Le continent africain est riche en ressources minières et énergétiques, mais ces ressources ont été surexploitées dans l'intérêt de l'accumulation étrangère. Pourtant, pour faire marcher leur système de production et payer les importations de consommation, la plupart des pays africains dépendent dans une large mesure des revenus qu'ils tirent des ressources minières et du pétrole. Pourquoi les redevances obtenues à partir des ressources minières et énergétiques n'ont-elles pas pu libérer ces pays de la dépendance extérieure? Cet ouvrage présente neuf études de cas concernant des pays dont l'économie se fonde pour l'essentiel sur les ressources minières. A partir d'approches critiques et analytiques, des chercheurs africains soulignent l'importance de la capacité de production de biens de consommation ainsi que les priorités de tout processus de développement qui se veut orienté vers une plus grande intégration industrielle et une plus grande autonomie technologique. Par la quantité d'information qu'il contient, cet ouvrage apporte ainsi une importante contribution au débat sur le développement et l'industrialisation en Afrique; un débat dont l'absence entraîne une stagnation des politiques de développement et les confine dans un vide théorique.   S. Khennas   ISBN: 2-86978-013-3 CODESRIA 1993
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From the Congo Free State to Zaïre (1885-1974): Towards a Demystification of Economic and Political History

From the Congo Free State to Zaire (1885-1974). Towards a Demystification of Economic and Political History Paperback 

De l’État indépendant du Congo au Zaïre contemporain (1885-1974) : pour une démystification de l’histoire économique et politique

De l’État indépendant du Congo au Zaïre contemporain (1885-1974) : pour une démystification de l’histoire économique et politique (Printed)

 

Qu’est-il advenu des « richesses » tant vantées du Congo ? Plus précisément, qui a bénéficié du capital accumulé par l’industrie coloniale ? Comment se fait-il que l’économie zaïroise soit restée une économie sous-développée alors que l’économie belge, elle, a prospéré ? Le triomphe actuel des multinationales, avec à leur tête le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, aurait été préparé en fait, par les mécanismes mis en place au temps de la colonisation. Il faudrait seulement substituer « l’ajustement structurel » à la « pacification » coloniale.

En jetant un regard nouveau sur l’histoire économique du Zaïre qui remet en question le « savoir-faire colonial » et propose une interprétation enracinée dans le vécu populaire, J. Depelchin nous offre une contribution importante à l’historiographie africaine. Inciter d’autres chercheurs à s’intéresser aussi aux formes prises par les analyses du passé colonial, telle est l’ambition de l’auteur.

Ce livre s’appuie sur une documentation riche et variée.

J. Depelchin s’emploie à remettre en question les modalités de fonctionnement de l’interprétation historique, tout en procédant à une analyse minutieuse de l’impact des sociétés anonymes belges sur l’économie du Congo/Zaïre.

 

Jacques Depelchin est un intellectuel, un universitaire et un militant engagé en faveur de la paix, de la démocratie, de la transparence et d’une politique favorable au peuple en République démocratique du Congo.

Il est né au Congo et a étudié à l’Université Lovanium (Kinshasa) en RDC, à l’Université de Londres, à l’Université Johns Hopkins en Italie et à Stanford. Il a enseigné l’histoire de l’Afrique et d’autres sujets connexes à l’Université de Berkeley, à l’Université de Santa Cruz, à l’Université de San Francisco, à l’Université de Stanford, à l’Université de Syracuse et dans des universités de la République démocratique du Congo, du Mozambique et de la Tanzanie.

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La sécheresse des années 1970 au sud du Sahara et dans le Sahel, ainsi que la famine des années 1980 en Ethiopie ont, de manière tragique et spectaculaire, focalisé l'attention sur la gravité de la crise écologique en Afrique. Avec la télévision, les foyers des pays développés ont pu voir les images d'un continent écologiquement ravagé, auxquelles ils ont généreusement répondu en envoyant de la nourriture, des vêtements et de l'argent aux victimes. Hélas, une fois les caméras parties et l'attention polarisée ailleurs, les problèmes sont restés aussi épineux que jamais. En fait, la crise économique qui sévit actuellement en Afrique est en grande partie considérée par certains comme étant une crise écologique1. Malheureusement, jusqu'à ces derniers temps, un grand nombre d'individus en Afrique tout comme dans la plupart des pays en développement considérant les préoccupations écologiques comme un luxe qui risque de détourner l'attention du problème plus urgent et plus sérieux consistant à réaliser un taux de croissance économique rapide. Cette attitude provient en partie de la conviction que la dégradation de l'environnement est un prix à payer inéluctablement au développement. Encore plus important peut-être, il y a le fait que beaucoup d'individus dans les pays en développement ne pouvaient pas s'identifier au « mouvement écologique » dans les pays plus développés, dont l'impulsion et l'orientation initiales ont été définies comme allant à l'encontre de la croissance et du changement d'attitude notables se sont opérés, comme par exemple la prise de conscience que des mesures destinées à résoudre ou à atténuer la grande priorité. Et pourtant, malgré cette nouvelle prise de conscience, l'Afrique est toujours à la traîne, notamment dans le débat en cours sur les changements écologiques à l'échelle globale.   Salau Ademola T.   ISBN:  0850-2633 CODESRIA 1993
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