$2
Abdelali Doumou
ISBN 2-86978-001-x
CODESRIA 1990
The ‘counter-revolution’ in Development Economics in the 1980s fundamentally altered the way the state ‘thinks’, which is evident in the state’s retrenchment and reconstitution of the state’s relationship to its citizens. The combination of deflationary macroeconomic policies and a residual approach to social policy, broadly, and social provisioning, more specifically, fundamentally altered the post-colonial trajectory of public policy in Africa. Despite the neoliberal ascendance that nurtured the more residual direction of social policy, the contention for an alternative vision of social policy remained and advanced with vigour. Specific contributions range from the deployment of social policy in framing the nation-building project, endogenous mutual support institutions, land and agrarian reform as a social policy instrument, the gender dynamics of social policy, and the mechanism enabling the spread of cash transfer schemes on the continent.
Les matérialités contemporaines du religieux aux frontières du privé
Dans les sociétés ouest-africaines, l’espace public est fortement imprégné de religiosités. Il s’y édicte une kyrielle de conduites à tenir susceptibles d’influencer les croyants. Comprendre ces dynamiques religieuses implique de saisir comment ces normes pénètrent la vie privée des individus, et comment les croyants – chrétiens et musulmans – se saisissent de ces normes, les mettent en scène ou les détournent dans leur quotidien. Fruit d’un travail collectif mené dans l’ANR « Priverel », en partenariat avec les universités de Ouagadougou (Burkina Faso), Abomey Calavi (Bénin) et Gaston Berger (Saint-Louis, Sénégal), cet ouvrage s’appuie sur la notion « d’espace privé religieux » pour analyser l’appropriation par les croyants des normes religieuses au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
À partir de quels moments, pour quelles raisons et de quelles manières, la religion et la culture, lorsqu’elles se lient au politique, peuvent-elles être à la fois sources et lieux d’expression des fondamentalismes ? Ce sont les questions centrales qui traversent ce livre. Ce qui est considéré ici, c’est « la religion » lorsqu’elle est idéologie qui fonde la culture et devient outil d’accès au pouvoir moral, au pouvoir social et surtout au pouvoir politique. Les messages culturels et religieux et leurs interprétations sous-tendent souvent les décisions, les lois et les programmes prises par le politique. Ils ont des effets directs sur la société, en général, et sur les femmes et les rapports de genre, en particulier. Les contributions à cet ouvrage analysent les diverses formes du fondamentalisme dans quelques pays africains, leurs contextes d’émergence et la manière dont elles (re)façonnent les identités et les rapports hommes/femmes. Ces fondamentalismes constituent des sources de préoccupations persistantes dans les débats de société, aussi bien des organisations féministes et féminines que des mondes académiques et politiques. Les manipulations des cultures et des religions se font de plus en plus politiques et finissent par occasionner des discriminations sociales, voire des violences physiques, morales et symboliques assurément insoutenables.
Fatou Sow, sociologue, est titulaire d’un Doctorat de 3e cycle (Paris-Sorbonne) et d’une Habilitation à diriger des recherches en sociologie (Paris denis-Diderot). Elle est, depuis 2008, la directrice du Réseau international de solidarité Women Living Under Muslim Laws (Londres, UK).
The story of humankind is about the search for hospitable places to call home. Migration is historically a part of this story. People have left one place for the other, based on challenges in the place of origin, and perceived attractions in the desired destinations. In emergency migrations, the character of the African refugee camp at the end of the twentieth Century has gradually transformed into that of an intermediate stage in incomplete migrations.
Barrack O. Muluka
Codesria 2023
ISBN 978 2 38234 098 1
Frontières de la citoyenneté et violence politique en Côte d’Ivoire (Printed)
Ce volume est à la recherche d’une explication aux événements survenus depuis 1999 en Côte-d’Ivoire, qu’il est convenu d’appeler la « crise ivoirienne ». Il semble que l’interprétation événementielle des faits apportait des explications insatisfaisantes à cette fracture profonde et que la bonne perspective conduisait obligatoirement à revisiter les catégories théoriques essentialistes que s’obstinent à nous imposer un regard faussé, alourdi par des préjugés ethnocentriques. Une prise de distance avec l’événementiel passe par un questionnement approfondi sur les causes de l’effondrement annoncé du modèle dit ivoirien; le sens historique des choses est appelé pour examiner l’enchaînement et l’interaction des faits dont il faut, à chaque fois, statuer sur le poids historique dans la direction tragique de la dynamique sociale. En cherchant les origines sociales de l’irruption de cette déchirure sociale et politique, les auteurs du volume partent tous d’une question centrale : de quelle manière le poids de la formation de la société ivoirienne moderne intervient-il sur les modalités des actions individuelles et des regroupements collectifs actuels ? La fracture brutale et violente qu’a connue la formation sociale ivoirienne pose de nouveau la question des identités collectives qui dévoile en même temps les enjeux liés au caractère inachevé de la construction des « États-nations » en Afrique. C’est une erreur, en effet, de penser que cette crise s’est spontanément déclarée dans les instances supérieures partisanes et de négliger le fait que derrière les déclarations ostentatoires à propos de l’Unité Nationale, les regroupements précoloniaux ne se sont pas complètement dissouts dans la « Nation » moderne. De plus, dans le processus de fabrication de l’espace social « national », de nouvelles combinaisons sociales s’y engagent en se réinventant continûment. Les racines des crises actuelles sont, nous semble-t-il, à chercher dans la transformation inédite que connaissent les sociétés africaines contemporaines.
L’industrie musicale au Sénégal : Essai d’analyse (Printed)
Des logiques d’actions plurielles et différentes dimensions sous-tendent la construction du fait musical au Sénégal, produite par plusieurs pôles d’acteurs interagissant entre des structures contraignantes et une relative autonomie. Dans une industrie musicale marquée par de profondes mutations socioculturelles et socioéconomiques, « informel de la musique » et processus de « formalisation » cohabitent de manière problématique. L’industrie musicale, en expansion, est dès lors appelée à s’organiser selon un cadre véritablement formel. La question des droits d’auteur à travers les règles de rémunération et leur application est alors instamment posée. Parallèlement, la politique culturelle de l’Etat, ainsi que les liens, selon diverses modalités, entre champ musical et politique, sont passés en revue. Cet essai tente de poser un certain nombre de questions et se présente en définitive comme une invite à la réflexion et à l’action.
Reforming the African Public Sector, Retrospect and Prospects (Printed)
Reforming the African Public Sector: Retrospect and Prospects is an in-depth and wide-ranging review of the available literature on African public sector reforms. It illustrates several differing country experiences to buttress the main observations and conclusions. It adopts a structural/institutional approach which underpins most of the reform efforts on the continent. To contextualize reform of the public sector and understand its processes, dynamics and intricacies, the book examines the state and state capacity building in Africa, especially when there can be no state without an efficient public sector. In addition, the book addresses a number of theories such as the new institutional economics, public choice and new public management, which have in one way or another influenced most of the initiatives implemented under public sector reform in Africa. There is also a survey of the three phases of public sector reform which have emerged and the balance sheet of reform strategies, namely, decentralization, privatization, deregulation, agencification, co-production and public-private partnerships. It concludes by identifying possible alternative approaches such as developing a vigorous public sector ethos and sustained capacity building to promote and enhance the renewal and reconstruction of the African public sector within the context of the New Partnerships for Africa’s Development (NEPAD), good governance and the Millennium Development Goals (MDGs).
Le défi scientifique que cherche à relever cet ouvrage est de rendre compte des mutations contemporaines de cet authentique État-frontière qu’est la Mauritanie et de proposer un regard novateur sur sa trajectoire historique, sociale, politique et géostratégique.
Zekeria Ould Ahmed Salem
Economic Liberation and development in Africa (Printed)
In this endnote address delivered at the 11th General Assembly of CODESRIA, held in Maputo in 2005, Jomo Kwame Sundaram notes that over three decades of economic stagnation, contraction and increased poverty have taken a huge toll on Africa’s economic, social and political fabric; and pro-active efforts are urgently required in order to build new capacities and capabilities for development. He argues that much of the ostensible conventional wisdom regarding African development and poverty is often both erroneous and harmful.
Even the IMF has acknowledged that international financial liberalization has exacerbated volatility. Worse still, there is strong evidence that some of the economic policy advice given to, and conditionalities imposed on governments in Africa have reflected vested interests and prejudice. In view of these, and the fact that economic growth and development do not necessarily reduce poverty and inequalities, Sundaram calls for greater ‘policy space’ for African governments to choose or design their own development strategies, as well as develop and implement more appropriate development policies.
The Study of Africa, Volume 1: Disciplinary and Interdisciplinary Encounters (Printed)
This is the first of a two-volume work which takes stock of the study of Africa in the twenty-first century: its status, research agenda and approaches, and place. It is divided into two parts, the first on the academic disciplines and African Studies, the second on interdisciplinary studies.
Topics addressed in part one include: anthropology, race, ethnography and sociology in relation to area studies; African historiography, and the research and teaching of history in Africa in an era of institutional crisis and ‘global history’; and the need to rethink Africanist political sciences.
Le quota est mort, vive le quota! Ou les vicissitudes de la réglementation de l’exploitation du charbon de bois au Sénégal (Printed)
Birago Diop nous rappelait déjà que « les morts ne sont pas morts! » Cette vérité hypothétique est peut-être valable pour le quota. En effet, malgré son élimination juridique, le quota résiste et continue d’exister. Sa « mort » annoncée tarde à se réaliser. La question n’est plus de savoir si le quota doit « mourir ». Sa « mort » est prononcée comme une sentence que le « bourreau » n’ose pas exécuter. La question est plutôt de savoir combien de temps va encore durer la « lutte contre la mort » que le quota a engagée. Le quota est « mort » juridiquement. Mais il a survécu dans la pratique. Aussi, le quota est-il à l’image d’un être « vivant surnaturel ». Il est né, a vécu, est mort et est ressuscité. Si sa naissance a été précipitée et sa vie tumultueuse, sa mort, elle, a été programmée et sa résurrection était prévisible. En fait, en 1996, le Sénégal se dote d’un code des collectivités locales qui prévoit le transfert de compétences de l’État vers les collectivités locales ; parmi ces compétences, la gestion de l’environnement et des ressources naturelles. Le code forestier de 1998 a clairement exprimé la volonté du législateur de consacrer la décentralisation forestière. C’est ainsi que le système du quota devait être supprimé depuis le 21 février 2001. Il devait être remplacé par l’aménagement qui transfère les compétences de gestion de l’exploitation forestière aux élus locaux. Cependant, les plans d’aménagement ont du mal à se concrétiser. Si, le code forestier du Sénégal de 1998 constitue un cadre propice pour réaliser une décentralisation dans le secteur forestier, conformément à la décentralisation politico-administrative, la décentralisation forestière reste inachevée. Elle reste bloquée en large partie par la survivance du système des quotas.
Get access to your Orders, Wishlist and Recommendations.
Shopping cart is empty!