pour que les citoyens puissent jouir pleinement de la démocratie dans l’humilité et le respect mutuel, il leur faudra le droit à la liberté d’association et de mobilisation dans l’intérêt de tous et en parfaite harmonie avec les valeurs africaines qui ont su résister au temps.
À partir de quels moments, pour quelles raisons et de quelles manières, la religion et la culture, lorsqu’elles se lient au politique, peuvent-elles être à la fois sources et lieux d’expression des fondamentalismes ? Ce sont les questions centrales qui traversent ce livre. Ce qui est considéré ici, c’est « la religion » lorsqu’elle est idéologie qui fonde la culture et devient outil d’accès au pouvoir moral, au pouvoir social et surtout au pouvoir politique. Les messages culturels et religieux et leurs interprétations sous-tendent souvent les décisions, les lois et les programmes prises par le politique. Ils ont des effets directs sur la société, en général, et sur les femmes et les rapports de genre, en particulier. Les contributions à cet ouvrage analysent les diverses formes du fondamentalisme dans quelques pays africains, leurs contextes d’émergence et la manière dont elles (re)façonnent les identités et les rapports hommes/femmes. Ces fondamentalismes constituent des sources de préoccupations persistantes dans les débats de société, aussi bien des organisations féministes et féminines que des mondes académiques et politiques. Les manipulations des cultures et des religions se font de plus en plus politiques et finissent par occasionner des discriminations sociales, voire des violences physiques, morales et symboliques assurément insoutenables.
Fatou Sow, sociologue, est titulaire d’un Doctorat de 3e cycle (Paris-Sorbonne) et d’une Habilitation à diriger des recherches en sociologie (Paris denis-Diderot). Elle est, depuis 2008, la directrice du Réseau international de solidarité Women Living Under Muslim Laws (Londres, UK).
Facteurs de transition de la micro-entreprise à l’entreprise capitaliste moderne : un examen du cas de la République démocratique du Congo (Printed)
Pour faire face à l’inefficacité du modèle étatique de développement des années 1960-1970, les initiatives privées et l’entreprenariat ont été encouragés comme un moyen de sortir les économies africaines au sud du Sahara de leur marasme chronique. Dans le cas de la République démocratique du Congo, ce changement d’orientation économique a entrainé l’émergence de micro et petites entreprises qui -compte tenu de leur manque de structuration, de leur évolution en marge du cadre légal, de leurs insuffisances intrinsèques à pourvoir des emplois durables et de leur faible impact socio-économique- ont montré leur limite quant à leur capacité de fournir un gage de développement durable. Avec une approche méthodologique basée sur la micro-économie, la statistique et l’économétrie, ce livre scrute l’environnement économique, mais aussi légal et financier dans lequel évoluent les PME congolaises. Ce livre tente aussi de répondre aux questions liées aux facteurs de croissance, aux conditions et mécanismes qui doivent constituer le soubassement du développement des PME dans le contexte de la RDC. Un développement qui facilitera la transition vers l’ère de l’entreprise capitaliste moderne.
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