$6
Tenkir Bonger
ISBN: 0850-2633
CODESRIA 1996
This is the most authoritative study of the Sierra Leone civil war to emanate from Africa, or indeed any publications’ programme on Africa. It explores the genesis of the crisis, the contradictory roles of different internal and external actors, civil society and the media; the regional intervention force and the demise of the second republic.
Cet ouvrage propose une ethnographie de l’institution carcérale dans trois pays africains et rend compte de ses évolutions/appropriations dans le temps. En décrivant les acteurs avec leurs interactions/transactions, les productions de légitimités et constructions identitaires qui y ont cours, la perméabilité des frontières entre le dedans et dehors, il lève le voile sur la structuration des espaces carcéraux et de l’économie des valeurs qui y circulent et la confrontation des logiques formelles et informelles qui gouvernent leur quotidien. L’approche comparée de cette question sur plusieurs terrains avec diverses approches disciplinaires permet de sortir de l’image d’une prison « africaine » réifiée comme un espace clos, et de l’envisager comme un système de transactions sociales (valeurs, biens, services), de circulations de pouvoirs, de production de statuts, de rapports de domination, dans différents contextes socio-politiques africains. La question de la prison ouvre aussi à la réflexion sur les rapports entre le local et le global. Si les formes diversifiées d’expériences de la prison traduisent des héritages singuliers, elles s’articulent aussi à des cultures politiques contemporaines, avec des modèles de « bonnes pratiques » et des principes gestionnaires « voyageurs » qui participent ainsi à façonner le paysage des systèmes pénitentiaires et à construire les États africains.
Dimensoes da Pobreza e da vulnerabilidade em Cabo Verde: Uma Abordagem Sistémica e Interdisplinar (Printed)
“Dimensões da pobreza e da vulnerabilidade em Cabo Verde: Uma abordagem sistémica e interdisciplinar” resulta de um trabalho de investigação realizado por um grupo de pesquisadores cabo-verdiano no âmbito da iniciativa do CODESRIA para os países africanos lusófonos.
Constituiu o leitmotiv da investigação a compreensão do fenómeno da pobreza e da vulnerabilidade no contexto cabo-verdiano, buscando ultrapassar as abordagens até então hegemónicas e que colocam o acento tónico essencialmente no rendimento. Na verdade, a abordagem retida por este estudo não exclui e nem subestima a importância do rendimento na determinação da pobreza e da vulnerabilidade. Contudo, pretendeu-se avançar um pouco mais, trazendo novas determinantes do fenómeno, cortando com uma visão uni- causal na explicação da pobreza.
Uma das questões que se colocou, ao menos para reflexão, se prende com o facto de se, na verdade, o rendimento é efectivamente uma determinante da pobreza, quando é a situação da pobreza que pode condicionar o acesso a rendimentos e a demais bens e serviços, incluindo os bens simbólicos. Assim, a investigação procura situar a abordagem numa perspectiva sistémica e integrada, busca captar as múltiplas dimensões da pobreza e da vulnerabilidade, tanto em termos de suas determinantes quanto de sua manifestação e de tradução discursiva.
Cláudio Alves Furtado
Le quota est mort, vive le quota! Ou les vicissitudes de la réglementation de l’exploitation du charbon de bois au Sénégal (Printed)
Birago Diop nous rappelait déjà que « les morts ne sont pas morts! » Cette vérité hypothétique est peut-être valable pour le quota. En effet, malgré son élimination juridique, le quota résiste et continue d’exister. Sa « mort » annoncée tarde à se réaliser. La question n’est plus de savoir si le quota doit « mourir ». Sa « mort » est prononcée comme une sentence que le « bourreau » n’ose pas exécuter. La question est plutôt de savoir combien de temps va encore durer la « lutte contre la mort » que le quota a engagée. Le quota est « mort » juridiquement. Mais il a survécu dans la pratique. Aussi, le quota est-il à l’image d’un être « vivant surnaturel ». Il est né, a vécu, est mort et est ressuscité. Si sa naissance a été précipitée et sa vie tumultueuse, sa mort, elle, a été programmée et sa résurrection était prévisible. En fait, en 1996, le Sénégal se dote d’un code des collectivités locales qui prévoit le transfert de compétences de l’État vers les collectivités locales ; parmi ces compétences, la gestion de l’environnement et des ressources naturelles. Le code forestier de 1998 a clairement exprimé la volonté du législateur de consacrer la décentralisation forestière. C’est ainsi que le système du quota devait être supprimé depuis le 21 février 2001. Il devait être remplacé par l’aménagement qui transfère les compétences de gestion de l’exploitation forestière aux élus locaux. Cependant, les plans d’aménagement ont du mal à se concrétiser. Si, le code forestier du Sénégal de 1998 constitue un cadre propice pour réaliser une décentralisation dans le secteur forestier, conformément à la décentralisation politico-administrative, la décentralisation forestière reste inachevée. Elle reste bloquée en large partie par la survivance du système des quotas.
Le développement synonyme de modernité, la modernité synonyme de développement (Printed)
Cet ouvrage analyse l’impact de l’idée occidentale de la « modernité » sur le développement et le sous-développement en Afrique. Il retrace la généalogie de l’idée occidentale de la modernité depuis les concepts européens des Lumières sur la nature universelle de l’histoire humaine et du développement. L’ouvrage montre comment cette idée a été utilisée pour justifier l’exploitation et l’oppression de l’Afrique par l’Occident. Il soutient que le développement contemporain en théorie et en pratique est une continuation du projet des Lumières, et que l’Afrique ne peut atteindre un véritable développement qu’en rejetant la modernité occidentale et en inventant ses propres formes de modernité.
This innovative work is the first CODESRIA has published in Portuguese, and the first scholarly work the institution has published on the politics, economics and societies of the Portuguese-speaking African countries, authored by social scientists from those countries. In its engagement with the Portuguese-speaking social science communities in Africa, the publication represents an important milestone for CODESRIA, and a symbolic moment in the development of Lusophone studies on the continent. The collection of essays grew out of CODESRIA’s ‘Lusophonia’ initiative, launched at an international symposium in May 2005 which brought together over 60 academics, mostly from the Lusophone African countries, as well as from African studies institutions in Portugal and Brazil, to reflect on the history, democracy and integration of the Portuguese speaking countries. The objectives of the Lusophonia initiative are to give a voice to social scientists from Portuguese speaking countries; centre debates on the priorities identified by the local academic communities; establish an integrated body of researchers based in the Portuguese speaking countries and integrate these into CODESRIA’s wider research programmes to the benefit of the wider research communities; and to strengthen capacity in the social sciences and comparative studies in the Lusophone environment in Africa.
African linguistics and the Development of African Communities / la linguistique africaine et le développement des communautés africaines
This diverse and comprehensive collection of essays embraces the main discourses in the field of African languages and linguistics. Overall, it argues for the absolute necessity of developing African languages as a condition of socio-economic development. The work further advocates the involvement of all sectors of society in language development efforts, language identification, and the imperative of validating African languages as equal to the colonial languages.
This edited collection of papers in both English and French offers a continent-wide approach to matters linguistic, focusing in particular on countries such as: Chad, Nigeria, Gabon and Cameron. It highlights the historic role African languages must play in the realisation of NEPAD to jumpstart social and economic development on the continent. The authors provide in-depth analysis of subjects such as: the development of African languages and their role in African renaissance; the difficulties and controversies around African mother tongue education; and endangered minority languages threatened with extinction.
Libéralisation et développement économiques en Afrique (Printed)
Dans son discours délivré à la clôture de la 11ème Assemblée Générale du CODESRIA, à Maputo en 2005, Jomo Kwame Sundaram remarque que plus de trois décennies de stagnation économique, de privation et d’une pauvreté agrandissante ont gravement affecté le tissu économique, social et politique de l’Afrique. Par conséquent, des efforts proactifs sont d’une urgente nécessité pour la création de capacités durables pour le développement. Sundaram défend que l’opinion générale sur le développement de l’Afrique et la pauvreté est souvent erroné et dangereux. Même le FMI a reconnu que la libéralisation financière internationale n’a fait qu’exacerber la volatilité. Encore pire, des preuves tangibles ont été fournies sur le fait que certaines recommandations avancées sur la politique économique et les conditionnalités imposées aux gouvernements africains ont reflété le manque de désintérêt et la préjudice de la part de ceux qui sont supposés aider l’Afrique. C’est en tenant compte du fait que la croissance économique et le développement ne réduisent pas nécessairement la pauvreté et les inégalités que Sundaram appelle à un ‘espace politique’ élargi afin que les gouvernements africains puissent choisir ou mettre sur pied leur propre stratégies de développement, mais aussi développer et mettre en oeuvre des politiques de développement qui sont plus appropriées.
Get access to your Orders, Wishlist and Recommendations.
Shopping cart is empty!