The Crises of Postcoloniality in Africa is an assemblage of transdisciplinary essays that offer a spirited reflection on the debate and phenomenon of postcoloniality in Africa, including the changing patterns and ramifications of problems, challenges and opportunities associated with it. A key conceptual rhythm that runs through the various chapters of the book is that, far from being demised, postcoloniality is still firmly embedded in Africa, manifesting itself in both blatant and insidious forms. Among the important themes covered in the book include the concepts of postcolonialism, postcoloniality, and neocolonialism; Africa’s precolonial formations and the impact of colonialism; the enduring patterns of colonial legacies in Africa; the persistent contradictions between African indigenous institutions and western versions of modernity; the unravelling of the postcolonial state and issues of armed conflict, conflict intervention and peacebuilding; postcolonial imperialism in Africa and the US-led global war on terror, the historical and postcolonial contexts of gender relations in Africa, as well as pan-Africanism and regionalist approaches to redressing the crises of postcoloniality.
"‘In this book, the colonial trope of Africa is subjected to critical analyses from the points of view of postcoloniality. The result is a varied, complex, and interesting exposition of the contemporary challenges and dilemmas of Africa from the many standpoints of postcolonial theory. It makes a useful contribution to our understanding of modern African politics." Abdul Raufu Mustapha, Department of International Development, University of Oxford
Kenneth Omeje is Senior Visiting Research Fellow at the University of Bradford’s John & Elnora Ferguson Centre for African Studies and Professor of International Relations at the United States International University in Nairobi, Kenya.
ISBN: 978 286978 602 8
CODESRIA 2015
Cet ouvrage explore l’évolution des systèmes fonciers dans le bassin du fleuve Niger au Mali. Il analyse les fondements de la tenure foncière et les différentes perturbations culturelles que les systèmes fonciers de cette région a connu depuis le IXe siècle… Malgré la résistance des logiques paysannes, le processus d’individualisation de la propriété foncière amorcé depuis la colonisation continue et a commencé, ces vingt dernières années, à s’accélérer à cause des nouvelles politiques de développement de l’État. Ce phénomène est mis en évidence par la multiplication et la complexification des différents acteurs qui interviennent dans le foncier... Les grandes familles connues sous le nom de Kabila se disloquent suite à des contradictions liées au partage des revenus des cultures. Les conflits fonciers se transportent de plus en plus devant les tribunaux qui montrent le plus souvent leurs limites car les décisions de justice ne peuvent pas le plus souvent être appliquées sur le terrain. À côté des traditionnels agriculteurs et pasteurs, apparaissent des organisations non gouvernementales nationales et internationales, des associations, des collectivités territoriales et des grands et petits privés exploitants agricoles. L’émergence de ces acteurs et la politique de réformes institutionnelles de l’État qui se résume à la décentralisation et au toilettage et création de textes juridiques, contribuent inexorablement à promouvoir la concertation et à renforcer la démocratie basée sur le libéralisme économique et l’individualisme. Situation qui favorise non seulement la déstructuration du foncier coutumier, mais aussi la reconnaissance partielle ou totale de certaines règles coutumières relatives au foncier. Ainsi, l’ouvrage met en évidence, le changement progressif du statut de la terre et des rapports à la terre au Mali en général et dans le bassin du fleuve Niger en particulier. Il est suggéré que malgré ces transformations inévitables, les réformes institutionnelles doivent être mesurées. Elles doivent se faire d’une manière prudente, méthodique avec patience et détermination tout en prenant en compte certaines réalités pour atténuer son impact sur les populations rurales.
The book highlights, the gradual change in the status of the land and relationships with land in Mali in general and in the Niger river basin in particular. It is suggested that despite these inevitable transformations, institutional reforms need to be measured. They must be done in a prudent, methodical way with patience and determination while taking into account certain realities to mitigate its impact on the rural populations.
Bakary Camara est Maître de conférences agrégé des facultés de droit et Doyen de la Faculté de droit public (FDPU) à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), Mali. Il est détenteur d’un doctorat d’État en Sciences juridiques et politiques, d’un doctorat de 3e cycle en politiques internationales et d’un Master of Art en Géopolitique (International Security/Affairs). Il dirige le Laboratoire d’études et de recherches en droit, décentralisation et développement local (LERDDL) de la Faculté de droit public (FDPU) de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB). Il est aussi affilié à plusieurs associations ou centres d’études et de recherches en sciences sociales parmi lesquels l’Association américaine de sciences politiques (APSA), le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) et Point Sud – Centre de recherche sur le Savoir Local à Bamako. Il est auteur de plusieurs chapitres de livres et divers articles sur la démocratie au Mali, la décentralisation, le droit foncier, le pluralisme juridique, en Histoire du droit et des institutions, et les conflits en Afrique de l’Ouest.
ISBN : 978 2 86978 643 1
CODESRIA 2015