$2
Abdelali Doumou
ISBN 2-86978-001-x
CODESRIA 1990
À partir de quels moments, pour quelles raisons et de quelles manières, la religion et la culture, lorsqu’elles se lient au politique, peuvent-elles être à la fois sources et lieux d’expression des fondamentalismes ? Ce sont les questions centrales qui traversent ce livre. Ce qui est considéré ici, c’est « la religion » lorsqu’elle est idéologie qui fonde la culture et devient outil d’accès au pouvoir moral, au pouvoir social et surtout au pouvoir politique. Les messages culturels et religieux et leurs interprétations sous-tendent souvent les décisions, les lois et les programmes prises par le politique. Ils ont des effets directs sur la société, en général, et sur les femmes et les rapports de genre, en particulier. Les contributions à cet ouvrage analysent les diverses formes du fondamentalisme dans quelques pays africains, leurs contextes d’émergence et la manière dont elles (re)façonnent les identités et les rapports hommes/femmes. Ces fondamentalismes constituent des sources de préoccupations persistantes dans les débats de société, aussi bien des organisations féministes et féminines que des mondes académiques et politiques. Les manipulations des cultures et des religions se font de plus en plus politiques et finissent par occasionner des discriminations sociales, voire des violences physiques, morales et symboliques assurément insoutenables.
Fatou Sow, sociologue, est titulaire d’un Doctorat de 3e cycle (Paris-Sorbonne) et d’une Habilitation à diriger des recherches en sociologie (Paris denis-Diderot). Elle est, depuis 2008, la directrice du Réseau international de solidarité Women Living Under Muslim Laws (Londres, UK).
This collection of essays interrogates the repositioning of Africa and its diasporas in the unfolding disruptive transformations of the early twenty-first century. It is divided into five parts focusing on America’s racial dysfunctions, navigating global turbulence, Africa’s political dramas, the continent’s persistent mythologisation and disruptions in higher education. It closes with tributes to two towering African public intellectuals, Ali Mazrui and Thandika Mkandawire, who have since joined the ancestors.
À partir de quels moments, pour quelles raisons et de quelles manières, la religion et la culture, lorsqu’elles se lient au politique, peuvent-elles être à la fois sources et lieux d’expression des fondamentalismes ? Ce sont les questions centrales qui traversent ce livre. Ce qui est considéré ici, c’est « la religion » lorsqu’elle est idéologie qui fonde la culture et devient outil d’accès au pouvoir moral, au pouvoir social et surtout au pouvoir politique. Les messages culturels et religieux et leurs interprétations sous-tendent souvent les décisions, les lois et les programmes prises par le politique. Ils ont des effets directs sur la société, en général, et sur les femmes et les rapports de genre, en particulier. Les contributions à cet ouvrage analysent les diverses formes du fondamentalisme dans quelques pays africains, leurs contextes d’émergence et la manière dont elles (re)façonnent les identités et les rapports hommes/femmes. Ces fondamentalismes constituent des sources de préoccupations persistantes dans les débats de société, aussi bien des organisations féministes et féminines que des mondes académiques et politiques. Les manipulations des cultures et des religions se font de plus en plus politiques et finissent par occasionner des discriminations sociales, voire des violences physiques, morales et symboliques assurément insoutenables.
Fatou Sow, sociologue, est titulaire d’un Doctorat de 3e cycle (Paris-Sorbonne) et d’une Habilitation à diriger des recherches en sociologie (Paris denis-Diderot). Elle est, depuis 2008, la directrice du Réseau international de solidarité Women Living Under Muslim Laws (Londres, UK).
Environnement, changement climatique et sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre : Compréhension des enjeux et pistes pour l’avenir (Printed)
Ce volume contient des contributions portant sur les questions environnementales et climatiques traitées à l’aune de critères sociologiques, économiques, politiques, juridiques et éthiques. Chacun des intellectuels, à sa manière, a montré que pour inquiétants qu’ils soient, les enjeux environnementaux et climatiques opèrent comme une opportunité encore faiblement exploitée par les acteurs de la pensée afro optimiste. Nul doute que le lecteur se rendra compte que ce livre témoigne de la façon dont des intellectuels africains du XXIe siècle portent le souci de l’environnement et du changement climatique et comment ils explorent des pistes de réflexion critique pour un sursaut adapté et des réponses durables pour une Afrique moins émettrice de désespoir et plus résiliente.
Ce livre est une compilation d’articles issus de la XIIIe Assemblée générale du CODESRIA, 2011
Ahmadou Makhtar Kanté est diplômé de l’Institut des Sciences de l’Environnement (ISE) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar où il a obtenu un DEA en 1997. Il est aussi titulaire d’un Master en économie solidaire de l’Université Haute Alsace de Mulhouse (UHA) en 2008. Durant son stage professionnel, il a travaillé à la FAO à Rome sur les enjeux de la sécurité alimentaire et du changement climatique. Il est membre du Comité de préparation de la troisième communication du Sénégal sur le changement climatique. En 2007 il a reçu le prix « Guy Mhone » du CODESRIA à travers un essai sur les « Promesses non tenues de la décentralisation ». En 2009, il a publié dans la revue Vertigo éditée au Canada, à comité de lecture, un article sur la gouvernance forestière et la démocratie au Sénégal.
Law and justice in a Multicultural Society: The case of Mozambique (Printed)
This book presents the main results of a research project on the systems of justice in Mozambique, undertaken under the auspices of the country’s Supreme Court, in academic partnership with the Center for African Studies at Eduardo Mondlane University, Mozambique and the Centre for Social Studies at the School of Economics, Coimbra University, Portugal. It is dedicated to the memory of the internationally renowned Mozambican economist and Professor of Development Studies, José Guilherme Negrão. Although he died prematurely, Negrão collaborated in this project, and authored the final chapter dealing with the vexed question of land.
Until the onset of Portuguese colonisation towards the end of the nineteenth century, the peoples of Mozambique did not live under a single political entity. Rather, they existed as independent entities with various forms of political and social organisation. The twentieth century saw a consolidation of colonial rule, and important changes in the organisation of power. After independence, new Eurocentric political-legal cultures were added to the existing mix of legal orders. The distinctions between the colonial law and indigenous customary law became increasingly blurred, such that Mozambique now constitutes a heterogeneous state composed of a mosaic of legal hybrids, incorporating local/indigenous customary practices and religious law, as well as state civil law.
Departing from a broad understanding of law in Mozambique, this work analyses the complex network of judicial systems by interrogating the roles of the entities intervening in the system in colonial and postcolonial contexts. The main objective is to promote an empirically sound and dynamic understanding of the relationships between the multiple judicial entities present in the country within the context of cultural transformation in Africa. Overall, the book is intended as a contribution to current debates on the formation of the state in Mozambique from the nineteenth century.
The authors further considers the alternative mechanisms of conflict resolution taking place in the complexity of different legal rationalities: the remains of the Portuguese legal codes, socialist policies, customary law, religious systems and Western constitutionalism.
Cet ouvrage propose une ethnographie de l’institution carcérale dans trois pays africains et rend compte de ses évolutions/appropriations dans le temps. En décrivant les acteurs avec leurs interactions/transactions, les productions de légitimités et constructions identitaires qui y ont cours, la perméabilité des frontières entre le dedans et dehors, il lève le voile sur la structuration des espaces carcéraux et de l’économie des valeurs qui y circulent et la confrontation des logiques formelles et informelles qui gouvernent leur quotidien. L’approche comparée de cette question sur plusieurs terrains avec diverses approches disciplinaires permet de sortir de l’image d’une prison « africaine » réifiée comme un espace clos, et de l’envisager comme un système de transactions sociales (valeurs, biens, services), de circulations de pouvoirs, de production de statuts, de rapports de domination, dans différents contextes socio-politiques africains. La question de la prison ouvre aussi à la réflexion sur les rapports entre le local et le global. Si les formes diversifiées d’expériences de la prison traduisent des héritages singuliers, elles s’articulent aussi à des cultures politiques contemporaines, avec des modèles de « bonnes pratiques » et des principes gestionnaires « voyageurs » qui participent ainsi à façonner le paysage des systèmes pénitentiaires et à construire les États africains.
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